Il y a bien sûr deux parties de la rue Montpensier, qui ne sont pas du tout identiques :

Le quartier-rue paraît bien sinistré et sinistre. Sinistré car les commerces ferment les uns après les autres et les rares qui ouvrent n’arrivent malheureusement pas à tenir bien longtemps. La rue est très passante et les rues adjacentes ne le sont pas moins, ce qui ne facilite pas non plus la stabilisation commerces.

Depuis quelques années, l’ancienne école Saint Jean-Baptiste de La Salle, ou école Ségure, est transformée en locaux d’accueil de SDF où cohabitent plusieurs associations sociales (Point d’Eau etc.). Le Secours catholique a investi l’immeuble de l’ancien foyer de jeunes travailleurs et accueille, lui aussi des SDF qu’il loge temporairement. Une résidence sociale est entre les deux.

Les problèmes sont en réalité assez rares. C’est l’image que donnent ces structures et ceux qui les fréquentent qui est très mauvaise. Il est vrai que ces derniers, souvent accompagnés de chiens, souillent la rue et les trottoirs à la "en-veux-tu-en-voilà", se prennent de temps en temps à s’apostropher et disputer violemment. La cohabitation avec les résidents permanents est tout à fait possible, contrairement à ce que l’on pourrait croire ou dire, et se passe globalement bien. Aucune insécurité mais des "incivilités" évidemment dues à l’éthylisme.

Quand ces structures ont été logées là, certes nous avons été prévenus et invités à les rencontrer, mais rien n’a été "organisé" par les services sociaux de la mairie pour que le quartier s’organise en fonction de cela. Quelques dispositions auraient été à prendre, sont encore à prendre, pour faciliter la vie quotidienne, la promiscuité avec des voisins que l’on n’aurait peut-être pas choisis etc. Peu d’efforts produiraient certainement beaucoup d’effets.

De plus, la rue est une entrée très sombre et triste du centre ville. Ne serait-ce que pour cela, elle mériterait un traitement particulier et que l’on s’attardât un peu sur son sort et celui de ses habitants.