> Au "Masque de Pau " ?
5 mai 2008, par Christian Lemarcis
Votre analyse est pertinente.
Ciné Cité, l’Eté à Pau et Hestiv’Oc forment une espèce de suite logique et en quelque sorte un festival permanent, populaire et gratuit, au reste souvent de qualité. Certes, l’absence de théâtre s’y fait cruellement ressentir. J’avais proposé à l’ancienne municipalité de jouer dans ce cadre soit au Théâtre de Verdure (où il y eut naguère un spectacle du Gaucher), soit dans la Cour du Château ou encore à la villa Saint Basil’s...
J’attends toujours la réponse !
> Au "Masque de Pau " ?
5 mai 2008, par Le Masque Palois
Finalement, je suis d’accord avec Christian et Aplus sur leur analyse des insuffisances actuelles de la Scène Paloise.
Les animations d’été sont intéressantes.
Mais l’absence du théâtre en réduit la portée culturelle.
Enfin, tout peut-il être gratuit ?
D’autre part, il est vrai que la saison annuelle manque d’unité et de cohérence.
Surtout, l’amateur "non éclairé" risque d’y voir un éparpillement, les troupes locales paraissant "isolées" les unes des autres.
Les spectacles proposés ne sont pas assez bien présentés à l’avance
Et surtout, il n’existe nulle part une vision globale de l’offre théâtrale au niveau de l’agglo !
Il manque un "fédérateur".
Le constat est clair, le problème est maintenant de savoir comment rebondir ?
Quels sont les projets de la Municipalité en la matière ?
Enfin, concernant la salle de spectacle, quelle est la contenance réelle du St Louis ? et où sont les défauts d’adaptation du Palais Beaumont (rénové à grands frais il y a peu) ?
> Au "Masque de Pau " ?
6 mai 2008
La jauge du Théâtre Saint Louis est d’à peine 390 places, quand celle de la Salle Vigny du Palais Beaumont est de 450 (la petite soeur de Vigny en sous sol, est de 150). Ce qui dans les deux cas est trop petit pour amortir un minimum les spectacles. De plus la Salle Vigny a une ouverture de scène de 9,5 m, ce qui est très étroit (pauvre orchestre). Elle a été pensée pour le congrès. Il est difficile d’y faire le noir total. Contrairement à beaucoup, j’aime en revanche son acoustique sèche. Pas facile pour les comédiens et périilleuse pour les musiciens.
Pour la scène conventionnée au contraire, les deux sont trop grandes : elles paraîtront vides quand le théâtre Saragosse est plein avec quelques invitations 
> Au "Masque de Pau " ?
6 mai 2008, par Christian Lemarcis
Nos salles de spectacles (hors Zénith) seraient trop petites pour amortir un minimum les spectacles...
Là, je ne suis pas d’accord.
L’amortissement d’un spectacle de théâtre ne se fait pas sur une ou deux représentation(s), mais sur plusieurs. Il est préférable de jouer dans des salles moyennes ou petites (nous avons joué Pinter ou Feydeau à l’Art-Scène - 50 places - un vrai régal !) que devant 1000 ou 1300 spectateurs. La qualité du jeu de l’acteur est meilleure.
Une saison théâtrale peut s’organiser en invitant des troupes extérieures pour une ou deux représentations et en programmant des créations locales sur différents lieux plusieurs fois dans l’année (y compris le dimanche AM et en certains AM pour les scolaires). Par ailleurs, il faudrait que la municipalité lance des appels à projet pour lesquelles les compagnies paloises s’associeraient.
Ainsi nous pourrions ensemble créer un Shakespeare ou autre "grande machine" que nous tournerions ensuite dans les régions.
Les idées ne manquent pas : ce qui fait défaut, c’est la volonté politique de les mettre en œuvre.
J’ai écrit un article là-dessus il y a quelques temps :
http://www.alternatives-paloises.com/article.php3 ?id_article=1009
Pierre de Nodrest aussi :
http://www.alternatives-paloises.com/article.php3 ?id_article=967
> Au "Masque de Pau " ?
6 mai 2008, par D’Alembert
Certes, ami Christian, certes. Mais vous parlez ici du spectacle subventionné qui a une logique particulière de l’ "amortissement". Pour ce qui est du spectacle non subventionné évoqué plus haut du type des tournées Barret (on en pense ce que l’on veut. C’est un autre sujet... ), la rentabilité est impossible, pas même l’équilibre financier.
Certains savent rafler les subventions publiques en faisant du spectacle marchand de bas de gamme. Il suffit d’un bon levier, d’un ascenseur voire d’un monte-charge, par exemple. 
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