La simultanéité des décisions concernant les piscines de l’agglomération est fâcheuse. Si le stade nautique est fermé sine-die cet été tandis que les travaux de rénovation nouvellement décidés pour la piscine de Billère empêchent son utilisation avant juin 2009, la population de l’agglomération va en pâtir. Loin de nous l’idée de battre en brèche le « consensualisme » [sic] des Billérois, selon l’expression de « La République ». Mais il nous est permis de nous interroger sur la possibilité de prendre cette question au niveau de l’agglomération** et d’envisager un plan d’ensemble coordonné.

Ne pourrait-on pas établir des priorités dans les rénovations à engager afin d’assurer des fermetures échelonnées ? Ne pourrait-on pas considérer que les deux équipements (et les autres) sont complémentaires ?

Du point de vue financier, une approche globale aurait aussi son intérêt. D’une part pour percevoir les subventions (700.000 euros du Conseil Général, 200.000 euros du Centre national de développement du sport), mais aussi pour l’indemnisation des entreprises et l’emploi de leurs salariés. Les chantiers de démolition ne manqueront pas au niveau de l’agglomération (école Henri IV, Porte des Gaves...). Ils peuvent servir à un accord d’indemnisation intelligent.

Si un effort financier devait être consenti au niveau de l’ensemble de l’agglomération, par exemple pour compléter l’existant, ne pourrait-on pas demander aux élus de limiter les subventions les plus onéreuses à des clubs où jouent des professionnels plus ou moins vaillants, afin de réserver à la population une part plus importante de l’incitation à la pratique sportive ?