Une saison très Pau-vre La
ville de Pau était, il y a encore peu de temps, une cité qui comportait
deux équipes énormément craintes sur les pelouses et parquets de France
et de Navarre. Le Pau F.C avait pour objectif l’accession en Ligue 2.
Qu’en est il aujourd’hui ? Petit tour d’horizon des principaux clubs
palois.
Tout d’abord commençons par le Pau F.C. Le club de football de la cité
paloise et club formateur d’Edouard Cissé vient de retrouver le C.F.A
après 10 ans passé en National. Le club vétéran de National avait
pourtant pour objectif l’accession en Ligue 2. Cependant un début de
saison catastrophique a eu raison des espoirs des footballeurs palois
qui avait déjà failli descendre l’année derniére. Seul point positif,
une fin de saison très encourageante qui prouve que les Jaunes et Bleus
peuvent avoir leur place en National.
Maintenant au tour
de la Section Paloise. Le club de rugby, 3 fois champion de France et
demi-finaliste de H-Cup en 1998, était craint de tous les clubs de
rugby. Depuis sa descente en Pro D2 la Section ne s’en sort pas et
vient de finir la saison à une bien triste dixiéme place à 12 longueurs
des premiers demi-finalistes. Les problémes politico-financiers qui ont
suivi la desente ont plombé le club qui se remet doucement sur les
rails. Le club de coeur de tous les palois jouit d’une popularité
énorme dans tout le Béarn et le peuple entier mérite une équipe en Top
14.
Enfin
l’ "Elan" Béarnais Pau-Orthez. Et oui il n’y a plus d’ "Elan" que le
nom, en effet, les Basketteurs palois viennent de finir 9éme de Pro A
soit leur pire saison depuis leur arrivée en LNB. Ils manquent les
play-offs pour la deuxiéme fois d’affilée ce qui n’était jamais arrivé
au club depuis plus de 20 ans. Aussi, le club palois est en train de
traverser une grave crise financiére avec un passif de 400.000 € plus
450.000 € demandé par un ancien joueur, Mate Skelin, pour licenciement
abusif. Le club craint même la dissolution ce qui serait un vrai drame
pour la ville et le basket français. Même Claude Bergeaud qui devait
arriver pour aider le club ne sait plus si il veut vraiment venir.
Ajoutez à cela le départ du "Prési" historique Pierre Seillant et la
coupe est pleine. Le club 9 fois champion de France et vainqueur de la
coupe Korac 84 est au bord de l’implosion. Cependant les jeunes
viennent d’être champion de France Espoirs ce qui laisse espérer de
meilleurs lendemains.
Ainsi
va la vie dans la tranquille petite bourgade béarnaise de Pau. Le
château du bon vieux Roi Henri surveille toujours la cité. Mais au loin
vers le Cami Salié on entend le chant désespéré du Palais des Sports
qui ne sait pas si son coeur va encore battre pour Pau-Orthez à la
recherche d’un nouvel Elan. Il attend avec impatience de nouvelles
joutes européennes qui le feront vibrer.
Parfois en
se promenant vers le Hameau on croirait entendre soupirer ce bon vieux
stade qui pourtant en a vu d’autres. On croirait l’entendre soupirer,
rêver, certains disent l’avoir entendu sangloter en pensant à tous ces
matchs qui l’ont enflammé. Il se demande quand ses tribunes vont
retrembler d’émotions pour un match de Top 14 ou pour un match de
H-Cup.
Je repose ma question : combien aura coûté au contribuable palois au cours des 20 ou 30 dernières années la politique de prestige des clubs sportifs de Pau ?
Quels transports en commun aurions-nous si seulement la moitié de cette somme avait été investie dans ce secteur ?
> Sport : Un saison très PAU-vre
12 juin 2008
combien aura coûté... etc.
T’as raison, Brenda : supprimons le sport, la culture, les équipements qui vont avec, mais bâtissons des rues et routes... pour que les bagnoles puissent traverser plus vite le désert du Béarn !
C’est de la faute à Martine ces résultats sportifs et ces clubs qui tombent en quenouille.
Urieta lui au moins chaussait ses crampons et s’affichait ainsi dans les média locaux.