Cette fois-ci, je n’ai
dû voir que 12 films, et pourtant les 3 matinées ont commencé dès 9 heures du matin.
La lassitude des films
médiocres, l’écœurement d’entrer dans une salle où le pop-corn vous colle aux
semelles, la température caniculaire qui règne dans certaines salles quand ce
n’est pas le bruit de rotor d’hélicoptère de la climatisation qui doit dater de
la Guerre du Vietnam...
Pendant 23 ans, j’ai
posé des congés, ou je me suis rendu « absent » pour le reste de
l’Humanité, pour profiter de ma drogue : Le Cinématographe !
Cette année, les petites
perles a ne surtout pas rater sont :
-Les Citronniers,
-Valse avec Bachir,
-Joyeuses Funérailles,
-Juno,
-Bons baisers de Bruges.
« Juno » est
une petite perle comme l’était « Little Miss Sunshine ».
« Valse avec
Bachir » est vraiment un documentaire d’animation, remarquable et
original, et terrible sur la dénonciation de la complicité d’Israël dans l’aide
apportée aux milices de Bachir Gemayel pour venger la mort de leur chef vénéré,
en massacrant les populations civiles de Sabra et Chatila.
Et pour finir mon
palmarès, « Bons baisers de Bruges », un polar original de Martin
McDonagh, déjà oscarisé pour son excellent et premier court-métrage « six
shooter ».
Ce film nous présente
deux tueurs (Brendan Gleeson & Colin Farrel), mis au vert par leur boss, un
être irascible qui aime Bruges. Je ne vous donne pas le nom du Boss car c’est
une surprise du dernier tiers du film. Donc, nos deux lascars déambulent dans
Bruges, en ne sachant pas se qu’ils viennent faire là. Le plus vieux, un
esthète cultivé profite des musées, et des canaux moyenâgeux de la « Venise
du Nord ». Colin Farrel bougonne et râle tout ce qu’il peut car pour lui
s’est une souffrance d’être loin d’une Guinness.
Là, je ne vous ai rien
dit car le film fourmille d’idée scénaristiques, non téléphonées, qui vont vous
surprendre tout au long de la narration. Le film est bien écrit, et très bien
interprété sans aucun temps poussifs. Donc, allez voir ce polar, et Colin
Farrel filmé en contre-plongée (choix technique du réalisateur) joue à fond, de
ses sourcils qu’il essaie de faire se toucher pour nous montrer comme il est
angoissé ou ennuyé... Sacré Colin !
La Fête du Cinéma à
peine finie et nous embrayons sur Ciné-Cité, en repli à la Foire des
Expositions, présentée par l’équipe de bénévoles de Patrick Borbon qui va
encore nous donner du bonheur tout le mois de juillet.
Ce fut « La
Fabrique à Swing » qui nous invita au Jazz Swing, et qui nous offrit le
formidable et excellent guitariste manouche Yorgui LOEFFLER (cf les photos du
concert). Ce fut que du bonheur, et sa longue interprétation de « Ochi Chornyé »
fut un régal pour les adeptes de ce traditionnel russe.
Moi je n y suis pas allé pour la bonne raison que de faire la queue j ai cela en horreur et d autre part parceque c est souvent que les films qui passent a ce moment la sont presque tous des navets moi qui suis un cinéphile assidu je trouve que c est gaché la marchandise et en plus il y a quelque chose qui m énerve c est que les restes de la séance précédente restent dans la salle et cela m ecoeure au plus haut point.je veux parler des journaux et autres friandises.