Parce que notre vie à Pau ne dépend
pas seulement de pratiques municipales mais aussi de décisions nationales voire
internationales. Il nous parait important de revenir sur le rôle de l’euro au
cours des dernières semaines en soumettant à votre appréciation un éditorial paru
dans Le Monde.
« La crise financière connaît un
gagnant incontestable, l’euro. Sept ans après sa mise en circulation, la
monnaie unique a permis aux Européens de résister ensemble dans la tourmente
financière. Sans elle, le scénario était écrit : le Vieux Continent aurait
retrouvé ses déchirements des années 1990, lorsque les marchés s’attaquaient
aux économies les plus faibles, les faisant tomber les unes après les autres.
L’affaire aurait tourné à la grave crise politique, la Bundesbank et l’Allemagne
ayant, seules, le pouvoir de voler au secours des partenaires de leur choix.
L’analyse n’est pas de pure conjecture. Que l’on observe le sort réservé
aux pays qui ne sont pas de la famille. Le petit Etat islandais a fait
faillite. La Hongrie est sous perfusion du Fonds monétaire international et des
institutions européennes. Pis, le Danemark, le vertueux modèle scandinave, dont
la monnaie est indexée strictement sur l’euro, a dû appeler à son secours la
Banque centrale européenne. L’évidence s’impose : rester hors de l’euro coûte
cher.
Nicolas Sarkozy appelait en début de sa présidence de l’Union à une Europe
qui protège : l’euro l’a fait. Solidaires de fait, les Européens ont dû
trouver, sous la houlette du président français, une solution commune.
Tout cela n’aurait pas été possible, non plus, sans la détermination du
président de la Banque centrale, Jean-Claude Trichet. On vantait la souplesse
de la Réserve fédérale américaine ? La BCE mettait en garde contre l’argent
facile. On invoque la défense du pouvoir d’achat ? L’inflation est l’ennemi des
plus modestes. Surtout, M. Trichet a pris dès le mois d’août 2007, la mesure de
la crise. Il n’a été contraint par aucun tabou, ayant pour objectif de sauver
le système. Après la faillite de la banque américaine Lehman Brothers, il a
poussé, avec raison, les gouvernements européens à intervenir pour stopper la
déferlante financière. Des soubresauts sont encore possibles, mais l’Europe ne
peut guère être mieux armée.
La crise devrait inciter les Français à mettre un terme définitif à leur
procès - favori mais infondé - contre la Banque centrale européenne et la
monnaie unique. L’euro fut pendant deux décennies leur objectif politique
majeur. Ils l’ont atteint. Ils ont toutes les raisons de s’en réjouir. Enfin. »
Article paru dans l’édition du 02.11.08.
LE MONDE |
01.11.08 | 12h50 • Mis à jour le 01.11.08 | 12h57
Sans l EURO notre EUROPE aurait été dans de beaux draps et l on aurait du dévaluer a tiers larigot tous les mois car avec nos déficits abyssaux on serait encore en dessous de tout alors qu avec l euro nous naviguons tant bien que mal dans les problémes financiers et sociaux qui nous entourent car comme dépensiers nous sommes les rois et quand il faut mettre la main a la poche pour désendetter l ETAT il n y a plus personne c’est malheureux a dire que j envie les allemands qui sont des patriotes et des travailleurs alors que nous seront pour toujours des faineants avec nos 35 heures et autres RTT il va falloir se retrousser les manches car la pente que vous cotoyée tous les jours est rude en allant faire du ski dans les montagnes qui vous entourent.
> L’euro protecteur
3 novembre 2008
En reproduisant ainsi des articles protégés par le Copyright, surtout de journaux comme Le Monde ( !!), vous allez vous attirer, un de ces 4 matins, les pires ennuis... Surtout que dans la même lettre, vous vous vantez du nombre de vos lecteurs. On vous aura prévenu, hein ?
Sans parler de la déontologie ni de l’honnêteté qui, manifestement, ne vous font ni chaud ni froid !