La lecture de la presse du jour montre que le temps de la cure d’amaigrissement est bien là et pour tous ou presque.
Sud-Ouest, mardi 24 novembre. Les infos locales : CCI, Patrick de Stampa, Président, monte à Paris pour s’opposer à la centralisation d’une partie de ses services sur Bordeaux. Objectif de la réforme projetée : diminuer les charges de fonctionnement des établissements consulaires et donc leurs financements.
La Caisse d’Allocations Familiales menace de ne plus participer au financement de budget du Centre social du Hameau (300.000 euros de financements directs, 500.000 euros de financements croisés). Résultat le centre social le plus important du département est menacé de faillite. Motif invoqué : le centre social ne remplierait pas toutes les missions qui lui incombent. Le motif caché ne serait-il pas plutôt la diminution à tous crins des subventions à tel ou tel ?
Météo France Pau-Uzein : La restructuration des services météo au niveau national veut une recentralisation. La disparition de l’antenne de Pau est programmée. Motif : là encore économiser sur les frais de fonctionnement au niveau national.
Toujours dans Sud-Ouest du jour : la réforme de l’audiovisuel public avec le retrait annoncé de la publicité. Objectif caché : moins de financement, donc moins de productions originales et moins de frais de fonctionnement.
Tous ces évènements n’ont rien en commun si ce n’est la volonté de l’Etat de replier la voilure et mieux contrôler ses charges de fonctionnement.
On est donc devant ce que nous pourrions appeler le grand détricotage national. Faut-il s’en satisfaire ? Jusqu’au doit-il aller ? En tout cas, le Président Sarkozy en un an aura mis en marche indiscutablement un « process » de libéralisme et de « moins d’Etat » qui touche tous les recoins de notre société.
Si j’ai bien lu dans SudOuest, la CAF n’a pas obtenu l’explication attendue sur l’emploi des fonds "Plan local" octroyés sur les 3 années écoulées et sur leur efficacité.
Confirmez vous que c’est bien cela ? Car pourquoi nier que le financeur CAF est en droit d’obtenir les justifications d’efficacité qui étaient prévus dans le contrat signé par les parties, avant éventuellement de renouveler son financement.
> Le grand détricotage national
25 novembre 2008
encore et toujours les mêmes approximations et inexactitudes... On s’en fiche pas mal de vos états d’âme sur la politique du gouvernement.
La Caisse d’Assurance Maladie. NON : la CAF, ce qui n’est pas la même chose du tout. Et ne rejetez pas sur elle ce qui est du fait du centre social. Citez aussi Sud-Ouest complètement : déjà au printemps la catastrophe était annoncée, sans aucun rapport avec la CAF.
la réforme de l’audiovisuel public et la suppression de la pub. Où voyez-vous un retrait financier de l’Etat ?
> Le grand détricotage national
25 novembre 2008, par Bernard Boutin
"Il n’y a que ceux qui ne font rien qui ne font pas d’erreur". Merci pour votre commentaire acerbe. Vous n’avez qu’à pas lire A@P si nos états d’âme vous enm...
Cordialement
Bernard Boutin
> Le grand détricotage national
25 novembre 2008
vous ne faites rien... vous dites ! et condamnez. Et vous condamnez sur de fausses accusations. Pitoyable défense d’une pitoyable accusation.
> Le grand détricotage national
25 novembre 2008
"a réforme de l’audiovisuel public et la suppression de la pub. Où voyez-vous un retrait financier de l’Etat ?"
Explique, Bernard !
> Le grand détricotage national
25 novembre 2008, par scrogneugneu
L’injure en réponse à une critique ne grandit pas celui qui l’exprime....
Votre réponse à ce lecteur justifierait des excuses.
> Le grand détricotage national
25 novembre 2008, par François Vidocq
En effet saluons le retour de l’ORTF à papa.
Un président de France Télévision nommé directement par l’exécutif et un montant de la garantie de l’Etat laissé à sa discretion : deux moyens de pression indéniables qui laissent peser un soupçon sur l’indépendance future du service public.
Doit on rappeler les liens qui unissent le propriétaire de la première chaine privée française avec le président Sarkozy qui est le parrain du petit et que dire des députés qui votent à la baisse la taxation des revenus publicitaires de la même chaine privée (et des autres) qui a pour finalité de compenser la perte des revenus publicitaires du service public.
Ce qui manquera à la fin de l’année sera pris en garantie par l’Etat, avec ce cadeau parlementaire chaque redevable de la taxe sur l’audiovisuel prendra à sa charge ce que les députés ont offert à Bouygues et consorts, bien à plaindre il est vrai.
Résultat, c’est la panique au moment du vote comme le démontrent les amendements de dernière minute pour trouver des financements supplémentaires ; on sent la mure réflexion sur le sujet et ses problématiques
Coppé débordé par les députés qu’il est censé tenir a raté un tournant majeur pour l’audiovisuel public.