Venez je vous emmène sur les pas des
SEIGNEURS DU BEARN, avec un petit brin d’histoire en préambule :
Au Moyen âge le
Béarn est un état
indépendant. Gaston Fébus protège son territoire en renforçant
l’habitat sur ses frontières : au Nord
avec l’Angleterre qui possède alors l’Aquitaine, à L’Est avec la Bigorre.
En 1538, sa
position stratégique sur des voies de passage vaut à Navarrenx d’être
fortifiée, deux siècles après la création des bastides.
Le Béarn, bien
que protégé par un réseau puissant de fortifications, est resté à l’écart des
Batailles et des dévastations provoquées par de grandes compagnies.
L’économie
béarnaise paraissait stagner, mais en ces temps troubles, se maintenait.
Le Béarnais de
cette époque vivait dans une rassurante neutralité et une orgueilleuse
dépendance.
Au Moyen Age le
Vicomté de Béarn était entouré par : le Vicomté de DAX, le Vicomté de MARSAN,
le Comté de BIGORRE, le Vicomté D’ OLORON, et le Vicomté de SOULE.
Partons
maintenant à la recherche des DEMEURES SEIGNEURIALES, Aujourd’hui le CHATEAU D’
ARRICAU BORDES.
Château du XIIe
siècle, le château d’Arricau Bordes domine la vallée du Lées, il existe en
effet un autre château à Bordes au dessus de la vallée du Lisau.
Château
d’architecture médiévale, restauré au XVIe et XVIIe siècle, au XIXe siècle et
récemment... Quelques curiosités , entre autres, surmontant la porte
d’entrée on voit de pittoresques statues de chien et de lièvre.
Le châtelain
d’Arricau-Bordes, Bernard d’Arricau était écuyer de Gaston IX de
Foix-Béarn. la famille d’ Arricau apparait en 1150, Jean d’
Arricau, abbé de Montpezat fit sans doute transformer le château fin 16e
siècle. Passe par mariage aux d’Abbadie puis par succession au 18e siècle au
Montesquiou d’Artagnan, aux de Pratviel qui y font exécuter des travaux
importants, aux Nays-Candau.
Le Château
aujourd’hui possède des chais, peut être une bonne occasion, pour tout en
profitant d’une promenade de se procurer du vin (du Madiran) pour les
fêtes ( pour connaitre les heures d’ouverture tel : 05 59 68 13 97).
Vous pourrez
profiter également pour aller voir l’église Paroissiale Saint Jean Baptiste.
Itinéraire : par
Morlaàs prendre la direction de Lembeye. Après Simacourbe prendre après
quelques Kms prendre
sur la gauche la D 13 Direction
Escures, Castillon, Bordes et ensuite Arricau Bordes.
- par Michou 64
Avertissement : l’illustration
n’est pas de MICHOU64 mais glanée de ci de là...
la presse régionale a rapporté il y a environ dix ans les tribulations de vente de la propriété et de l’achat du chateau par des hollandais.
Le chai (qui se visite comme l’écrit Michou) se trouve complètement séparé de la demeure seigneuriale (qui ne se visite pas) ;la façade de cette dernière est classée mais pas son intérieur. Les nouveaux propriétaires ont donc pu faire casser beaucoup de vieux carreaux et faïences qui ont abouti dans les décharges locales (dixit un maître de chai en 2003)
> Les DEMEURES SEIGNEURIALES : Aujourd’hui le CHATEAU D’ ARRICAU BORDES.
14 décembre 2008
Arricau Bordes est interessant, pour le site et pour son architecture générale. Cependant la reconstruction "à la Viollet-le-Duc" a massacré une bonne partie de ce qui restait d’origine.
Pour l’avoir visité il y a quelques années j’en garde le souvenir d’un chateau dont l’intérieur tenait autant de Disneyland que des Galeries Lévitan.
Quant à la séparation du chateau et du domaine viticole, c’est la décision de la SAFER ("achat refusé à un non-paysan") qui a éliminé des candidats qui se voulaient respectueux de l’histoire du chateau et de l’unité du domaine. Avec le résultat que l’on voit.
> Les DEMEURES SEIGNEURIALES : Aujourd’hui le CHATEAU D’ ARRICAU BORDES.
14 décembre 2008, par Amateur de patrimoine
Je trouve que le choix de Michou est excellent, car à mon goût, ce château est un des plus charmants de la région avec son petit air écossais (non, je n’ai pas écrit écossé !)
> Les DEMEURES SEIGNEURIALES : Aujourd’hui le CHATEAU D’ ARRICAU BORDES.
14 décembre 2008, par Santiago
Wellington,quelques semaines après la bataille d’Orthez (février 1814), y passa la nuit avant de poursuivre les Français de Soult vers Toulouse.