M. Saubot,
Vous êtes fou ! Vous croyez que j’aurais été réélu 5 fois triomphalement, et la dernière fois dès le premier tour, si mon bilan n’avait pas été exceptionnel ? Combien de titres gagnés avec l’Elan Béarnais, que vous critiquez tant ? J’ai également accompagné la section paloise au plus haut niveau. Ces équipes qui ont fait rayonner Pau au plan mondial.
J’ai fait construire un stade de kayak exceptionnel, le deuxième d’Europe je crois, grâce aussi à notre champion Estanguet, le coût n’est pas un paramètre significatif.
Et le magnifique complexe de pelote ? Le Grand Prix que j’ai soutenu pendant des décennies, que toutes les villes nous envient.
Il ne s’agit pas de faire gagner seulement une équipe professionnelle comme dans les autres villes de taille similaire mais d’être au top dans plein de domaines.
Les transports en commun, le centre ville, le développement économique : ce n’est pas prioritaire. La priorité, c’est le sport professionnel pour le prestige de la ville.
Sérieusement, je suis d’accord avec vous que le bilan de M. Labarrère est catastrophique. Quand on compare la quantité d’argent prélevé sur le contribuable pendant 35 ans et la quantité de choses utiles réalisées, par rapport aux autres villes, Pau est une ville hors normes !
Sur la réélection systématique de Labarrère : la démocratie est peut-être le meilleur des régimes, mais elle a parfois des ratés. Combien de temps mettra une grande partie de l’opinion pour s’en rendre compte ? La réflexion que j’entends très souvent : « oui, mais quand même Labarrère, c’était quelqu’un ». Cela ne mène pas loin !
Martine Lignères-Cassou :
Je ne pense pas qu’elle « découvre les problèmes ». Ou alors, elle a été aveugle pendant 25 ans !
Oui, elle doit changer de méthode. Mais pas seulement. Elle doit changer totalement de politique.
Je ne comprends pas pourquoi il a fallu 6 mois avant que soit commandée une étude de coût sur l’ouverture du parking Aragon sur la gare.
Je veux bien admettre une volonté de bien faire les choses bien sans "bricolage", ainsi qu’il ne doit pas être facile de bouger certains fonctionnaires (une minorité), qui totalement protégés par leur statut ne doivent travailler que quand ils en ont envie. Mais même en intégrant ces paramètres, je ne comprends pas pourquoi il a fallu 8 mois pour réviser le trajet de la navette du centre ville, pourquoi il faut 2 ans pour définir des tracés de bus en site propre et des parkings relais, pourquoi il faut 1 an pour envisager la piétonisation de la rue Joffre.
J’espère simplement que les travaux vont s’accélérer et que les montants alloués au sport professionnel vont diminuer fortement et revenir dans la moyenne parce que sinon, comme du temps de Labarrère, dans 5 ans, il y aura peu de choses utiles réalisées pour beaucoup d’argent prélevé sur le contribuable.
Travaux dans le centre ville et sport professionnel sont liés : de l’argent en plus pour l’un entraîne moins d’argent pour l’autre.
Si cette situation continue,on en sera réduits dans 5 ans à aller voter « uniquement par rejet de la municipalité [actuelle] » comme disait Bernard Boutin et sans que d’autres candidats soient forcément meilleurs.
Bonne année à tous.
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> Pierre SAUBOT
1 janvier 2009, par Bernard Boutin
Merci pour votre message.
D’une façon anonyme, vous m’attribuez des propos que je n’ai pas souvenir d’avoir évoqués !
Au nom de quoi prendrai-je position pour ou contre la municipalité en place, dès maintenant, pour son bilan dans 5 ans ?
Bien à vous.
> Pierre SAUBOT
1 janvier 2009, par DLA (Dédé La cAta)
M. Boutin,
Je pensais qu’au lendemain de l’élection de Mme Lignières-Cassou, vous aviez écrit que vous souhaitiez que son bilan soit positif et que 6 ans plus tard les Palois iraient voter par conviction pour des projets et pas "par rejet de la municipalité en place" ; pas que vous condamniez la municipalité actuelle en début de mandat.
Je viens de faire une recherche et je ne retrouve pas ce texte. Il doit donc s’agir un pur malentendu, j’ai dû confondre avec autre chose. Désolé.
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