Nous l’écrivions, il y a 15 jours, notre région ne brille trop souvent dans les Media nationaux que par les faits divers (qui sont rarement porteurs en termes d’image positive). Les exemples du 25 décembre.
Trois brèves d’Agence concernant notre « coin de France » sont tombées. Dans l’ordre des faits : Un attentat tout d’abord contre une agence immobilière au Pays basque français à Anglet. Des inscriptions en basque indiquant "le Pays basque n’est pas à vendre" ont été retrouvées sur place.
Le plus surprenant quand on lit ce genre d’information est l’indifférence journalistique par rapport au sujet. Une répétitivité qui crée banalisation. Une agence immobilière, ce sont d’abord quelques emplois mais surtout un relais essentiel de la principale activité de notre pays : le bâtiment. Sans les agences, l’offre ne rencontrerait pas la demande. Il est clair que les poseurs de bombe ne vont pas aussi loin. Le Pays Basque leur appartient à eux seuls et l’on n’a pas le droit d’y toucher.
Autre fait divers local projeté au niveau national qui se termine bien celui-là : toute une famille de neuf personnes a été transportée à l’hôpital dans la nuit de Noël après une intoxication au monoxyde de carbone dans une maison à Castet. Des informations supplémentaires confirmeront que cette alerte sera sans suite.
Troisième fait d’hiver,. Plus surprenant celui-là, il nous ramène sur la côte. Un engin explosif opérationnel a été découvert jeudi à midi dans les locaux du Centre européen de recherche des sportifs de haut niveau de Capbreton (Landes) et désamorcé par les services de déminage.
Heureusement trouvé avant d’exploser, on peut se demander qui pouvait avoir intérêt à s’en prendre à ce site qui ne participe en rien au « Pays Basque n’est pas à vendre » (Capbreton a peut-être pu être basque en son temps, mais ne l’est plus)... Bref, une vengeance personnelle. Affaire à suivre.
Le 25 décembre dans notre « coin de France », couvert, froid et aux faits-divers banalisés. Un message pas très différent de ceux de tous les jours.
"Le plus surprenant quand on lit ce genre d’information est l’indifférence journalistique..."
NON, bien sûr... Puisque les journalistes en ont fait état. Qu’ils le fassent est évidemment le signe qu’il n’y sont pas indifférents sinon ils n’auraient même pas pensé à relater l’événement. La presse d’information ne donne pas son avis. En revanche les élus, dont le Maire d’Anglet, ont donné leur sentiment, lui aussi relayé par la presse...
"Une agence immobilière, ce sont d’abord quelques emplois mais surtout un relais essentiel de la principale activité de notre pays : le bâtiment."
NON, bien sûr... Les programmes neufs ne sont pas l’essentiel des activités des agences, surtout dans cette petite région au foncier non bâti rarissime. Sans défendre ni justifier de tels actes, nous sommes obligés de constater que l’insensée inflation immobilière jette les habitants des classes moyennes locales hors de chez eux, Basques ou non. C’est un problème beaucoup plus grave et complexe que la manière désinvolte dont vous le traitez. C’est le syndrome île-de-Ré. Et il est urgent et primordial qu’il soit traité.
Les deux excès scandaleux sont
1/ celui que vous condamnez et que nous condamnons,
2/ le vôtre, que nous devons condamner aussi et qui déclenche le premier.
> 25 décembre : Faits d’Hivers
26 décembre 2008, par Autochtone palois
Que les agences immobilières sautent ou ferment du fait de la crise, ce n’est qu’une différence de "timing"...
A Pau nous en avions environ 150. Qui se plaindra s’il n’en reste "plus que" 100 ?
> 25 décembre : Faits d’Hivers
26 décembre 2008, par Bobby Ewing
D’autant plus que cela n’affecte pas l’offre mais élimine naturellement certains opportunistes vaguement professionnels lancés à la chasse au gogo acheteur, croyant s’enrichir facilement et prenant dans la tronche un retour de bâton bien mérité .
> 25 décembre : Faits d’Hivers
26 décembre 2008
le problême n’est pas une question de quantité, sauf que si l’on suit votre raisonnement que se passe t-il lorsque l’on atteint le degrè O ?.