Monsieur le Consul, je profite de cette chronique pour vous dire en tant que vieux palois, le respect que j’ai éprouvé pour vos compatriotes dans ma jeunesse. Dans les années 40, à l’école Henri IV, dans ma classe, il y avait un tiers ou un quart de patronymes hispaniques.Certains étaient issus de familles de réfugiès républicains, d’autre d’une immigration économique plus ancienne. Dans leur grande majorité , ils étaient issus de familles pauvres, où en famille on parlait espagnol, vivant dans des logements misérables. Mais cette communauté était d’un comportement exemplaire et on ne les voyait pas défiler aux audiences du Tribunal correctionnel. Les parents avaient compris que l’école était le moyen de s’intégrer dans la pays d’accueil. Au bout d’une génération, ils étaient devenus de parfaits Français que nous croisons dans la rue chaque jour.
Voilà, c’est tout. Je l’ai souvent dit quand on parle des difficultés d’intégration des nouveaux venus, mais AP, me permet de le dire plus largement.
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