Annie HILD, Maire d’Idron gère une ville en rapide croissance. De 2300 habitants en 1990, Idron est passé à plus de 4000 habitants en 2008. Pour elle, le développement économique de la communauté d’agglomération devrait être prioritaire et là, « ça patauge ». La cause selon l’élue : Une absence de volonté de la part de l’exécutif de la CDAPP ; du moins à ce jour.
Alternatives-Paloises - Vous avez été élue pour la première fois un en 2001, un an après la création de la CDAPP. Quels regards portez-vous sur sa mission de développement économique ?
Annie HILD - La compétence économique n’a jamais été perçue, à ce jour, et c’est regrettable. Il est temps que cette prise de conscience apparaisse même si la taxe professionnelle, elle, disparaît. La commune d’Idron, en ce qui la concerne et en fonction de ses possibilités, a pu attirer l’extension des Laboratoires « Pierre Fabre ». Ce pôle « bio santé » a obtenu l’agrément de « Pôle de Compétitivité » par le Conseil Régional. L’idée est d’étendre ce pôle afin de créer sur l’est de l’agglomération un « Pôle de compétence Bio Santé » fort et bien identifié. D’autres pôles différents pourraient être installés sur d’autres sites, venant créer d’autres identifiants forts du bassin d’emplois sur l’agglomération.
Alternatives-Paloises - Vous expliquez comment cette absence de priorité donnés au développement économique ? Annie HILD - Chaque maire a tenté d’apporter ses priorités. Le fait de ne plus penser, réagir pour sa propre commune n’a pas été facile. Aujourd’hui, fort de ce constat, le conseil communautaire tente à coup de gros efforts, de s’appliquer à penser en terme d’intercommunalité et à penser en zones stratégiques pour l’agglomération et non plus pour sa propre commune.
Alternatives-Paloises - On entend ça et là dire qu’il n’y a pas de réserve foncière pour favoriser l’implantation d’entreprises. Vous avez de la place à Idron sur l’ancien camp militaire. Annie HILD - Il existe bien sur des réserves foncières sur l’ensemble des communes de l’agglomération, et le Conseil Communautaire commence à se pencher sur ce sujet en étendant la réflexion hors de la ville centre, Pau. La volonté de réagir est présente, et tout reste à faire.
Sur l’ancien camp militaire, un projet a été développé, ou est inscrite une réserve foncière pour l’activité dont le « Pôle Bio Santé » ; La commune a donné l’impulsion, à la CDA de continuer dans le même élan.
Alternatives-Paloises - Les retards ne sont-ils pas dus à la nouvelle équipe qui se met en place à la Communauté d’Agglomération ? Annie HILD - Oui, des nouveaux sont arrivés, très compétents, mais comme dans toute entreprise, il faut au moins deux ans pour être opérationnel.
A mon sens, il est urgent de créer des pôles d’intérêts non concurrentiels sur l’Agglomération et cesser les marchandages politiques et le saupoudrage d’intérêts.
Alternatives-Paloises - La Communauté d’Agglomération fait quand même de bonnes choses... Annie HILD - Bien sur. A son actif, le ramassage des ordures ménagères et la cuisine centrale sont deux belles réussites. Du côté de la culture, seule l’Ecole de Musique donne une entière satisfaction.
Je mettrai un bémol pour l’assainissement et surtout les indispensables transports car cela va se gérer en terme de coût de fonctionnement.
Alternatives-Paloises - Faut-il transférer plus de compétences à l’agglomération ? Annie HILD - Il apparaît nécessaire de faire un bilan de tous les transferts réalisés à ce jour et ainsi bien regarder du côté des économies d’échelle que l’on est en droit d’attendre.Alors, nous pourrons envisager le transfert de la voirie etc...
En résumé, tout ce qui n’a pas été fait reste à faire.
Alternatives-Paloises - En attendant une démarche de développement économique de la part de l’agglomération, que faîtes-vous de votre côté ? Annie HILD - La stratégie est d’apporter sur Idron, par rapport à sa situation géographique sur l’agglomération, et en fonction de l’existant, des compléments en terme de bassin de vie.
L’existence de voies structurantes permet d’envisager tant au Nord, qu’au centre, qu’au Sud de la commune, la mise en place d’entreprises non polluantes, mais apportant des services à la population et surtout « de l’emploi » (l’emploi, c’est le bonheur).
Je sens qu il y du tirage du coté des autres villes ne ne veulent pas lacher du fric pour qu une petite ville puisse avoir une plus grande ambition aussi je trouve que faire cuire son petit beefteck sur un petit feu dns sa petite poele et le mettre dans sa petite assiette doit etre résolu par une communauté de commune qui pourrait alors oeuvrer pour le bien commun j ose éspère que ce que madame HILD demande sera exaucée.