Retournons aujourd’hui à ARZACQ mais cette fois-ci pour visiter cette Bastide, dont au préalable OTIN va nous conter son histoire.
Cher OTIN nous vous écoutons nous relater un brin d’histoire d’ ARZACQ ...
" Anciennement ARSAC au recensement de Gaston Fébus en 1385 qui provient du nom latin ARSIUS augmenté du suffixe ACUM, le tout signifiant le domaine d’Arsius. Pourrait être une bastide fondée au 13/14ème siècle par l’administration anglaise compte tenu de sa situation stratégique aux portes du Béarn indépendant et à la croisée des voies commerciales et des chemins de pèlerinage de St Jacques de Compostelle. Un marché très achalandé et mentionné dès 1542 dans les textes de l’époque « lou mercat d’Arsac ». On y venait de loin pour acheter ses très réputés bœufs de travail . L’église du XIXème abriterait une vierge du XVIème que Louis XIII aurait apporté alors qu’il se rendait à Pau pour « soumettre » les béarnais de son père. Petite anecdote sur la tradition taurine d‘Arzacq : En 1774 on trouve dans l’article 4 du bail de boucherie que l’adjudicataire devra fournir un taureau pour la course de la St Pierre conformément à l’usage.
Précédemment vous ayant proposé de vous promener autour du lac d’Arzacq sur A@P, cet itinéraire ne vous est pas inconnu. En arrivant dans ce village béarnais vous trouverez une immense place entourée d’Arcades, dont parle tous les guides touristiques, il vous sera facile de vous y garer.
Vous ne trouverez aucun panneau vous indiquant la fameuse tour DU PEICH, c’est tout ce qui reste d’un château construit au 14ème siècle, elle se trouve dans la cour d’un café, comme moi vous demanderez l’autorisation au Patron du dit café de pouvoir entrer dans sa cour, afin de pouvoir découvrir dans son ensemble la fameuse tour, il est regrettable que des construction bien plus récentes y soient adossées. Les arcades abritent les entrées des maisons qui sont pour certaines très anciennes et forment cette Bastide, vous pourrez également visiter son église, et y découvrir une fort belle vierge à l’enfant. Aucune indication non plus pour trouver le fameux lavoir plus récent. Pour obtenir des renseignements il vous faudra les demander aux habitants, il y a là une lacune que le Conseil Général, et, les Mairies pourraient combler : des petits panneaux rustiques (en bois) identiques à ceux qu’on trouve souvent pour signaler une manifestation feraient l’affaire, sinon au milieu d’une place un panneau avec des flèches indiquant la direction des sites, il suffirait de ce placer contre ce panneau et de regarder la direction de la flèche.
Pour nous rendre à Arzacq, nous avons emprunté depuis Pau, direction Rte de Bordeaux, puis au quartier Lartigue, la route de Lescar (à la gendarmerie prendre à droite la route de Sault de Navailles (D 945), puis après quelques Kms, bien après Mazerolles, sur la droite la D 946), direction Château de Morlanne, cette route vous mènera à Arzacq.
Comme à mon habitude laissez moi vous souhaiter une très bonne promenade, dans cette belle campagne de notre Béarn.
Merci Michou64 et Otin de cette agréable promenade. Arzacq est effectivement une bien jolie bastide et j’y ai de bons amis.
Mais n’oublions pas que la municipalité y organise régulièrement la torture et la mise à mort de taureaux sous couvert de fête populaire. Pour cette seule raison d’éthique, nous devrions boycotter Arzacq et tout reportage la concernant.
C’est bien, le "brin d’Histoire", en ce joli mois de Mai. De plus, ça donne l’envie de relire la BD mythique de Moëbius (alias Jean Giraud) ARZACH, parue dans Métal Hurlant en 75. Changeons d’époque et de planète, l’essentiel étant de se promener. C’est dimanche.