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Poursuite |
14 mai 2009, par Bruno
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Je souhaite compléter mon propos, puisque AP me fait l’honneur de sa une, pour un simple commentaire envoyé pour un autre sujet.
Je voulais dire donc que je crains souvent que nous pensions selon des schémas qui ne sont plus d’actualité, ou ne le seront plus bientôt. Il est difficile d’anticiper les prochains mois, les prochaines années ; le choc systémique que connait l’économie mondiale depuis l’été 2007, que la France subit depuis septembre 2008, nous ignorons où il nous mène. Nous ne pouvons encore percevoir dans quel contexte global demain Pau évoluera.
Seuls les naïfs croient encore que tout rapartira, comme la banque et le gouvernement le répètent, comme avant.
La manne publique qui se déverse plus encore à Pau qu’ailleurs en France va se réduire, les rentes également, de fortune ou de situation, tant la crise a gonflé des déficits qu’on savait à long terme intenables. On ne sait où s’arrêtera la désindustrialisation que nous observons déjà dans les bassins de Lacq et Arudy-Oloron. Imaginons le départ de Total, de Turbo, et bienvenu en Lorraine après la sidérurgie. A Hagetmau dans les Landes voisines, dans l’industrie du bois et l’agro-alimentaire la destruction de 800 emplois, pour une population de 4500 habitants, est en cours de se réaliser, que nul là bas ne pouvait imaginer quelques années plus tôt. Le projet de la porte des Gaves, passé les équipements publics que l’on sait, est à l’arrêt : aucun projet privé ; la source de l’argent facile est tarie et il est urgent d’attendre pour la Mairie, qui n’a pas le choix. La FNAC songe à partir de la ville. L’investissement privé est devenu prudent, qui faisait n’importe quoi, notamment dans l’immobilier - voyez en Espagne. La réforme universitaire pénalisera les petites universités, comme la paloise dont je suis diplômé. De même la réforme hospitalière favorisera les plus grands ensembles. Dans l’Armée, il est est envisagé de transférer une part des hélicoptères de l’ALAT d’Uzein vers la Gironde, et peut être de fermer les archives à la Caserne Bernadotte. On parle de fermer aussi le Haras National de Gelos. Il est vain enfin d’espérer le barreau Pau-Tarbes de la future LGV, déjà retardée pour cause de... difficultés de financement.
Et je ne parlerai pas des échecs et des gabegies locales que les palois savent déjà, mais dont on peut être sûr maintenant qu’elles ne dureront pas.
Les rencontres du Cinéma français, ça fait plaisir bien sûr, énormément à quelques uns, et ça offre une belle façade, comme le Grand Prix, le Jaï Alaï, l’Elan, et même la Section Paloise ; ça raporte un peu oui, mais ça coûte beaucoup à tous et au final on a une ville comme un village Potemkine. Lourde à entretenir, sans avenir, sans perspective.
NDA : un village Potemkine, (du nom du Maréchal, qui donna aussi ce nom à un Cuirassée de Marine, qui le donna ensuite à un film), ce sont de belles et prospères façades qui masquaient le dénuement et la paupérisation des campagnes russes, pour plaire à l’Impératrice Catherine II de Russie lorsqu’elle prennait le train, comme les décors des studios d’Hollywood et de Cinecitta, qui sont pour les besoins du spectacle.
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14 mai 2009, par Contribuable Palois
Bruno, t’es tu relu ? avec ce
pour plaire à l’Impératrice Catherine II de Russie lorsqu’elle prennait le train,
l’orthographe (un peu) et cet anachronisme (énôôôrme) du train qui roule dans la steppe ! Catherine est morte au 18ème siècle
Mais à Pau il faut rarement s’inquiéter des propos définitifs entendus ; ça permet de vivre en attendant la baisse des impôts.
Désolé
14 mai 2009, par Bruno
Mes humbles excuses : Catherine ne voyageait pas en train
lorsqu’elle traversait la steppe. La facilité du commentaire m’emballe parfois, et on prend trop l’habitude du correcteur, pour l’orthographe, que lorsqu’il fait défaut, il nous manque.
Mais pour les impôts, je crains que l’avenir ne nous réserve rien de bien et qu’il nous faudra bien vivre malgré eux.
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14 mai 2009, par cordebrume
le réveil est toujours en avance sur l’éveil.
Bruno, je crois que tu es sur le propos très pessimiste. N’oublie pas que - partout - confronté à une situation alarmante l’homme rebondit. Avant le pétrole la région était quand même florissante, sur le plan de l’emploi, de la démographie, de l’économie basée sur les ressources naturelles très recherchées : élevage, textiles, bérets, couvertures, chaussures, bois et meubles, agriculture, alimentation, travail des métaux, ..sans oublier bien sûr l’aviation, l’armée et son environnement. Demain nous aurons d’autres applications à condition que la ville ne devienne pas une concentration d’emplois administratifs et de fonctionnaires. Tout le monde sait que se sont des activités qui n’apportent aucune créativité, seulement du pouvoir d’achat et de l’emploi local ce qui est très bien aussi, à condition que les proportions restent acceptables. Maintenant créer des emplois artificiels via les associations sportives et autres "jolis coeurs" doit S’ARRETER. Il faut faire des économies en URGENCE, évaluer la nécessité de chaque emploi créé, si nous ne voulons pas atteindre l’asphyxie financière. La ville doit faire venir des ressources de l’extérieur et non consommer les siennes en autharcie. Je sais que mes propos vont faire hurler mais je les maintiens tout en restant optimiste car PAU et la REGION ont des atouts qu’il faut mettre en valeur sans corporatisme ni égoïsme primaire.
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14 mai 2009, par Peyo
Cordebrume dans son délire Avant le pétrole la région était quand même florissante, sur le plan de l’emploi, de la démographie, de l’économie basée sur les ressources naturelles très recherchées : élevage, textiles, bérets, couvertures, chaussures, bois et meubles, agriculture, alimentation, travail des métaux, ..sans oublier bien sûr l’aviation, l’armée et son environnement
Où a-t-il péché cela ? avant le gaz de lacq le Béarn était plutôt défavorisé sur le plan de la propérité ! c’était une période sans chômage, mais la pauvreté était indéniable dans toutes nos campagnes. Même 60 ans après j’en garde le souvenir. Parler de période florissante comme le fait Cordebrume montre la parfaite ignorance du personnage, voire la malhonneteté intelectuelle.
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14 mai 2009, par cordebrume
rappel pour Peyo
Avant de raconter tes souvenirs...demande les statistiques des emplois salariés à l’INSEE - années 1960/2008 - dans les villes comme Oloron, Mauléon, Nay, Orthez, Navarrenx, et je passe sur les autres plus petites qui rassemblaient presque tous les corps de métiers. Certes j’ai commencé à travailler 55h par semaine et c’était normal mais il y avait plus de joie qu’aujourd’hui. Alors je suis désolé mais je maintiens CE QUE JE DIS. A Oloron il y avait plusieurs milliers de salariés dans les activités annoncées (j’ai même oublié de citer les fabriques de couvertures et de tissage) Que reste-t-il ? je peux en citer quelques unes de ces entreprises (Carçabal, Laulhère, Lartigue, Mondine,... que reste-t-il ) ? . Alors ce qui gène est quand même la réalité. Avant c’était mieux. je ne parle pas de chomage, il n’y en avait pas et la solidarité existait. Bravo le modèle 1981/2000 . Cher Peyo la malhonnétété (ou l’oubli volontaire) est de ton coté.
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15 mai 2009
Cordebrume, tu "réponds" à côté. Quasi plein emploi et prospérité ce n’est pas la même chose
> Poursuite
15 mai 2009, par cordebrume
nostalgie
Je ne suis pas d’accord car le plein emploi (sans rabais comme aujourd’hui) c’était la liberté et le Bonheur malgré tout. Une autre époque certes, mais tout avait sa valeur : le travail ; le dîplome, la famille, la solidarité, le respect, la police moralisatrice et peu répressive au premier degré, la loi, la fête, la solidarité, les conventions collectives, la patron, l’humanité, et je peux encore continuer sur le positif...mais aussi il n’y avait pas de voitures (peu) l’argent était respecté, la tradition et les plaisirs simples étaient présents partout, C’est vrai que les générations étaient solidaires et le racisme n’existait pas sauf contre "les voleurs de poules". Eh oui, j’ai connu et c’était simple mais bon ! Je revendique la cheminée qui accueillait toute la famille l’hiver avant d’aller se coucher dans un lit chauffé à la bouillotte.... ceux qui n’ont pas connu ne peuvent pas savoir que l’eau chaude ne sortait pas du robinet. Mais c’était le Bonheur vrai.
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16 mai 2009, par bilou
Cordebrume,
tu me mets la larme à l’œil.
tu me rappelle ma jeunesse(même si je suis plus jeune que toi, hi,hi,hi)je l’ai vécu et j’avoue qu’a cette période on se foutait complètement du nasdac et du CAC 40 de TFI ou de la TNT,l’essentiel était de partager les moments en famille ou avec les copains, les voisins, etc....
que cette société est devenue conne, le pire c’est que par nos actions on contribue a sa dépravation.
que veux tu : nul n’est parfait en ce monde
> Poursuite
16 mai 2009, par cordebrume
peut-être
Bilou tu m’est sympathique mais je ne comprends pas ta vision du monde, explique simplement sans animosité.
> Falsification
15 mai 2009
Oser mettre sur le même pied le coût des rencontres du cinéma français et les tonneaux des Danaïdes que sont le grand prix, Jaï Alaï, l’Elan et la SP démontre le manque total de sérieux de cette contribution.
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Agonie |
14 mai 2009
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On apprend aujourd’hui que les Rencontres du cinéma français, un des très rares événements culturels intéressants de Pau, sont mortes et enterrées.
Un grand bravo aux décideurs Palois !
Pau se dirige de plus en plus surement vesr sa fin...
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> Agonie
14 mai 2009
Vous dégainez bien vite ! Qu’est-ce qui est en cause ? Les décideurs, ou bien l’amateurisme des organisateurs ?
> Agonie
14 mai 2009
Bien entendu chacun va se renvoyer la balle. Ce qui est important, quelles que soient l’historique et les responsabilités de départ, c’est que la ville de Pau a laissé mourir cette manifestation. Gageons que s’il s’était agi d’un événement plus juteux, avec retombées commerciales à la clé, cela ne se serait pas produit.
> Agonie
14 mai 2009
Regardez la colonne de gauche de la page d’accueil d’A@P (par ailleurs excellente et très utile) :
Sur 17 événements annoncés, il n’y en a que deux qui se tiennent à Pau. Voilà qui résume on ne peut mieux le déclin culturel de notre ville.
> Agonie
14 mai 2009
Heureusement il y a enfin le jour !
> Agonie
15 mai 2009, par HBC
les rencontres du cinema : cout 120 000euros et a la cle 6000 entrees dont pratiquement la moitie sur invitation. Une grande part des entrees a ete faites par un blockbluster qui de toute maniere serait passe au Melies qui rappelont le vit egalement avec 120000 euros de subvention et realise a ma connaissance 100-120000 entrees annuelles.
les rencontres du cinema : a ce jour, je ne pense pas que le moindre bilan financier n’ait ete produit contrairement a l’engagement initialement donne et contrairement a ce qui est obligatoire pour toute association.
Le non renouvellement de la subvention montre peut etre qu’a Pau une page est en train de se tourner et qu’une croix est definitivement faite sur l’epoque La barrere ou on saupoudrait de subventions un peu tout et n’importe quoi.
J’espere d’autre part que l’equipe municipale en place en finira avec cette place demesuree accordee par la ville au sport spectacle. Le refus d’accorder 200000 euros supplementaires a la section le laisserait supposer. Nous verrons bien quelles decisions seront prises avec l’elan et le grand prix de Pau dont on connait enfin le cout reel.
> Agonie
15 mai 2009, par Bernard Boutin
HBC,
Pourriez-vous me confirmer les montants des subventions 2007, 08 et 09 pour le Mélies, les Rencontres et Hestiv’Oc ?
Merci.
> Agonie
15 mai 2009, par bilou
le grand prix de Pau dont on connait enfin le cout reel.
dit nous quel est cout réel (le cout CCI ou l’estimation officieuse Patous Palois).
on utilise la même méthode d’évaluation que lors des manifestations ( police ou syndicat)
ce qui intéresse le contribuable, c’est de connaitre le cout réel.
a ce jour,c’est le flou le plus complet.
c’est à la mairie de Pau de faire preuve de transparence.
es-ce trop demander pour se faire sa propre opinion ?
a partir de cette réponse les Palois pourront exprimer leur position, pour ou contre.
> Agonie
15 mai 2009, par Perplexe
"La République"et "L’Eclair"on écrit cette semaine 1,9 million d’euro(sans s comme il se doit)de subvention + salaire des employés municipaux (personnel détaché pour l’organisation et personnel techniques)ça doit pas tomber loin de 2.5M€ soit 2 fois le chiffrage CCI !
> Agonie
16 mai 2009, par bilou
en septembre, le lendemain de la foire expo de Pau, la république annonçait le record d’entrée battu, alors que la veille le comité de la foire annonçait devant les exposants une baisse de fréquentation de -30%.
alors, les chiffres de la presse paloise ?
> Agonie
16 mai 2009, par cordebrume
Ne sori pas NAIF c’est normal comme pratique et ça profite à tout le monde..
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> Internautes, êtes-vous si sur où nous allons ? |
14 mai 2009, par Autochtone palois
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Oui, il faut réduire la voilure et sortir les rames. Bruno voit juste.
Qui connait un peu l’histoire économique de Pau sait que le temps du "climatisme" est définitivement révolu et que des opportunités de croissance économique ont été manquées.
Pau doit jouer la qualité de la vie, au sens très large, basée sur une démarche "développement durable" : harmonie entre économique, social/culturel et environnement.
Nous aimerions que cette vision soit perceptible dans les actions de la mairie. Avec en particulier quelques échéanciers pour les projets.
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> Internautes, êtes-vous si sur où nous allons ? |
14 mai 2009, par cordebrume
la bonne vsta |
Y aurait-il une bonne prise de conscience des problèmes actuels da la part de Bruno ? C’est ça la lecture solidaire...
Et pour le prouver j’invite tout lecteur à consulter : http://www.brandalley.fr
Vous y trouverez confirmation de tout ce qui gène certaines personnes et satisfont les "nuls". Accueil, prix, qualité, actualité...tout y est. Il n’y a que pour les coupes de cheveux que c’est pas au point encore.
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> Internautes, êtes-vous si sur où nous allons ?
14 mai 2009, par Vval
Cordebrume "Accueil, prix, qualité, actualité...tout y est" et oui tout y est, le nouveau commerçant est excelent ! le seul incoveniant( ou pas) il ne parle pas ; on ne sait pas ou il est, on ne sait pas où il paye ses taxes, il ne rouspete jamais et il est toujours là, nuit et jour pour vous "servir" les autres n’ont qu’à bien se tenir ou disparaître parce que lui il est toujours moins cher et plus performant.
> Internautes, êtes-vous si sur où nous allons ?
14 mai 2009, par pehache
Vval, le problème est que l’attractivité d’internet ne se résume pas au seul prix.
Expérience vécue à plusieurs reprises : impossibilité de trouver à Pau du matériel un peu spécifique. Les commerçants visités ne font pas, et plus embêtants ne peuvent pas commander car ça sort de leurs réseaux de fournisseurs habituels. Résultat, internet est le seul moyen de se le procurer.
Autre cas de figure : tout en restant dans des produits relativement courants, on a une idée bien précise de ce qu’on veut, mais pareil on ne le trouve pas dans les boutiques. Trouver quelqu’un qui acceptera de vous le commander n’est pas toujours évident : certains le font, d’autres préfèrent perdre la vente (et les plus pénibles tentent de vous refiler ce qu’ils ont en stock, même si ça ne répond pas complètement au besoin exprimé). Résultat là aussi : on finit sur internet.
Alors moi je ne dis pas que c’est simple pour les commerçants, pas du tout. Mais que c’est erreur de penser que la concurrence d’internet se joue exclusivement sur les prix.
> Internautes, êtes-vous si sur où nous allons ?
14 mai 2009, par Vval
Internet n’est pas un concurrent, c’est un complement ! Mais on ne peut demander a un commerçant de vous fournir ce que vous ne trouvez pas ailleurs : le mouton a cinq pattes, fourni au même prix par tout et dire qu’il est cher sur les produits de base et de s’aligner sur une forme de distribution moins gourmande en frais de fonctionnement. A une autre époque une enseigne automobile disait "NOUS NE FAISONS QUE CE QUE NOUS POUVONS FAIRE AU MEILLEUR PRIX"aujourd’hui les concurrents ont presque disparu et on paye tout au plus cher.
> Internautes, êtes-vous si sur où nous allons ?
14 mai 2009
Cordebrume vous vous trompez en ce qui concerne le coiffeur : Vous pouvez trouver sur Internet des adresses de coiffure à domicile, y compris à Pau.
> Internautes, êtes-vous si sur où nous allons ?
14 mai 2009, par cordebrume
Vous avez raison mais je vais chez mon coiffeur de quartier car les artisans sont des pros et des "gens de services". Même si on peut les contacter via internet, je ne suis pas encore incapacitant moteur.
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