Situé
face à l’entrée du Château, ne manquez pas de pousser l’imposante porte
( à gauche de la boutique de souvenir) qui vous permettra de pénétrer
dans le porche de la "Maison Sully".
Vous découvrirez un très beau escalier de marbre, un sol "rare" en galets du gave et une très belle décoration au dessus de la porte. Vous trouverez un panneau généalogique de la famille DE PEYRE, ainsi que quelques renseignements repris ci-dessous : "... Depuis sa construction probablement au début du XVIIe siècle, cet hôtel de PEYRE est toujours resté dans la même famille. Depuis 1802 il a été l’héritage de la fille ainée. Alexandre DUMAS a puisé dans l’héritage des PEYRE pour trouver les personnages des "TROIS MOUSQUETAIRES" ... La partie centrale est la plus ancienne, probablement fin du XVIe, les pavillons de chaque cotés ont suivi très rapidement. La salle des gardes et la cuisine sont maintenant le restaurant "BELLE DEMEURE". Les réserves d’harnachements et le grenier à foin sont occupés par le magasin de souvenirs.
Les écuries se trouvaient dans la cour. Au 19e siècle des aménagements pas toujours heureux comme le changement de la cheminée ont été faits. A partir de 1920, l’ hôtel a été transformé en appartements, les décorations du grand salon, les boiseries et les tapisseries enlevées. Il ne reste des décorations du 18e que les boiseries et la cheminée de l’ancienne salle à manger, qui sont dans la partie privative."...
Mes recherches m’ont permis de trouver sur le site de l’Office du Tourisme de Pau qui indique : "Au n° 2, la Maison Peyré, parfois appelée “de Sully”, un hôtel particulier du XVIIe... Et également : "Surtout, caressez le basset : le heurtoir de la maison Peyré est réputé porter bonheur ". Je l’ai photographié ce heurtoir dont la beauté ne m’avait pas échappé, ainsi que l’imposant portail d’entrée.
Maintenant OTIN parlez nous de cette demeure :
"C’est un hôtel particulier construit au 17 ème siècle par la famille noble Peyré dont on trouve les armes sur le blason conservé à l’étage et qui est le seul qui ait survécu au martelage des "sans culottes" palois lors de la révolution de 1789. Au rez de chaussée est conservé un sol constitué de petits galets du gave dit "en noyaux de pêche", une technique de pavage qui fut abandonnée au 18/19ème car elle était trop inconfortable pour le roulage des voitures et très glissante pour les chevaux. Une légende est attachée au magnifique heurtoir qui équipe la porte d’entrée ; elle dit que le chien basset qui y est représenté avait des vertus magiques et qu’il suffisait de l’effleurer de la main pour guérir du mal d’amour... Elle dit, aussi, qu’une main anonyme est venu l’enlever lors de l’occupation allemande pour venir ensuite le remettre en place dès la libération de Pau, comme si elle avait voulu le mettre à l’abri de cette souillure."
C’est une visite que je vous recommande, et vous pourrez ensuite cheminer dans ce quartier, et visiter les nombreuses ruelles, tranquillement puisque c’est une zone piétonne.
- par MICHOU64/OTIN
P.S. : Pensez à avoir avec vous une lampe de poche, ceci vous facilitera la lecture de la généalogie de la famille "DE PEYRE" car l’imposante suspension du porche ne diffuse qu’une faible lumière.
A voir aussi sur : www.cap-pau-pyrenees.com une visite audio guidée de Pau qui n’est pas inintéressante même si
parfois elle prend quelques libertés avec l’histoire et surtout la
prononciation des expressions du terroir.