Synopsis : Vivant seul avec sa mère, un ado n’arrive pas à sortir avec les filles, bien qu’il soit sollicité par celles ci. Mais tout arrive, et bien qu’il soit épris, ce vantard n’arrive jamais à conclure...

Sympathique, ce petit film, pas prétentieux du tout et habilement réalisé, qui fait son miel de la pérennité des réactions des adolescents garçons et filles quand l’apprentissage de la vie sexuelle commence à les travailler sérieusement.
Bien sûr, il y a des longueurs et quelques maladresses, mais cela fait partie du jeu et ne rendent que plus crédibles tous les avatars amoureux de cette cour de collège où se nouent des idylles maladroites et cocasses.
Acné et appareils dentaires, cheveux longs ou courts forment l’éternelle dramaturgie de ces approches hésitantes, avec en vedette, les baisers malhabiles et gluants et les petites jalousies qui pimentent ces débuts d’existence. C’est bien vu, allègre, au fil de séquences traditionnelles mais analysées de façon crédible même si quelques mots prononcés par ces grands dadais de la bande des quatre ont échappé à mes vieilles oreilles.
Remarquables et authentiques les jeunes comédiens dont le rôle principal dédié à Vincent Lacoste est très vraisemblable style Bernard Menez à 14 ans affublé d’une mère farceuse en la personne de l’excellente Noémie Lvovsky.