Son livre s’intitule : "Petit traité sur l’immensité du monde" collection poche.
Résumé de l’auteur, pioché sur le Net : "Pour ralentir la fuite du temps, Sylvain Tesson parcourt le monde à pied, à cheval, à vélo ou en canot. Dans les steppes d’Asie centrale, au Tibet, dans les forêts françaises ou à Paris, il marche, chevauche, escalade aussi les monuments à mains nues. Pour mieux embrasser la terre, il passe une nuit au sommet de Notre-Dame de Paris, bivouaque dans un arbre ou sous un pont, construit des cabanes. Cet amoureux des reliefs poursuit le merveilleux et l’enchantement. Dans nos sociétés de communication, il en appelle à un nouveau nomadisme, à un vagabondage joyeux.
Ce petit traité sur l’immensité du monde est un précis de désobéissance naturaliste, une philosophie de poche buissonnière, un récit romantique contre l’ordre établi."
Et qui refuserait de suivre un homme qui nous livre cette définition : "La géographie, la plus belle des disciplines ; elle se tient au carrefour des connaissances, elle demande à l’histoire le nom de l’armée qui a abreuvé la vallée de son sang. Elle demande à la géologie de quelle pierre se nourrissent les murs de l’abbaye construite sur un piton et demande à la géomorphologie d’où vient ce piton, elle demande à la paléoclimatologie depuis quand le vin peut se cultiver sur le coteau, à la palynologie ce qu’on faisait pousser dans les jachères d’aujourd’hui, à la toponymie de révéler ce dont même les plus anciens ne se souviennent plus, à la topographie la raison pour laquelle la ruine d’un donjon féodal se trouve là où elle est. Une fois recueillies les indications, elle offre sa vision, dévoile ce que les forces naturelles ont fait subir au substrat puis ce que l’HOMME LUI A INFLIGE. Elle offre les clés qui ouvrent le paysage à la compréhension. La géographie, c’est quand la lumière se fait..."
Que ferons-nous au mois d’août, ma Bien-aimée ? Nous reprendrons la route, celle de nos amours, tu sais, celle où l’on se perd pour comprendre la nature humaine, comprendre que la dignité de l’homme passe par le respect du monde, de tout ce qui compose le monde, le chant du monde.
Grand merci à miss Doudou pour sa contribution indirecte (faire connaitre cet auteur à des incultes dans mon genre).
Sarko va te répondre....la promenade c’est terminé de midi à minuit. Un vrai coup de coeur Carla ! Elle m’impose même une sieste, tes clients le souhaitent me dit-elle ! Salut Angela ce sera alors pour plus tard.