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Votre commentaire
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> Le sport, un rôle fédérateur... |
13 décembre 2005, par pehache
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Un rôle fédérateur, oui sans doute. Mais d’abord celui que l’on pratique. je ne suis pas sportif, mais le lien social se tisse à mon avis plus sûrement dans les clubs amateurs qu’autour de club professionnels (sauf quand ces derniers sont issus de longues traditions populaires, ce qui est peut-être le cas de l’EB).
De plus, l’aspect fédérateur des grands clubs professionnels tient quand même à un côté "jeux du cirque" incontestable. Les jeux du cirque, pourquoi pas, mais il faut garder cela à l’esprit au moment de mettre en perspective les montants des subventions par rapport aux autres besoins locaux. Et 2M€ par an je trouve personnellement cela cher payé, s’ajoutant de plus aux coûts d’infrastructures pour ces sports professionnels.
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> Le sport, un rôle fédérateur... |
10 décembre 2005, par Bernard Boutin
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Bernard Salsé,
Tout à fait d’accord avec votre approche. Le sport est fédérateur.
Il faut cependant une limite aux disciplines aidées. A Pau, il y en a trop et ceci se fait au dépens de cela.
Rappel : l’état lamentable des Halles de Pau, le manque criard de parkings au centre, le commerce malade, le patrimoine immobilier en ruine, la voirie.
La subvention de 400000 euros votée par PAU pour la Section en octobre, si je ne me trompe pas, n’avait pas lieu d’être puisque la Section dépend de la CDA !... Histoire de reparler de la méthode. Cela s’est fait au dépens de notre quotidienneté...
Par contre, il est clair qu’à vouloir supporter trop d’équipes, on tombe dans la médiocrité. Nous n’avons pas les moyens de financer suffisament chacunes d’entres elles.
Les palois ne rèvent que de vibrer pour une équipe qui gagne. Pour cela, il faut que les financements le lui permettent.
Le choix n’est peut-être pas moins d’argent, mais surtout qui voulons-nous voir "gagner" (car il lui faudra plus d’argent) ?
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> Le sport, un rôle fédérateur...
12 janvier 2006, par Daniel Sango
Le sport professionnel et les subventions publiques
Votre petit article a le mérite d’attirer l’attention sur la manière dont est dépensé l’argent public. Il est certain que la complexité du fonctionnement des organismes territoriaux empilés les uns sur les autres ne permettent plus au citoyen de comprendre « qui fait quoi ? » et « combien ça coûte ? » (commune, intercommunalité, pays, département, région, état, europe, chacun y va de sa subvention mais au final, c’est toujours le citoyen qui paye)
Est ce que l’habitant de Lescar sait qu’il paye (et combien) pour les joueurs professionnels de rugby et de basket de Pau ?
Et encore, votre analyse est incomplète car le Conseil Général subventionne lui aussi ces équipes, et peut être aussi la Mairie de Pau, et peut être aussi ...
Pour être complet, il serait nécessaire de cumuler ces aides directes, ou indirectes (qu’en est il des installations sportives utilisées par ces professionnels ?) dans le temps.
Au delà de cette opacité il reste une question claire : le contribuable doit il subventionner des joueurs professionnels ?
Le sport professionnel est un spectacle, et les acteurs perçoivent des salaires très (trop ?) élevés. La démarche s’inscrit dans le « marché » du spectacle. Pour simplifier, les acteurs récoltent un salaire en ligne avec leur capacité à remplir les salles (ou les stades) Si la prestation est bonne, ils en retirent les bénéfices, comme toute entreprise.
Faut il que les entités territoriales soient des sponsors, comme les entreprises, pour en récolter une « image » ? Cela est discutable, d’autant que les motivations fiscales des entreprises sont bien différentes et que la quantification des résultats n’a jamais été faite.
Et le rôle fédérateur ? Il est loin le temps où la Section Paloise recrutait exclusivement en Béarn ! Evidement, à cette époque l’identification, « l’esprit de clocher » allait de soi, et les quelques subventions ou facilitées étaient plus des indemnités qu’un complément à un salaire de star.
Et nos amateurs, bien béarnais eux ? La comparaison entre le montant ramené à chaque professionnel et à chaque amateur serait sans doute très édifiante...
A une époque où une grande majorité des citoyens vit dans des conditions difficiles, la subvention par les deniers publics de joueurs professionnels déjà grassement payés paraît anormale, voire indécente. Il existe de nombreuses autres priorités, qui sont bien elles dans le cœur des activités de ces entités, qui ne sont sans doute pas satisfaites. Et si c’était le cas, le sport amateur serait bien heureux de récupérer une partie de ces fonds.
Daniel Sango
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