C’est un mouvement de révolte contre ce que je croyais être la prochaine disparition de la Villa Nadine, rue Louis Barthou à Pau, qui m’a fait me tourner vers Alternatives Paloises. Je connaissais cette newsletter pour la lire régulièrement dans sa presque intégralité, toutes les semaines. Et j’ai trouvé là qu’il y avait un support qui, par son style et les choix de ses sujets, me semblait être porteur. Le résultat a été bon dans la mesure où diverses réactions se sont exprimées. Des explications ont été données ou plus précisément des justifications ont été fournies sur un projet qui était resté jusqu’alors volontairement bien peu expliqué aux palois.

Mon entrée dans cette parution était faite parce que j’y avais trouvé une utilité. Pour autant, je ne suis pas un adepte inconditionnel de la démocratie participative qui me semble ne définir qu’un concept et pas du tout une démarche réalisable. On ne peut en effet sur tous les sujets donner la parole à tous. Ou alors il faudra sélectionner les sujets sans pouvoir définir les critères de ces choix et sélectionner les citoyens intéressés ou pas par les questions. Difficile voire impossible. Faisons confiance à nos élus, ils sont là pour çà mais ils doivent être de temps en temps surveillés.

La démocratie possède cette faiblesse que les politiques doivent en tout temps plaire plus que satisfaire pour assurer leur pérennité. La nuance est d’importance. Il se trouve aussi que parfois (rarement d’ailleurs) leur intérêt personnel n’est pas absent de leurs préoccupations.

Alternatives-Paloises a l’ambition, très honorable, de rappeler où se situe le bon sens. Il s’agit d’une démarche difficile qui impose une définition bien précise de l’objectif à atteindre. Le but est-il toujours atteint ? Les décideurs tiennent-ils toujours, souvent, parfois, compte des avis des poils à gratter que nous sommes ? Je n’y répondrai pas moi-même ce serait trop prétentieux.

Le choix des sujets n’est pas toujours facile entre ceux qui vous emportent et ceux qui ne vous motivent pas vraiment ; il faut oser se lancer. Le seul moyen de savoir l’intérêt suscité sont les réactions du forum ouvert à tous. Parfois il est enrichissant parfois il est alimenté par des écrivassiers plus soucieux de polémiquer que d’apporter des éléments nouveaux à une réflexion ou un débat. Dommage, mais nous savons bien que cette faiblesse n’est pas celle d’A@P.