Voilà sans doute une place qui porte bien son nom : elle tinte comme une poche vide. Pour la mettre en valeur, planter des baobabs, lâcher quelques singes, quelques perroquets, creuser un grand bassin (pour les crocodiles du gave), bref faire quelque chose pour sauver l’indigène palois de la déprime. Ah ! descendre le canal Heid en pirogue, un rêve d’enfant dans ce cauchemar d’automobiles qui fluctuent, place de la Mitraille.
Cette place de la Monnaie, c’était autrefois le "camp batalher", le champ de bataille où se pratiquaient les duels, sans mitraille, à l’épée.
C’était aussi un lieu de repos pour les troupeaux qui transhumaient, comme aujourd’hui, mais ils n’y garaient pas leurs bus.
> Arpenteurs sans limites n°30 : place de la Monnaie, le revers de la mitraille.
28 octobre 2009, par AK Pô
C’est pour ça donc qu’on n’y trouve pas d’amoureux sur les bancs publics : les galants y vont uniquement pour conter fleuret.
> Arpenteurs sans limites n°30 : place de la Monnaie, le revers de la mitraille.
28 octobre 2009, par claudiqus
mais ...
un conte effleuré ne nous donne pas la fin de l’histoire ...