Comme un singe en hiver, l’envie de descendre ce Yang Tsé Kiang qu’est le gave de Pau pour rejoindre A. Blondin sur la côte m’a prise. Y faire un peu l’Européen buissonnier en compagnie de monsieur Jadis, revoir les enfants du bon dieu en gardant l’humeur vagabonde, et me rappeler ce passage magnifique :
" aux Indes, ou en Chine, quand arrivent les premiers froids,on trouve un peu partout des petits singes égarés là où ils n’ont rien à faire. Ils sont arrivés là par curiosité, par peur ou par dégoût. Alors, comme les habitants croient que même les singes ont une âme, ils donnent de l’argent pour qu’on les ramène dans leurs forêts natales où ils ont leurs habitudes et leurs amis. Et des trains remplis d’animaux remontent vers la jungle."
("un singe en hiver", Antoine Blondin, oeuvres complètes, éd. la table ronde 1988).Le tour de France attendrait patiemment la belle saison... A l’hotel Stella Maris, sirotant quelques verres avec la belle négresse de la gare de Biarritz, sonnerait le bonheur comme une cloche d’école tinte, récréative, au sortir des beaux jours.
Promenade toujours très agréable ce petit bout de côte, surtout à cette époque de l’année ! Ils sont vraiment bien lotis sur ces hauteurs ! Merci pour les photos toutes fraiches.
Tes petits singes n’ont pas laissé une miette sur le sable ! :D