Abonnement à la newsletter d'A@P

Votre email :

Valider
 

 

MA CAVALE de Cesare Battisti.

mercredi 13 janvier 2010


Correctif : la pièce sera jouée à 17 heures et non à 15h30 au Théâtre Saint Louis le samedi 23 janvier.

Avec constance et obstination, le journal Factotum a depuis longtemps apporté son soutien à l’écrivain Cesare Battisti dans cet itinéraire compliqué qui l’a conduit de la France qui l’avait accueilli, au Brésil où il s’est réfugié avant d’y être emprisonné.

L’actualité récente a remis Cesare Battisti à la une des journaux. L’Italie souhaitant récupérer ce symbole des années de plomb, quitte à le faire passer pour un criminel de Droit Commun, tandis que le Brésil se débat dans un dédale politico-juridico-constitutionnel, pour arrêter une position définitive sur le statut à accorder à Battisti, préalable au sort définitif qui lui sera réservé.

A Pau, où Cesare Battisti venait régulièrement et avait su se faire apprécier, la mobilisation a été immédiate dès son arrestation en février 2004. Diverses organisations politiques et syndicales, de nombreuses associations, des élus, et de simples citoyens se sont réunis au sein d’un Comité de soutien, (l’un des premiers à s’être crée en France), accueilli en son temps, au Kiosque.

Battisti est devenu à la fois symbole et bouc émissaire de causes multiples, complexes, sujettes à polémiques. son sort est aujourd’hui entre les mains du Président Lula mais quitter la prison où il se trouve depuis près de trois ans ne résoudra pas tous les problèmes, il aura besoin d’amis et d’être épaulé. A ce sujet il est aussi possible de signer la pétition brésilienne mise en ligne sur le site : http://www.petitiononline.com/btstlng/petition.html

La troupe bordelaise du Gai Savoir, vient de monter une pièce très forte et d’une grande sensibilité, à partir de son dernier roman : « Ma cavale ». C’est une belle et originale façon de parler de Cesare Battisti .
Organiser ce spectacle sur Pau et le faire suivre d’un débat serait l’occasion pour le Comité de soutien -Béarn- à Cesare Battisti de se retrouver et de le faire savoir à l’intéressé.
Factotum a pris les premiers contacts. Tous les partenaires, associations, organisations, personnes isolées, qui veulent soutenir et se joindre à cette initiative sont invitées à se faire connaître.

Contact : fac.totum(at)orange.fr, tél : 0559309030. 

Concrètement : le spectacle est prévu à Pau au Théâtre Saint Louis le samedi 23 janvier en matinée à 15 h 30 - Prix unique : 15 € - Réservation possible auprès de l’Association Presse Purée 2 rue des Dames de Saint Maur à Pau  
Le spectacle sera suivi d’un débat avec Fred Vargas qui a donné son accord sous réserve que l’actualité du moment ne l’appelle pas au Brésil.

A l’heure où l’on s’intéresse à certaines valeurs mises en débat autour de l’identité nationale, ce rendez-vous culturel et ce débat autour de Cesare Battisti devraient susciter une grande attention.



[ Imprimer cet article ] [ Haut ]
 
 
 
Votre commentaire



> MA CAVALE de Cesare Battisti.
23 janvier 2010, par Marc  

Je suis scandalisé de constater que le texte ci-dessus est repris tel quel sur le site officiel de la ville de Pau www.pau.fr (agenda).

En agissant ainsi, le Maire et le conseil municipal de Pau se rendent complices de criminels, d’assassins et de tous ceux qui font l’apologie de la violence.

C’est parfaitement inacceptable.

> MA CAVALE de Cesare Battisti.
28 décembre 2009, par Orphée  
Mensonges en-deçà des Alpes, et mensonges au-delà : Entretien d’Olivier Favier avec Fred Vargas sur « l’affaire Battisti »

On a bien le droit de juger comme on veut un livre d’exil écrit en français -- le premier qui ne sera pas une traduction ni écrit avec un francophone de langue maternelle par cet auteur de langue italienne --. Le reste, le jugement de valeur sur la personne pour délit de sale gueule, parce qu’on a avalé la désinformation orchestrée à son sujet depuis des années, sous le sceau de la sécurité internationale préventive du 11 septembre après coup, avec l’ingérence pressée du lobbying italien berlusconien alors partie prenante dans la Presse française et des marchés présidentiels, d’abord cela rompt avec le scepticisme qui caractérise la pensée de Montaigne, celle qui a honoré la libre pensée et l’insoumission chers à la culture du sud ouest et du sud, et de plus cela transforme en meute des personnes cultivées qui autrement se targueraient à juste titre de pouvoir énoncer des critères du bon jugement littéraire.

On ne devrait pas reparler ici de Polanski, tant il n’est pas souhaitable de déterrer les malentendus et le populisme peu honorables et l’obscénité de l’expression de nos malaises domestiques, dont son traitement interactif a fait l’objet... Mais, on peut tout de même commencer par faire remarquer l’amalgame des mauvais, qui rappelle la fable de La Fontaine apprise à l’école comme un exemple de raisonnement à ne pas suivre : "si ce n’est toi c’est donc ton frère" -- car cela constitue des boucs émissaires.

On peut donc poursuivre sur Polanski avant de revenir à Battisti, histoire d’éclairer l’horizon de la différence qui pourrait permettre de distinguer le cas du second, ce n’est pas le sujet mais puisque décidément on revient aux sous entendus nourris par la rumeur, alors il y a encore à dire sur la désinformation, selon laquelle il n’aurait pas été jugé et réprimé pour le viol (il fallait donc qu’il aille purger sa peine) alors qu’il le fut.

L’affaire du viol par Polanski est réputée jugée et la peine purgée dans l’énoncé même de la demande d’extradition américaine à la Suisse, attribuant le mandat d’arrêt international à des "relations sexuelles illégales avec une mineure" (sans plus de détail). Il s’agit en effet d’une accumulation délictueuse après avoir purgé prison caution et dédommagement à la victime pour le viol, par l’effet de laquelle il allait être de nouveau jugé non pas pour la violence commise mais pour irrespect de la loi, au moment où il a fui pour échapper à un second emprisonnement (qui put être celui-ci définitif). Il a enfreint la loi américaine (en l’occurrence la loi qui interdit d’avoir des échanges sexuels avec des mineurs -- même consentis entre eux et par les responsables légaux), alors qu’au même moment, en France, le mariage d’hommes adultes quelque fut leur âge avec des filles mineures d’au moins 15 ans était légal, et par dérogation couramment toléré jusqu’à l’âge de 14 ans en cas de gestation (dans la situation où aucune plainte pour détournement de mineur n’avait été déposée). L’inverse, la tolérance des relations sexuelles consenties entre des femmes adultes et des jeunes gens mineurs n’était pas prévue par la loi française -- juste pour dire le détail misogyne qui assortit globalement ces deux dispositions sexuées.

Les femmes n’ont pas besoin qu’on les protège, elles ont besoin d’être respectées, en égales hiérarchiques de la puissance de soi, à commencer concernant les pactes institués et idéologiques avancés par ceux qui prétendent les défendre.

Aux moralistes : dans le cas de Polanski il faut commencer par savoir balayer devant sa porte.

Quant à lui, délit de subversion de la loi redoublé par l’insoumission au juge (fuir au lieu de se présenter à son second appel)... c’est la question de la différence culturelle et institutionnelle entre deux pays, si cela est encore pertinent dans la société mondiale, l’un criminalisant globalement toute relation avec une mineure (USA) et plus fort que tout l’insoumission à la loi, l’autre pas (FR criminalise la violence elle-même plutôt que l’insoumission -- du moins à ladite époque, quand le devoir d’insoumission réduit à un seul individu face à l’injustice ou à l’infamie était inscrit aux droits de l’homme en annexe de la Vè constitution -- il n’a disparu qu’en 1989 -- alors que Polanski était déjà un citoyen français). Cela constituait une raison objective de pouvoir considérer comme juste le refus d’extrader dans le cadre des traditions du refuge politique selon les droits d’un pays d’accueil tel que le nôtre (où il fallut que la Suisse commençât par extrader la bête pour laisser notre pays prendre ses responsabilités face à la demande américaine)... Ceci n’est pas une opinion morale sur Polanski mais une information. Merci de ne pas confondre avec l’exposé d’un parti pris pour un violeur.

Concernant le sujet de l’article, Battisti et l’adaptation de son dernier ouvrage publié, assortis du lien pour signer la pétition rédigée par un écrivain et un journaliste brésiliens (connus pour la défense des libertés dans leur pays et pour l’un depuis la fin des années 60)... Je vais donner un lien qui remettra peut-être les pendules à l’heure -- si c’est encore possible après plusieurs années de travail de désinformation en profondeur -- pour conforter l’auteur de ce blog héroïque.

Pour découvrir le texte lié, il faudrait juste admettre que parmi les écrivains du Polar en France Vargas soit tout de même la plus reconnue en volume de lecture y compris par les amateurs éclairés, et attribuée des plus hautes récompenses du genre en Europe. Et donc, au moins cela pour ne pas la voir qualifiée de mauvais écrivain parce que le fait de s’intéresser au mal Battisti contaminerait toute littérature, même si l’on préfère autrement Guyotat (ce qui pourrait être mon cas comme je ne lis pas spécialement Beigbeder -- mais je n’ai rien contre).

  • > MA CAVALE de Cesare Battisti.
    28 décembre 2009, par Maximo  

    Quelle loghorrée inepte et insensée, quel mélange, quelle vanité

    On peut reprendre § par § vos inexactitudes, vos préjugés, vos amalgames, vos erreurs... ce serait trop long. Basta ya !!

  • > MA CAVALE de Cesare Battisti.
    28 décembre 2009, par Marc  

    Vous avez raison Maximo, ce texte est tellement inepte qu’on ne peut même pas le commenter.

    Il est toujours affligeant de lire la prose de petits bourgeois romantiques se livrant à l’apologie de criminels, alors qu’ils n’ont aucune idée concrète et personnelle de ce que représente vraiment le terrorisme.

  • > MA CAVALE de Cesare Battisti.
    28 décembre 2009, par Maximo  

    " ...quitte à le faire passer pour un criminel de Droit Commun "
    Pardon ? Et voudriez-vous expliquer ce qu’il pourrait être d’autre ? Et surtout, avant de sortir les grands concepts, vérifiez bien ce qu’ils signifient et à quels régimes ils s’appliquent...
    " A l’heure où l’on s’intéresse à certaines valeurs mises en débat autour de l’identité nationale, ce rendez-vous culturel et ce débat autour de Cesare Battisti devraient susciter une grande attention. "
    Ah ? Quel rapport ?? Moi, je rapprocherais plutôt les agissements de ce monsieur de ceux d’un certain R. Polanski. Et j’appellerais à méditer sur la valeur rédemptrice du temps, ma fois, pourquoi pas ?

    Mais surtout, ne pas se tromper de sujet !! Ce serait faire injure à mon fond non violent et à mon bulletin de vote.

  • > MA CAVALE de Cesare Battisti.
    28 décembre 2009, par Marc  

    Cet article est absolument extraordinaire !

    Vous allez aussi inviter les familles des quatre personnes assassinées par Battisti ?

     smiley

  • > MA CAVALE de Cesare Battisti.
    28 décembre 2009, par Maximo  

    Et il me semble bien que nous avons dit ici que cette publication, Factotum, était un torchon. Je n’ai pas lu d’opinion divergente.

    Si j’ai bien compris, A@P est voulu comme un media d’opinion. Si j’ai bien compris aussi, porteur de valeurs strictement opposées à celles que brandit, en son temps le-dit Battisti, et qu’il continue de véhiculer d’ailleurs, comme le véhicule le journal local en question et tous ces groupes de soutien.

    L’ultra gauche violente n’est pas dans les valeurs que nous partageons ici.

    Cessez donc de faire la promotion de ces insultes à l’intelligence et à la démocratie que sont Factotum, son rédac-chef que vous interviewâtes, pauvre soixante-huitard attardé, étudiant attardé, attardé tout court.

    L’apologie de la violence, pas ici. Merci

  • > MA CAVALE de Cesare Battisti.
    28 décembre 2009, par Maximo  
    ma fois
    ma foi. On aura corrigé. Merci

  •    
     
     
     
    Les rubriques d’A@P
    Citoyenneté
    A compte d’auteurs
    "Arpenteurs sans limites"
    "Les sorties de Michou"
    "Un samedi par semaine - tome 2"
    "Un samedi par semaine - tome I"
    Au ras du bitume
    Enquêtes
    Evasion
    Maréchaussée Paloise
    A@P.com
    Courrier d’e-lecteurs
    Hommes et femmes d’ici !
    Opinion
    Portraits, Entretiens
    Tribune Libre
    Humeurs
    La Charte d’A@P
    Le défouloir !
    Les cartons
    Les cartons mi-figues mi-raisins
    Les cartons rouges
    Les cartons verts
    Les Nouvelles Pratiques Municipales (NPM)
    Vu dans la presse
    ”Les Causeries d’A@P”
    Détente
    Loisirs
    Spectacles
    Economie
    Aéroport Pau-Pyrénées
    Enjeux
    Enjeux environnementaux
    Enjeux européens
    Enjeux sociétaux
    Grand Pau
    Lescar
    Billère
    Gan
    Gelos
    Idron
    Jurançon
    La CDA Pau-Pyrénées
    Lons
    Point de vue
    Grands projets
    "LGV des Pyrénées" : la desserte du Béarn et de la Bigorre
    BHNS (Bus à Haut Niveau de Services)
    Le "Pau-Canfranc", la Traversée Centrale des Pyrénées
    Nouveau complexe aquatique de Pau
    Nouvelle voie routière Pau-Oloron
    Nouvelles Halles de Pau
    Pau
    Du Côté des Quartiers
    La vie
    Une idée pour la ville
    UPPA
    Politique
    Forums des Partis
    Politique locale
    Politique régionale et nationale
    Territoires
    Aragon
    Béarn
    Bigorre
    Espagne
    Europe, Monde
    Pays Basque, Euskadi
    Pyrénées
     
       
     
      Envoyer à un ami
    Destinataire  :
    (entrez l'email du destinataire)

    De la part de 
    (entrez votre nom)

    (entrez votre email)



    [ Imprimer cet article ]
     


     
    Autres articles

    Oloron : "Poétissage" au Printemps des Poètes
    Lire - Ça passe ou ça casse
    Plus de musique !
    Au pays des rêves
    Pour les livres et les contes, le lieu compte
    Projet Frankenstein
    Pau - Histoire(s) de Printemps
    A découvrir ou redécouvrir : les champignons
    La grande migration
    « Les Musicales de Thèze »
    Demain samedi, allons danser !
    L’histoire de la Librairie Tonnet
    Une autre campagne ?
    Théâtre de l’Echiquier : Pour que ne meure pas « Malade Imaginaire »
    Photo, sculpture, la matière dans tous ses états s’expose à Lacommande
    Un concert du Nouvel An déjanté, de Strauss à Abba !
    Pourquoi ne pas (re)découvrir l’Espace ski de fond du Pont d’Espagne, à Cauterets ?
    Flash back et changement de ton au Musée des Beaux Arts de Pau
    A Noël, qu’offrir ? Un « rompol * » ?
    Pau, les Etoiles au firmament



    [ Haut ]
     

    Vous pouvez afficher les publications de Altern@tives-P@loises sur votre site.

    Site mis en ligne avec SPIP | Squelette GNU/GPL disponible sur © bloOg | © Altern@tives-P@loises