Réalisateur & scénariste : James Cameron Avec : Sam Worthington, Zoe Saldana, Sigourney Weaver
Synopsis : Malgré sa paralysie, Jake Sully, un ancien marine immobilisé dans un fauteuil roulant, est resté un combattant au plus profond de son être. Il est recruté pour se rendre à des années-lumière de la Terre, sur Pandora, où de puissants groupes industriels exploitent un minerai rarissime destiné à résoudre la crise énergétique sur Terre. Parce que l’atmosphère de Pandora est toxique pour les humains, ceux-ci ont créé le Programme Avatar, qui permet à des " pilotes " humains de lier leur esprit à un avatar, un corps biologique commandé à distance, capable de survivre dans cette atmosphère létale. Ces avatars sont des hybrides créés génétiquement en croisant l’ADN humain avec celui des Na’vi, les autochtones de Pandora. Sous sa forme d’avatar, Jake peut de nouveau marcher. On lui confie une mission d’infiltration auprès des Na’vi, devenus un obstacle trop conséquent à l’exploitation du précieux minerai. Mais tout va changer lorsque Neytiri, une très belle Na’vi, sauve la vie de Jake...
Le grand film promis par James Cameron (AVATAR) a tenu toutes ses promesses et particulièrement celles faites par le réalisateur à propos des effets spéciaux mais aussi des images de synthèses. L’imagination du réalisateur est sans bornes, sans limites, il nous emporte dans un autre monde où la fiction prend le pas sur la réalité. On s’imagine sur Pandora, on se prend d’affections pour les humanoïdes et on prend pitié de ces (pauvres) humains qui essaient de tout posséder coûte que coûte sans faire attention à la nature (clin d’œil à notre planète bleue ?). L’histoire reste quand même banale, histoire d’amour, concurrence et mise en avant du héros mais la beauté des scènes, des paysages et des images laisse le spectateur sans mot.
Oui, la plus belle partie du film, que 90% des spectateurs manquent par impolitesse, est le générique de fin. Une ribambelle de contributeurs défile : on leur doit la réussite indéniable de ce film et sa magie.
Mais on a envie de s’écrier : quel scénario simplet ! Reviens Röhmer ! Reviens Truffaut !
On peut aussi s’interroger sur l’idéologie sous-jacente : la première partie est proche des valeurs des marines américains. La fin rapelle l’évacuation du Vietnam. Entre les deux, une imagerie qui pourrait rappeler le sort fait aux tribus indiennes, mais qui est tellement éloignée des réalités de ce monde...
> Avatar en 3D
17 janvier 2010, par Carola
Merci pour ce commentaire culturel indispensable...