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Votre commentaire
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> Max MOREAU |
18 mars 2010, par Daniel Sango
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Appel à M Moreau
Monsieur,
Vous regrettez fort justement que l’on ne parle pas suffisament d’économie. AP vous a ouvert ses colonnes et des lecteurs s’interrogent sur certains de vos points de vue.
Vous ne voulez pas nous éclairer ?
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> Max MOREAU
18 mars 2010, par Contribuable Palois
Certains des propos rapportés sont interessants, mais demanderaient probablement à être nuancées dans des développements mieux structurés. Surprenant dans cette courte interview de trouver si peu sur l’économie réelle et d’y "buter" sur un vide béant : M Moreau n’a fait aucune allusion à l’investissement tandis qu’il parle de restaurer la compétitivité de la France devant les nouvelles puissances. Bien surprenant
Pourquoi Monsieur Boutin trouve-t-il utile d’utiliser tant de poncifs sur cet économiste incompris jusque là
"expert à la World Bank", (pourquoi ne pas la nommer simplement la Banque Mondiale), mais où M Moreau , aux côtés de plusieurs milliers d’autres experts de la BM (*), a-t-il exercé son expertise
"membre du Conseil économique", quel rôle, avec quelles interventions
"aura passé sa vie à observer mais aussi formuler des idées", ça n’engage pas beaucoup
"Entrepreneur, formateur, inventeur", oui mais encore ? ces éléments (qu’on trouve sur "la toile") sont ceux de L’Harmatan (l’éditeur de M Moreau) et ne nous éclairent pas sur son parcours et ses expériences
La vision (synthétisée par BB ?) de l’économiste est à la limite de la carricature ; alors que très vite Monsieur MOREAU nous fasse un vrai article (sans le filtre d’un interviewer) pour nous expliquer ce qu’il juge nécessaire et possible au pays des droits acquits
> Max MOREAU
12 février 2011
Gilbert à Max.
Cher Max je n’ai pas le "niveau" en économie, grave, et c’est dans ma tronche que çà se passe. Je n’ai appris en la matière que "La cigale et la fourmi", pas plus. Et je n’ai compris qu’une chose avec la crise : ma banque m’a plumé sans que j’y puisse rien.
Toi qui fus chef d’entreprise dans le passé, et plus précisémment dans le bâtiment, comme moi, tu sais que tout préjudice grave fait à un client se payait cash sur tes deniers, en garantie décennale obligatoire, telle que définie par le Code Civil. Dans mon métier, c’était pareil.
Alors pourquoi pas appliquer le même système aux banquiers, à tous les personnels, des fins stratèges du CAC 40 de la direction jusqu’aux employés du bas de l’échelle,conseillers d’occasion aux ordres de la hiérarchie et complices d’elle. Tous constitueraient un fond de garantie en charge de couvrir les conséquences, préjudiciables à autrui, de leurs exactions.
C’est facile, non, d’ajouter un codicille au Code Civil appliqué aux banquiers, is-it-not cher Max ? Serait-ce là l’idée géniale de régulation automatique des marchés, et de maîtrise des dérives des traders, que nos gouvernants recherchent ? Ou bien la c...ie du jour ?
Bon, d’accord, je sais que ma petite question ne concerne qu’un mince volet de la problématique économique dans laquelle tu évolues. Mais peut être consentiras-tu à me faire réponse, et à éclairer quelque peu, en même temps que moi, la foule des victimes bancaires de la crise.
Avec mes amicales salutations.
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> Max MOREAU |
17 mars 2010, par Javier
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Cette règle des trois tiers est une tarte à la crème servie par démagogie politique que tout économiste sérieux ne saurait soutenir sauf à mettre en péril l’équilibre souvent précaire de l’entreprise ;
c’est aussi oublier que les salariés qui " louent leur force de travail" sont rémunérés en contrepartie de leur contribution à la création de la valeur ajoutée et que l’intéressement peut venir compléter utilement en fonction des résultats de l’entreprise ;
enfin il est étonnant que l’auteur fasse l’impasse sur la part si importante de l’investissement, contribution vitale pour la pérénité de l’entreprise....
ceci étant, cet article a le mérite d’aborder les questions économiques, sujet que pour ma part je ne trouve pas assez souvent traité dans nos colonnes ;
JAVIER
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> Un avenir difficile |
15 mars 2010, par Daniel Sango
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Bien que j’approuve une majorité des points, certains méritent des précisions.
Si notre pays n’a jamais été capable de se réformer efficacement, c’est d’abord la faute du manque de courage de nos hommes politiques, pire, de leur mauvaise foi et de la recherche à tous prix de leur ré élection.
L’exemple de l’organisation des collectivités territoriales en est l’exemple caricatural. Aucun citoyen ne comprend qui fait quoi et donc ne peut porter un jugement éclairé sur l’action des politiques, d’où une partie du raz de marée des abstentionnistes.
Mais quand on veut simplifier (et donc fort justement supprimer ce Conseil Général d’un autre âge), la réaction corporatiste est caricaturale. Voir réaction d’Alain Rousset sur le sujet.
Tout est à l’avenant, l’exemple de la Poste est caractéristique. Le volume de courrier s’effondre car l’Internet et les moyens modernes de technologie remplacent cet ancien mode de communication, mais si on touche à un postier ou un centre de tri, c’est la révolution...
Concernant la règle des tiers, ce qui est avancé n’est pas pour moi tenable.
D’abord il faut savoir à qui cela s’applique. S’il s’agit des seules sociétés cotées ou bien l’ensemble des PME.
Ensuite le partage n’est pas de trois tiers (c’est comme dans les élections, on oublie les abstentionnistes...) En effet, l’Etat commence par prendre sa part des bénéfices via l’impôt. C’est donc du reste dont on parle.
Ensuite, que se passe-t-il les années ou la société est en perte ? Le personnel participe au tiers du déficit ?
Mais surtout, de telles mesures auraient pour conséquence le déménagement immédiat de tous les sièges sociaux des sociétés cotées, ceci étant en plus d’une très grande facilitée.
Cette idée n’est pas bonne et je suis étonné qu’elle continue à être évoquée...démagogie irréaliste.
Enfin, concernant le futur, la crise est durablement installée. Nous avons vécu un demi siècle de prospérité en dilapidant une ressource pétrolière beaucoup trop peu chère et en nous endettant sur le dos des générations futures.
Ces deux moteurs puissant de la croissance sont taris : il va falloir ramer !!!
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> Un avenir difficile
16 mars 2010, par Autochtone palois
La règle plus équitable des 3 tiers serait plutôt,
avant impôt : entre État/Actionnaires/Salariés (y compris management)
et non pas
après impôt : entre Actionnaires/ Management/ Salariés.
> Un avenir difficile
16 mars 2010, par Marc
Qu’est ce que le "management", au sens de direction (donc soit des salariés soit des actionnaires, soit les deux) vient faire là dedans ?
La répartition du profit dont la discussion est revenue à la mode et popularisée par le Président Sarkozy, c’est celle d’un tiers pour les actionnaires, un tiers pour les salariés et un tiers pour les investissements.
C’est absolument impensable d’ériger une telle règle dans la pratique car, dans la plupart des cas, cela reviendrait à transférer sur les salariés une part importante des fonds réservés à l’investissement.
Quant à la soi-disant paternité de M. Moreau, il vaut mieux en rire...
> Un avenir difficile
16 mars 2010, par pehache
A ce stade de la discussion il faudrait envisager une règle des quatre tiers, voire des cinq tiers...
> Un avenir difficile
16 mars 2010, par Carola
....la taille des embarcations et la place des rameurs pour aligner tout ça sur la compétitivité du capitalisme à la chinoise... Mais c’est bien sûr !
> Un avenir difficile
21 mars 2010, par dominique Plée
Quelques chiffres pour réconcilier ces fainéants de français attardés avec la réalité :
49 milliards de bénéfice pour le CAC 40 en 2009 ; soit en pleine "crise" et 35 milliards distribués aux actionnaires (soit 70% !!!). Ce n’est sans doute pas assez pour que les français aiment le capitalisme..
Mr Moreau aurait pu parler aussi du scandales des prix de transfert (autrement dit, comment on escroque le fisc) mais probablement que c’est trop technique (comme dirait Chabot) et que ça n’intéresse pas les vrais gens.
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