Dans l’interview sur le site de l’ESC, je note ceci :
Parlez-nous de cette notion de « reconnaissance ».
De mon point de vue, la reconnaissance est le principal facteur de motivation. Bien sûr, pour certains, c’est surtout le critère financier qui prévaut, mais cela est une vision économique étroite. L’homme travaille pour satisfaire plusieurs besoins mais le principal est d’être accepté par autrui et apprécié par les autres pour donner du sens à sa vie.
C’est sans doute vrai à partir d’un certain niveau de rémunération et/ou de qualification (ça va souvent ensemble). Mais le critère financier reste sûrement prépondérant chez tous ceux qui gagnent (ou pas) juste de quoi satisfaire leurs besoins essentiels : se loger, manger, assurer un avenir à leurs enfants,... Une fois les besoins essentiels satisfaits, on peut devenir plus sensible à la motivation par la reconnaissance.
Après on va à mon avis rencontrer tous les cas, du travailleur associatif qui fait quelque chose qui le passionne et qui ne lui rapporte pas grand-chose, jusqu’au cowboy qui ne raisonne qu’en termes de profits.
Ceci étant posé, j’ai tendance à être d’accord avec FC sur l’importance de la reconnaissance par autrui comme motivation au travail, tout en me demandant quand même si ce n’est pas une vision très influencée par notre milieu socio-professionnel.
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