En 1992, le Président du district de Lacq, David Habib, souhaite instaurer la solidarité financière entre les communes du Bassin de Lacq. Après études et transactions, on aboutira en 1993 à la création de trois nouvelles Communautés de Communes : Lagor, Monein, Arthez de Béarn.

Une nouvelle étape est franchie en 2002, avec la création du Syndicat Mixte du Pays de Lacq (SMPL). Le SMPL a déjà bon nombre des compétences de la future Communauté de Communes : urbanisme, politique foncière, logements sociaux, action sociale, développement du tourisme (création d’un EPIC en 2007), développement de pépinières d’entreprises, cyber-base ...

Le 31 janvier 2010, les délégués élus des quatre Communautés de Communes fixent les modalités de l’élargissement. Le 30 juin, les 47 conseils municipaux des communes approuvent à l’unanimité le projet de fusion qui sera effective au 1er janvier 2011.

La complémentarité des territoires tout autant industriels qu’agricoles devrait permettre de faire naître des synergies dans les domaines économique et social. Mais, les élus qui siégeront à la communauté de Communes de Lacq sauront-ils ensemble conduire des actions pour aider le développement économique, améliorer la vie des habitants et préserver un environnement qu’une activité industrielle et agricole intensive a fragilisé ? Là sont les challenges du futur.

Cette large fusion annonce-t-elle la disparition des départements pour des structures plus proches des citoyens et plus efficacement au service d’une collectivité ou est-elle un coup politique du Maire de Mourenx ? Ce nouveau fief sera-t-il suffisamment grand pour satisfaire son ambition ?