> Ruptures à l’initiative des salariés !
24 janvier 2011, par Marc
"Or, en réalité, dans la majeure partie des cas, ce sont les salariés qui demandent leur licenciement"
Ce Monsieur est un pauvre type.
> Ruptures à l’initiative des salariés !
24 janvier 2011, par Monsieur
Le contexte est celui de "la demande de rupture conventionnelle du contrat de travail".
Mais, je suis prêt à entendre que votre expérience de ce mode de rupture vous permet de conclure le contraire !
> Ruptures à l’initiative des salariés !
25 janvier 2011, par Marc
Tout le monde sait bien, comme Monsieur, que les salariés avec un CDI se pressent au portillon pour être licenciés !
Si "Monsieur" savait de quoi il parle, il saurait que, contrairement à ce qu’il prétend, la rupture à l’amiable du contrat de travail ne donne pas droit aux indemintés chômage si la rupture intervient à l’intiative du salarié, pour raisons personnelles.
Pour que la rupture du contrat de travail donne lieu aux indemnités de chômage, il faut que cela soit un licenciement économique, à l’initiative du patron.
La rupture à l’amiable du contrat de travail constitue un moyen pratique de licencier des employés sans faire trop de vagues contre le versement d’une indemnité de licenciement qui sera fixé à un niveau légèrement supérieur au montant légal.
> Ruptures à l’initiative des salariés !
25 janvier 2011, par Monsieur
Marc, je vous remercie pour votre point du vue.
Je n’ai pas dit que les salariés sont nombreux à demander la rupture négociée de leur contrat de travail à leur employeur. Seuls ceux pour lesquels cela présente un intérêt y recourent. (Quoique vous disiez, je suis certain que c’est évident pour vous aussi !)
Mon expérience de gestionnaire des contrats de travail des salariés de plusieurs entreprises me permet de dire que les demandes de recours à la rupture conventionnelle du contrat de travail émanent très majoritairement des salariés et non pas des employeurs.
Jusqu’en 2008, les salariés souhaitant s’affranchir de leurs obligations (ou contraintes) professionnelles avaient le choix entre la démission (privative des droits aux indemnités pour chômage) et l’abandon de poste (causant le licenciement pour faute grave et permettant aux intéressés de bénéficier des indemnités versées par les Assedic). Les salariés sont toujours à l’initiative de ces modes de rupture du contrat de travail.
Avant 2008, la rupture du contrat de travail d’un commun accord était interdite, y compris pour « rendre service » au salarié qui souhaitait quitter son emploi et bénéficier des indemnités versées par les Assedic.
La rupture conventionnelle du contrat de travail a été organisée depuis pour éviter aux salariés d’avoir recours à la démission ou à l’abandon de poste.
> Ruptures à l’initiative des salariés !
25 janvier 2011, par Marc
"Monsieur", on ne va pas polémiquer inutilement. Vous avez écrit :
"Or, en réalité, dans la majeure partie des cas, ce sont les salariés qui demandent leur licenciement, et le recours à ce mode de rupture amiable, pour bénéficier de temps libéré de toutes obligations professionnelles aux frais de Pôle Emploi (Assedic)."
Je vous ai expliqué que contrairement à que vous prétendez, si la rupture est à l’initiative du salarié celui-ci n’a pas droit à l’allocation chômage. Point.
Bien à vous.
> Ruptures à l’initiative des salariés !
25 janvier 2011, par pehache
L’article ci-dessus ne fait-il pas croire à tort qu’un employeur pourrait facilement remplacer un salarié performant (parce que formé, expérimenté et motivé) par n’importe qu’elle personne éligible au R.S.A. ?
Non, juste qu’il peut remplacer un salarié kleenex par un autre salarié kleenex.
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