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Votre commentaire
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> Jean PHILIPPE |
12 février 2011, par Perplexe
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Le film "Inside Job" vient de passer au Mélies. Il décrit le mécanisme de la crise, en particulier comment les différentes règles mises en place après la crise des années 30 ont été supprimées progressivement. On découvre aussi qu’Obama est entouré par les représentants de Wall Street.
On retrouve dans le message de "Jean-Philippe" le discours de ces banquiers :
"il faut des règles mais pas trop" ...Actuellement, il y a un projet de liste grise des banques mondiales. dans cette liste, de nombreuses banques françaises y figurent car elles sont dans la catégorie"to big to fail"(trop grosses pour tomber, autrement dit, l’état de les laissera pas périr et le citoyen paiera à nouveau.
Pour revenir à "Inside Job", on apprend que les milliards(d’euro ou de dollar ,on n’est plus à l’écart de devise près) qui ont été donnés aux assurances par les gouvernements ont été reversés aux banques qui s’étaient assurées contre la chute des actifs pourris !
Sarkozy ne fera rien de significatif au G20, c’est reparti comme avant, il est temps que le citoyen se fasse respecter par les banquiers.
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> Jean PHILIPPE |
7 février 2011, par Marc
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Sans commentaires :
Le directeur général sortant de la banque française Crédit Agricole, Georges Pauget, touchera 796.260 euros de retraite annuelle, selon le document de référence publié par la banque.
M. Pauget, qui a démissionné de ses fonctions fin février [2010] bénéficiera également, jusqu’en 2015, d’un bureau, d’une secrétaire et d’une voiture de fonction avec chauffeur, en tant que président d’honneur de LCL, filiale du Crédit Agricole, toujours selon le document de référence.
M. Pauget a perçu, en 2009, un salaire fixe de 920.000 euros. En incluant les jetons de présence et les avantages en nature, sa rémunération a atteint 987.040 euros, selon le document de référence.
M. Pauget est resté à la tête de la banque verte de 2005 à 2010. Il a annoncé, fin février qu’il prévoyait de créer sa propre société d’analyse en stratégie financière.
(source : news-banques.com)
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> Jean PHILIPPE
11 février 2011, par Jean PHILIPPE
Réponse de Jean PHILIPPE
Je suppose que Marc nous donne ces chiffres dans l’intention de discréditer mes propos. Je suppose, puisque "sans commentaire". Et dans ce cas, je ne vois pas en quoi ils changent une virgule à ce que j’ai dit ? depuis quand la rémunération d’un dirigeant attesterait des vertus ou des insuffisances d’une entreprise ? Si cela était utile, je rappellerais que Credit agricole SA compte 165.000 personnes dans le monde, que son Directeur général affiche une des rémunérations les moins élevées du CAC40, et qu’il y a bien des personnes qui sans avoir ses responsabilités gagnent davantage. Mais c’est inutile. Tout comme il est sans doute inutile de poser des questions de fond sur le rôle de la banque dans la société. Sans commentaire.
> Jean PHILIPPE
12 février 2011
On peut s’interroger sur la banque et ses méthodes, ses détracteurs, ses résultats... Il appartient aux "paysans" sociétaires de décider. Cependant la vertu de JP de justifier son revenu par comparaison à ses confrères du CAC 40 me semble totalement déplacée. Je suis OK pour qu’un dirigeant en activité gagne en fonction de ses résultats mais que cela se perpétue pendant toute sa retraite relève de l’indécence. Je dirai presque de la prise illégale d’intérêt et de piratage de résultats de l’entreprise.
> Jean PHILIPPE
12 février 2011
Cher Monsieur Philippe,
Que la transparence sur la rémunération des banquiers ne vous plaise pas, je vous comprends. En tant que client du CA, à l’Agence directe de Pau, il me semble avoir le droit de savoir et de diffuser ou vont les profits réalisés avec l’argent que je mets sur mon compte.
Le crédit Agricole n’a plus rien de mutualiste depuis longtemps. Comme toutes les banques, elle agit les yeux fixés sur sa rentabilité financière, aux ordres de ses actionnaires.
Comme vous le savez très bien, le vrai problème, déjà dénoncé par Keynes il y a bien longtemps, est que le métier original des banques, à savoir celui de prêter à l’économie, est devenu marginal par rapport à leurt activité sur les marchés financiers, là ou elles gagnent de l’argent.
Les banques sont sorties grands vainqueurs de la crise puisque la leçon qu’elles en tirent est que, quoiqu’il arrive, les Etats agiront comme prêteur en dernier ressort.
Dès lors, pendant que les banques alignent des profits record et prennent des risques inimaginables sur les marchés financiers, elles se révèlent incapables de fournir aux entrepreneurs, petits ou grands, les ressources dont ils ont besoin, tant est devenu grande leur aversion aux risques dans l’économie réelle.
Ne voyez vous pas l’énorme décalage qui existe entre votre engagement et votre prise de risque sur les marchés et votre prudence extrème quand il s’agit de soutenir les entrepreneurs ?
Les banquiers ont tous le même raisonnement : nous ne faisons que suivre ce que nous dicte le capitalisme mondial et nous faisons la même chose que les autres. Et alors ? Cela ne fait que prouver à quel point le système que vous soutenez et qui engraisse vos actionnaires est vicié.
Monsieur Philippe, je connais trop d’agriculteurs à qui vous refusez des prêts ou ne les consentez qu’à des conditions léonines, pour croire encore à la bonne foi des banquiers. Votre unique métier est devenu celui de faire de l’argent et c’est bien dommage.
Bien à vous.
> Jean PHILIPPE
12 février 2011, par l’ours du bois
Votre unique métier est devenu celui de faire de l’argent
Tiens !!!!!
je croyais que de tous temps que c’était le seul vrai métier
> Jean PHILIPPE
12 février 2011, par claudiqus
Sans doute l’Ours ! sur le fond (sans jeu de mot), faire de l’argent est tout à fait louable et respectable . c’est dans la manière que tout devient critiquable !
Jouer avec de l’argent qui n’est pas le sien, bâtir du prévisionnel sur du vent, l’effondrement était prévisible ... mais se faire ensuite renflouer et trouver cela tout à fait moral ! et par dessus le marché, exiber des salaires plus que flatteurs et des parachutes dorés, ne trouver comme justification que le top du 40 n’est pas atteint, on en viendrait presque à pleurer de commisération ! un peu de vergogne et de décence feraient le plus grand bien, et que ces messieurs banquiers mais pas banqueurs affichent un peu plus d’humilité et un peu moins d’arrogance ... 
> Jean PHILIPPE
12 février 2011, par l’ours du bois
Cher Claudicus, ce que j’ai dit est tout a fait dans le même sens
ce n’étais pas un éloge, mais un constat de dénis.
un "banquier" est fait pour faire du fric, sans vergogne, l’argent n’a pas d’odeur, il en faut c’est comme le disait un auteur connus "il faut manger pour vivre et non pas vivre pour manger"
et comme disait la fontaine repris par pechin, tu bouffe tu bouffe pas tu crève quand même
> Jean PHILIPPE
12 février 2011, par claudiqus
Hé hé ! nous avons les mêmes valeurs, l’Ours ! Pierre Péchin ou Pechain, ne sais plus, j’aimais beaucoup !
> Jean PHILIPPE
12 février 2011
Ce qui est bien c’est que A&P arrive à débusquer des "narcissiques sans scrupules" de tous bords, enregistrant un message idyllique de leur part. Heureusement que la "meute des gardes suisses" est vigilante pour rétablir l’équilibre en mettant en valeur les défauts, les déviations, les vicelards, les corrompus, brefs les vipères de l’économie.L’alternative n’est pas toujours une douceur.
> Jean PHILIPPE
20 février 2011, par Jean PHILIPPE
Je trouve très positif et utile que nos sociétés redécouvrent les valeurs de la coopération et du mutualisme. Le climat de 2011 est sous certains points assez proche de celui qui a vu naître les grandes utopies sociales, dont le mouvement mutualiste. Des femmes et des hommes ont alors décidé de prendre en main leur destin, de penser et créer des modes nouveaux d’organisation. Ce travail n’est jamais fini. Je le vis dans des associations qui organisent en Afrique des Caisses proches des gens et de leurs besoins. Je le vis ici aussi, où des mutualistes travaillent à ce rapprochement. Leur action, comme celle de leurs grands anciens du 19°, est risible pour les uns, utopique, voire hypocrite pour d’autres. L’essentiel est qu’elle soit et fasse bouger les choses.
> Jean PHILIPPE
20 février 2011
Les "mutualistes" ? Mais ils sont où ? En tout cas il ne faut pas les confondre avec ceux qui ont trouvé aujourd’hui des postes de pouvoir, des prébendes, dans ce qu’on appelait autrefois, avec respect, des Mutuelles.
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