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> Au vert à Madagascar... |
7 février 2011, par Marc
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Pas de naïveté inutile : Il y a bien longtemps que tous les conseils régionaux de France ont des activités de coopération internationale. C’est aussi le cas de la plupart des conseils généraux et de très nombreuses municipalités, grandes ou petites, de droite comme de gauche.
La coopération décentralisée, puisque c’est comme cela qu’on l’appelle, se développe partout en Europe. Ainsi, par exemple, chez notre voisin immédiat, les actions de coopération internationale menées par certaines régions, comme le Pays Basque ou la Catalogne, disposent de budgets du même ordre que celui des actions menées par le gouvernement central.
La coopération décentralisée peut être efficace, à condition qu’elle soit menée de manière professionnelle. En associant collectivités locales du nord et du sud, en travaillant sur des territoires cohérents et bien délimités, elle peut même avoir un impact bien supérieur aux actions menées au niveau national.
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> Au vert à Madagascar...
7 février 2011
En langage politique ceci veut dire : plus tu nous aides pendant ton mandat (au frais des contribuables) et plus nous t’aiderons pour ta campagne pour être réélu (pas d’ingratitude voyons !) Surtout lorsque Bordeaux accueille un Consulat de ce pays très actif (foires et autres manifs).
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7 février 2011, par Alain
Excellente réponse à cet article un peu trop polémique pour être tout à fait honnête ou pour le moins objectif.
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21 juillet 2011, par voyage madagascar
voyage madagascar
A ma connaissance, la ville de Toamasina serait la première ville de Madagascar à être jumelée à plusieurs villes de France mais là-bas,tout est "moramora" ! la mairie n’a plus son image d’antan !Vol à la tire etc.. toutefois, je vous conseille de faire un tour sur la côte Est de Madagascar sans rester à Tomasina.
Vous serez émerveillé !
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7 février 2011
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DS heureusement que tu n’étais pas du voyage car nous dire qu’on laboure les rizières il faut le faire....(j’ai vécu sept ans à Madagascar) véluma.
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7 février 2011, par Daniel Sango
Tu as donc du apprécier ce pays, mais il est étonnant que tu n’aies jamais vu les malgaches retourner à deux ou trois la terre des rizières armés de l’angady. Je l’ai vu partout et très souvent.
Serait tu toujours resté au resto du Sakamanga ou au Glacier ?
Ci après les différentes séquences de la riziculture.
La riziculture irriguée
Le riz joue un rôle fondamental dans la vie de la majorité des Malgaches. Il constitue l’essentiel de leur nourriture (120kg par personne et par an en moyenne). Mais son capital culturel et symbolique est aussi important que son capital économique.
Les paysages rizicoles sont très variés : rubans de rizières tapissant les fonds de vallée, gradins étroits à flanc de versant, parcelles rectangulaires quadrillant les plaines, rizières de décrue au bord des lacs et cours d’eau et champs de défriche-brûlis ouverts en forêt.
La riziculture humide (inondée ou irriguée) constitue l’essentiel du paysage agraire sur les Hautes Terres.
Sur les Hautes Terres, la riziculture de bas-fonds associe parcelles en damier des vallons adjacents et grandes parcelles de vallée. Les paysans réalisent des prodiges pour s’assurer la maîtrise de l’eau dont ils redoutent le déficit comme l’excès.
Labour manuel
Le sol de la rizière est retourné au moyen de l’angady, sorte de bêche au fer long et étroit et au manche en bois lourd.
Labour, Hersage et Planage
Le piétinage des rizières par les bœufs tend à disparaître. On utilise la charrue et la herse tirées par deux zébus pour le labour et l’émottage jusqu’à obtention d’une boue liquide.
Irrigation
L’alimentation en eau est assurée, dans les Vallons, par les sources - l’eau circulant de parcelle en parcelle par gravité - et, dans les vallées, par les rivières, le plus souvent endiguées. Un canal périphérique protège les rizières des eaux de ruissellement qui dévalent les collines à la saison des pluies.
Diguettes
Le réseau de drainage et d’irrigation assure une submersion régulière des parcelles.
Les diguettes compartimentent les casiers rizicoles, retiennent l’eau et servent de chemins. Plus la pente est forte, plus les parcelles sont petites et le réseau de diguettes est dense.
Repiquage
Le repiquage atténue les risques liés à l’eau et la concurrence des mauvaises herbes.
Moisson
La moisson est effectuée à la faucille. Les gerbes sont déposées en ligne à terre puis sont transportées jusqu’à l’aire de battage.
Battage
Le battage est effectué sur des nattes. Les femmes vannent ensuite le riz, qui est conservé dans des silos ou dans des greniers
et bon courage aux sympathiques malgaches...
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7 février 2011, par Marc
Là, en toute honnêteté, je dois dire bravo à Sango ! Tu l’as séché le Vaza !
Pour ton information, le Sakamanga (route de Tamatave) est maintenant fermé. Le Glacier, à Analakely, est bien sur toujours ouvert et toujours aussi mal famé. Ca devrait plaire à l’Ours !
Dommage que l’on ne se connaisse pas ! J’ai des THB à la maison.
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7 février 2011
Non le "vaza" se promène en filanzana, constitue son sakaf de brèdes mafan et de poulets, les boeufs piétinent les rizières, l’angady est utilisée pour arranger les digues de séparation des parcelles comme dans les marais salants. Je connais bien Tana, Tamatave, Moramanga et l’intérieur des terres coupées du monde 6 mois par an cause saison des pluies. Alors labourage et patûrage c’est en France, pataugeage et farniente c’est sous les caféiers, pendant que les ramato pilent le riz.
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7 février 2011, par Daniel Sango
Je parle du Chat bleu au centre de Tana, Hotel et très bon restau bien connu des vazas, et toujours ouvert.
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8 février 2011, par Emmanuel Renahy
Emmanuel Renahy
Bravo pour cet article et bravo pour vos réparties.
Vous savez, dans chaque collectivité il y a comme cela des échanges entre Villes, entre Collectivités qui ne sont souvent (pas toujours toutefois) que des mascarades d’élus en mal de goguettes. On va ainsi en Roumanie, en Hongrie, au Burkina-Faso, en Russie, toujours dans des buts humanistes. L’aura de Responsables associatifs qui accompagnent, ou d’élus, fait rêver des petites minettes ! La France n’est-elle point une terre qui fait rêver ? Alors avec une carte de visite, si elles viennent, elles seront certaines de trouver un emploi. En attendant, si elles étaient suffisamment intelligentes pour comprendre qu’il leur faut ouvrir chambre et aussi réfrigérateurs, ce serait un bon début. Si elles sont demeurées au point de ne pas comprendre ? Il y a de la demande, on redonne une carte de visite on recolle le baratin formaté humaniste coloré. Je l’ai entendu raconté de la part de femmes qui étaient venues parfois « avec le système des jumelages ». On se confie facilement à un photographe qui ne cherche pas à les mettre en « mauvaises postures » pour faire des clichés mémorables. Bon pendant qu’ils draguent et qu’ils tombent amoureux, peut-on se dire qu’ils fichent la paix en revenant dans leur collectivité ? Même pas sûr du tout du tout ! L’avantage c’est qu’aucun audit ne sera diligenté sur place pour connaître l’impact réel de ces déplacements « humanitaires ». Ouf !
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