> Nous n’avons pas à nous immiscer dans les révolutions arabes
28 février 2011, par Carola
Quelques petites remarques qui vont dans votre sens et d’autres pas, que je ne peux m’empêcher de soulever...
Non ce ne sont pas des "révolutions arabes" mais des révoltes de citoyens dans le monde, et là-dessus les mots sont importants, ils disent ce que l’on tait...
Oui je partage ce que vous dites sur le Mexique et l’arrogance du gouvernement français a été une tarte à la crème de cow-boy...
Certes, les socialistes ont aussi leurs copinages et le monde politique décliné en binaire droite/gauche ancien modèle est en train de changer, et doit évoluer, souhaitons-le nous. La révolution numérique nous y aidera...
Concernant la diplomatie française, n’oublions pas trop vite Dominique de Villepin et la voix tierce de la France qu’il a fait entendre dans le monde au bon moment. Nous avons besoin de gens comme lui...
Je doute que notre actuel président ait le moindre charisme intellectuel sur ce plan, à tel point que les diplomates français sortent de leur réserve, pour ne parler que d’eux...
Un Boillon ambassadeur "nouvelle génération" en Irak puis en Tunisie, après copinage avec Khadafi dont les tentes dans les jardins de l’Elysée avaient planté le décor...Moi je reste choquée par cette démonstration.
Idem pour le copinage de Sarkozy avec Bush, un désavoeu total de la résistance française à s’embarquer dans l’axe du bien contre le mal qui est une des plus grandes inepties idéologique et raciste.
Bush est un criminel de guerre.
Après, qu’il n’y ait pas d’un côté les gentils et de l’autre les méchants, c’est certain. Pour l’heure, des pays comme la Chine tiennent notre niveau de vie en otage.... et c’est sur le terrain de nos manières de vivre et de penser le développement qu’il faut bouger.
Quant à flipper sur notre pas de porte avec l’alibi sécuritaire comme nous l’a servi Sarkozy pour rattraper la médiocrité de ces derniers temps,
on en attendait pas moins de lui.
La peur fait croire à tout et il manipule très bien ce discours. C’est d’un populisme abject.