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Votre commentaire
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> Denys de Béchillon |
2 avril 2011, par Jean Paul Penot
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Avec un peu d’imagination, on pourrait peut être introduire une dose de proportionnelle qui ne mettrait pas en danger la stabilité et la gouvernance. Par exemple, on pourrait combiner un tel système mixte avec un essai de mieux faire vivre les régions (ou mieux, les grandes régions comme le sud-ouest, les deux Normandies...) en réservant une certaine proportion des sièges d’une région à la proportionnelle.
Une autre méthode consisterait à exiger pour être élu une majorité significative. Par exemple, obtenir 30% ou 40% des suffrages par rapport au nombre des électeurs inscrits...Cela n’empècherait pas d’être élu avec 3 voix d’avance, puisque la proportionnelle pourrait remettre en selle le gagnant de justesse. Cela inciterait à la participation. Mais Denys de Béchillon a dû déjà apercevoir les inconvénients...
Qu’il se rassure, je ne suis pas candidat à une quelconque commission de réforme...
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> Denys de Béchillon |
1 avril 2011, par pehache
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Maintenant qu’on a tous dit à quel point cette interview était vachement bien, il est temps de critiquer un peu, parce qu’on est quand même là pour ça...
La vision de nos institutions exprimée par ce monsieur est quand même très empreinte de conservatisme.
Il admet qu’il existe des problèmes, mais à le lire il n’a pas de solution à apporter et il lui parait surtout urgent de ne rien changer d’important.
Sur le cumul il botte quand même assez vite en touche et ses arguments sont très discutables : "notre parlementaire ne peut pas se payer le luxe de ne pas être présent dans sa circonscription et de s’y offrir au regard de ses électeurs comme un homme de ressource, dont ils peuvent s’approcher. Et ce d’autant plus qu’il ne pourrait rien leur apporter d’autre dans cette configuration puisque, par hypothèse, il n’aurait pas de pouvoir local, n’étant (plus) ni maire, ni Président de Conseil, ni même peut-être conseiller, etc. " : ce qui -pour la partie cumul avec un mandat local- revient à défendre le clientélisme !
Et un député qui n’a que ce mandat n’a, rappelons-le, que 3 jours par semaine de travail parlementaire à l’assemblée, et encore, pas toute l’année : ça lui laisse largement le temps de garder le contact avec le terrain dans sa circonscription.
Et en réalité le problème des cumulards député-mandat local n’est pas uniquement qu’ils sont absents de l’assemblée, mais aussi qu’ils ne sont pas suffisamment disponibles pour leur mandat local !
De même pour la dépendance par rapport à un parti : d’une part je ne vois pas bien où est le problème de dépendre d’un parti, car ce sont quand même les partis qui incarnent les tendances politiques, et d’une part une fois un député élu sa personnalité compte au-delà de son appartenance politique.
Quant à qualifier la démocratie participative ou directe de "vaste blague", c’est une vaste blague aussi. Les Suisses que je sache font très bien fonctionner une certaine forme de démocratie directe avec leurs "votations". Et contrairement à ce qu’il suggère, la démocratie participative ne s’oppose pas à la démocratie représentative.
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> Denys de Béchillon
1 avril 2011, par peyo
Il était temps !
Beaucoup de lecteurs trouvaient cette interview intéressante et reconnaissaient à M de Béchillon des qualités peu usuelles par les temps qui courent.
Mais PEHACHE est arrivé pour lui rabattre son caquet à ce Béchillon conservateur ... qui n’a pas réponse à tout ... des arguments discutables, etc
On l’a échappé belle, mais heureusement Pehache veillait, lui...
> Denys de Béchillon
1 avril 2011, par AK Pô
On l’a échappé belle, mais heureusement Pehache veillait, lui...
Saint Pehache, priez pour nous, saint Peyo, ne prenez pas les canards sauvages pour les enfants du bon dieu universitaire. Bien sûr, que les réserves sont nombreuses vis-à-vis du discours. Mais le discours est assez clair, en lui-même, c’est son mérite.
> Denys de Béchillon
1 avril 2011, par pehache
Mon cher peyo, qu’une interview soit intéressante ou qu’un interviewé ait des qualités peu usuelles, ne doit pas empêcher le débat contradictoire, n’est-ce pas ? (bon, je dis la même chose d’Akpô an fait là...)
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> Denys de Béchillon |
28 mars 2011, par Maximo
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Il est remarquable, le gars. la moindre idée est étayée, le propos est mesuré, c’est particulièrement bien écrit, c’est lisible par tous, même par les non initiés, me semble-t-il. Il a quel âge votre gars ?
Chapeau bas ! 
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> Denys de Béchillon
28 mars 2011, par Maximo
Et puis, surtout, suis-je distrait, le raisonnement est intelligent, les idées intéressantes et pour certaines originales, et par dessus-tout, il ne se laisse aller à aucune facilité de politiquement correct.
re 
> Denys de Béchillon
28 mars 2011, par pehache
+1
que dis-je, +1000 !
Bon, je ne suis pas d’accord avec tout pour autant, mais voilà une remarquable réflexion.
(par contre toujours la même remarque de mise en forme : chez moi tout le texte de l’interview apparait en gras, ce qui le rend particulièrement difficile à lire).
> Denys de Béchillon
28 mars 2011, par claudiqus
Débat intéressant, certes, mais sans intention d’édulcorer, c’est ce que l’on est en droit d’attendre de la part d’un agrégé en Droit public !
On peut ne pas adhérer totalement à certaines raisons invoquées, et j’eusse aimé que l’homme nous livre plus avant son ressenti, en dehors de l’analyse déontologique .
Le cumul des mandats aura toujours mauvaise audience et sera mal accepté par le citoyen, non seulement parce que ce dernier y voit une accumulation d’émoluments déjà non négligeables individuellement, mais également par la mise en doute d’une double possibilité d’action efficace dans des domaines aussi différents que le législatif et la gestion d’une circonscription ... les deux activités sont exigeantes et dévoreuses de temps ! verrait-on un medecin être simultanément brancardier, ou un juge être greffier ?
Pour ce qui est de la guerre des partis, quel réel besoin a-t-on d’afficher son appartenance à une bannière et lui devoir allégeance avant tout ? ma modeste conviction d’électeur lambda ne me fait reconnaître qu’un seul groupe politique : celui de la démocratie, de la défense de la laïcité et du respect des lois institutionnelles . demande-t-on à un membre du pouvoir constitutionnel quelle est sa couleur politique pour édicter une loi ?
Bien sûr, les manoeuvres électorales sont indissociables de la pratique démocratique, et aucun système ne peut être parfait . par exemple, le suffrage majoritaire uninominal à un ou deux tours, est plus garant d’une stabilité gouvernementale que le principe proportionnel, mais il a pour résultat de mettre l’électeur devant un fait accompli au second tour : choisir entre une mule et un vautour, lui qui aurait préféré une abeille !...
> Denys de Béchillon
28 mars 2011, par Carola
u
Cet interview est remarquable. Bravo !
Il y manque peut-être un mot, celui de "relais". Combien de villes de 10 000 habitants ne servent que de marche-pied à d’autres ambitions personnelles récupérées par des partis aux contours plus qu’incertains quand il s’agit de projeter de vivre ensemble au plan local ?
Une liste aux municipales devrait se renouveler au minimum d’un tiers d’une élection à l’autre, dans une transmission citoyenne de la gestion d’une ville.
Le dévoiement acuel est grave et particulièrement démobilisateur pour l’électeur.
Travailler dans la transmission c’est autre chose que de travailler dans la com, et quand il s’agit de démocratie, c’est plus que jamais important.
> Denys de Béchillon
29 mars 2011, par claudiqus
Pourquoi ne descendre que jusque 10000 ? allez faire un tour en campagne, vous verrez que la courte échelle s’y pratique aussi !...
> Denys de Béchillon
29 mars 2011, par L’ OURS du Bois
(par contre toujours la même remarque de mise en forme : chez moi tout le texte de l’interview apparait en gras, ce qui le rend particulièrement difficile à lire).
pour moi aussi B.B. faites quelque chose

> Denys de Béchillon
29 mars 2011, par Bernard Boutin
On va essayer une autre méthode de mise en page. Sur mes écrans, les Tribunes sont uniquement avec les questions en gras. votre cas n’est pas général.
A suivre...
BB
> Denys de Béchillon
29 mars 2011, par Maximo
tout en gras chez moi aussi
> Denys de Béchillon
29 mars 2011, par claudiqus
Les gars, va falloir songer à vous mettre au régime sans gras !...
> Denys de Béchillon
29 mars 2011, par dominique Plée
Belle analyse : il semble en effet évident qu’un député qui ne serait que député suivrait assidument la ligne de son Parti pour les raisons invoquées par l’auteur. Dois-je en conclure que les députés UMP qui se sont remarquablement comportés comme des godillots du sarkozysme, jusqu’à il n’y a pas si longtemps - ils commencent seulement à éprouver un certain mal être depuis que leur grand chef est bas dans les sondages - ne sont pas des cumulards pour la plupart d’entre eux ?
> Denys de Béchillon
29 mars 2011, par claudiqus
Hummm, Dominique Plée ... en soulevant le drap du dessus, on s’aperçoit parfois que celui du dessous était plus entaché que l’on aurait pu croire ... et ceci concerne tout autant l’opposition que la majorité ! bon, je m’éclipse !
> Denys de Béchillon : question
19 décembre 2011, par florent cappelletti
J’approuve M de Béchillon car avant de critiquer les élu(e)s il faut se présenter ...Le jour où il y aura suffisamment de personnes pour un poste, la question du cumul ne se posera plus.
J’aimerai maintenant poser une question au professeur de droit.
Un maire peut il décider en début de séance que lors du conseil municipal il ne pourra être procédé à aucun enregistrement audiovisuel sans pour autant faire voter le huis clos de la séance.
Si oui, que signifie la notion de séance public ?
Si non, les décisions prises lors de ce conseil sont elles nulles et non avenues ?
Merci de votre réponse
Florent Cappelletti
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