> Pau - La vache sur le toit
30 mars 2011, par Edouard Girard
Si 99% de Palois ne savent pas ce qu’est une ZPPAUP qui les concerne( selon "l’Ours des Bois") c’est que la Mairie de Pau est gravement défaillante en matière de communication !
Une Zone de Protection Patrimoniale Architecturale, Urbaine, et Paysagère (ZPPAUP), est un règlement d’administration municipale qui s’impose à tous les habitants : y compris bien évidemment au Maire,
aux élus, aux Services Techniques.
On sait que le "mengadisme" a été une grave perversion épidémique qui a sévi de longues années sur le patrimoine palois, et a cessé dés que le germe porteur a quitté la ville . A ce propos , on se rappelle que Mme Lignières-Cassou a un jour publiquement jugé, avec l’architecte des Bâtiments de France en service à ce moment là, que la "vache" échouée, genre structure gonflable, sur le toit d’un bâtiment public de Pau éminemment patrimonial, était une réussite architecturale de première grandeur.
A propos de cette affaire, l’Ours des Bois " a l’innocence de croire que lorsqu’une ville s’est votée sa ZPPAUP, la voilà "sauvée des eaux" en matière patrimoniale,grâce à des "ingénieurs" qui savent ce qu’ils ont à faire !
Hélas, l’Ours ignore qu’il existe beaucoup d’incompétence dans la technostructucture en charge de mettre en oeuvre les règles de notre patrimoine. Il en existe tout autant chez les élus, qui viennent dans de trop nombreuses occasions renforcer les effets destructeurs de cette incompétence. De plus, nombre de textes officiels restent inconnus de ceux qui ont à les appliquer, et s’ils en sont connus, ces mêmes textes sont alors parfois incompris, ou parfois carrément et volontairement contournés.
Cela fait beaucoup à supporter pour le patrimoine. Et il serait trés étonnant que la ZPPAUP paloise autorise dans son texte la "vache affalée", telle que les journaux nous l’ont montrée. Mais quel palois sera capable, et aura envie politiquement, d’aller y voir en mairie de Pau, en consultant page à page ce texte public ?
Une telle démarche, pourtant "citoyenne", comme on dit aujourd’hui à tout bout de champ, n’est pas dans l’air du temps !