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> L’Homme de l’Année, c’est... |
2 janvier 2007, par Alain
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Et qui est le palois de l’année ?
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> L’Homme de l’Année, c’est... |
22 décembre 2006, par francine.dehail
l’homme de l’année, c’est |
J’eusse préféré comme titre l’homme ou la femme de l’année, c’est ...d’autant plus vrai que cela colle à la réalité politique du moment.
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> L’Homme de l’Année, c’est...
22 décembre 2006
"Vous donnez à la vérité l’occasion de se faire connaitre ( ???)". Excellent ! Comme si l’internaute détenait la vérité !!!.
Quand on voit l’acharnement pathétique avec lequel certains émettent des affirmations qu’ils n’ont même pas pris le temps de vérifier, permettez-moi d’avoir un doute sur les capacités d’internet à "donner à la vérité l’occasion de se faire connaitre" ..
Alors par pitié, n’élevez pas cette source d’informations au rang de vérité. Il serait plus réaliste de parler d’un gigantesque capharnaum dans lequel toute crédulité est inconsciente.
> L’Homme de l’Année, c’est...
22 décembre 2006, par Bernard Boutin
Capharnaum : vous avez raison, il convient de faire la part des choses.
Mais je reste persuadé qu’Internet ne peut que favoriser l’émergence de la vérité.
On l’a vu lors du FiPau. Dès le début Janvier, nous avions tous les éléments du scandale en main même si 90% des quelques 700 mails reçus ne permettait en rien d’éclairer le débat.
Je l’ai écrit, ce nouveau pouvoir de transmission de l’information doit apprendre à s’auto-contrôler...
Par contre, quand je met en ligne "Les 20 sujets qui fâchent A@P" ou un dossier sur la Transparence, je pense que nous contribuons, un peu, au débat démocratique.
Vous n’avez d’ailleurs pas le droit de dire que l’internaute ne détient pas la vérité. Celui qui participe au forum d’un site est parfois le pouvoir lui-même ou dans l’ombre du pouvoir.
Il faut cependnant effectivement apprendre à ligne en les lignes du Capharnaum de la toile... et moi-même je regrette parfois l’acharnement mis sur tel ou tel sujet. Sachez que nous "censurons" régulièrement des mails reçus.
> L’Homme de l’Année, c’est...
22 décembre 2006, par Pierre
"Vous donnez à la vérité l’occasion de se faire connaitre ( ???)". Excellent ! Comme si l’internaute détenait la vérité !!!.
Pensez-vous au contraire que l’internaute ne détient aucune vérité et n’a aucune légitimité à s’exprimer ? Mais d’ailleurs qui est-ce, cet internaute ? N’est-ce pas le citoyen qui s’exprime ?
"donner à la vérité l’occasion de se faire connaître" ne signifie pas que la vérité sort du chapeau à chaque instant, mais qu’on lui donne sa chance d’en sortir. Et aussi que la "vérité" est construite par les contributions du plus grand nombre.
L’expérience d’A@P le montre bien : dans les diverses contributions on trouve un peu de tout. Des réflexions intéressantes, originales, parfois des révélations, mais aussi des messages sans intérêt, des erreurs, etc... Mais toujours du débat. Et c’est souvent du débat "capharnaum" que jaillit non pas LA vérité, mais au moins UNE vérité : celle de ceux qui s’expriment. Faudrait-il instaurer un permis de poster ? Un permis de débattre ? Que tout continue à se décider dans l’opacité des cabinets feutrés ?
Avant internet, le citoyen lambda avait très peu accès à certaines informations et aux médias traditionnels. Internet bouscule tout cela, qui s’en plaindra ? Qui se plaindra que le scandale du Fipau ait pu être dénoncé des mois à l’avance en grande partie grâce à la caisse de résonnance d’internet ? Qui se plaindra que chacun puisse commenter publiquement la gestion municipale, même et surtout entre deux campagnes électorales ? Peut-être ceux qui voudraient que cela continue comme avant... ?
> L’Homme de l’Année, c’est...
29 décembre 2006, par Pierre
J’ajouterais que si les internautes disent parfois des âneries sur les forums, c’est aussi (mais pas uniquement, certes...) parce qu’ils sont mal informés. Ce qui laisse libre cours à toutes les rumeurs...
Si par exemple la ville se décidait à faire de la véritable information sur son site web, cela serait profitable à tous. Rappelons que A@P.com s’est beaucoup investi sur ce sujet de la transparence municipale...
> L’Homme de l’Année, c’est...
22 décembre 2006, par Bernard Boutin
Je suis d’accord, cela m’a "perturbé". TIME dit Men of the Year. Je pense que le nom est là plus générique qu’il ne l’est en français même si la traduction reste la même.
A-t’on en français un mot pour dire à la fois Homme et Femme ? Sommes-nous destinés à être toujours différents ?
Le poids des mots...
> L’Homme de l’Année, c’est...
22 décembre 2006, par Pierre
"A-t’on en français un mot pour dire à la fois Homme et Femme ? "
En français, "Homme" désigne à la fois un représentant de l’espèce humaine, et un élément mâle de cette espèce. Quand on dit "l’Homme de l’année", c’est évidemment dans le premier sens qu’il faut l’entendre...
On pourrait aussi utiliser le terme générique "être humain", mais bon...
Sommes-nous le cinquième pouvoir ?
29 décembre 2006, par Autochtone palois
Bernard et le Time nous décernent le titre d’ « homme de l’année » parce que nous avons utilisé ce nouveau pouvoir que l’outil internet nous permet d’exercer, le pouvoir de la parole des citoyens.
Sur son blog, http://blog.tcrouzet.com/ Thierry Crouzet, l’auteur d’un livre sur le « 5° pouvoir » (qui n’est pas encore publié) le définit :
"C’est justement l’ensemble des citoyens qui grâce aux nouvelles technologies ne sont plus réduits au silence. Ils peuvent s’exprimer, peser en politique, proposer de nouvelles politiques... surtout ils peuvent agir, notamment au niveau local. »
Ici nous voulons agir au niveau local. [Au passage je voudrais rappeler cette maxime très juste qu’il faut toujours avoir en tête, et qui revalorise l’action locale : « penser global, agir local. »]
Il cite un article « le cinquième pouvoir » de Igniacio Ramonet, paru en octobre 2003 dans le Monde diplomatique, qui le premier a parlé d’un nouveau pouvoir des citoyens. http://www.monde-diplomatique.fr/2003/10/RAMONET/10395 il rappelle que le premier pouvoir est législatif, le second est exécutif, le troisième est judiciaire et le quatrième est exercé par la presse. Pour lui ce cinquième pouvoir doit s’exercer en particulier lorsque la presse ne joue pas le jeu démocratique.
Mais ne soyons pas trop naïfs : même si nous pouvons faire remonter la vérité à la surface, ce n’est pas cela le pouvoir. Notre pouvoir commencera à exister le jour où l’expression de cette vérité inspirera de la crainte, à défaut de respect, à ceux qui ont et parfois abusent d’un autre pouvoir que nous leur avons temporairement confié. Et pour cela il faut que nous soyons crédibles et nombreux.
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