La tragédie grecque, dans laquelle a été plongée l’Europe au cours de la semaine, aurait probablement pu être une bonne pièce de théâtre si elle était restée cantonnée sur les gradins du théâtre d’Epidaure.
Tous les ingrédients étaient là : Rebondissements, annonces contradictoires, trahisons, déclarations solennelles aussitôt démenties, coups bas, décorum etc.
Les chaines de télévisions transmettaient en direct les allées et venues des grands de ce monde penchés sur le berceau des civilisations. L’accouchement s’annonçait de plus en plus compliqué. Les spécialistes de tous poils, prévoyaient la fin de l’euro, la fin de l’Europe... bref la fin du monde tout simplement.
De "soap opéra" à "talk-shows", le citoyen européen devenait partenaire à part entière de la diplomatie de l’urgence. Une diplomatie pourchassée, acculée par des caméras toujours plus incisives, allant toujours plus loin dans leur rôle de voyeur, comme dans les pires émissions de télé-réalité façon "Loft Story ".
Qu’il est loin le temps où Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord dans la quiétude des cabinets, aux épais murs calfeutrés, façonnait le monde avec ses pairs. Fauteuils profonds, gros cigares et blended whisky, conservations aimables et surtout absence de pression médiatique permettaient à nos dirigeants, justement de nous diriger...
Faut-il regretter cette époque-là ? Certainement pas. La transparence, l’information du citoyen sont des fondements de nos démocraties. Pour autant, un peu de réserve, un peu de recul, savoir dire non au micro qui se présente, ne pas réagir à chaud semble aussi vrai aujourd’hui pour nos politiques qu’au début du 19e siècle.
Le monde s’est toujours construit et continuera à se construire dans le calme et la quiétude des ambassades par des canaux qui sont autres que ceux de nos chaines de télévisions. Les grands -messes du "20 heures" donnent l’impression de savoir. Il ne s’agit pourtant que d’évènementiel, que d’images qui s’envolent.
Oui, laisser du "temps au temps". Ne pas céder à la pression des médias, des marchés, des sondages... L’"homo-politicus" du XXIe siècle doit avoir une carapace sans pareil. Courage.
Il y a une guerre entre frères musulmans, ce n’est pas notre problème d’autant que nous sommes incapables de régler la cohabitation en France et le refus d’intégration à notre concept laïque. La Charria est règle d’or chez eux. Alors occupons nous de NOS PROBLEMES DEJA TROP NOMBREUX.
> Europe - Talleyrand reviens, ils sont devenus fous !
4 septembre 2012, par Maximo
guerre entre frères musulmans
Où, en Grèce ? En Europe ? mais, c’est une obsession
> Europe - Talleyrand reviens, ils sont devenus fous !