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> Les vœux des Béarnais : « béarnais » ou « occitan », langue morte |
9 janvier 2012, par paysaa
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Bien dit Lafitte et merci de défendre la vrai diversité culturelle. N’oublions jamais que le Béarn fut durant des siècles un état souverain dont la langue écrite et parlée était le béarnais qui est d’ailleurs le seul parler d’Oc à pouvoir s’ennorgueullir de ce titre de noblesse. N’oublions pas davantage notre culture et l’histoire si riche et si particulière de notre petit Béarn indépendant qui nous donnent le droit d’être béarnais et le devoir de le revendiquer. Mais ce n’est pour autant que nous devons renier notre proche parenté avec les gascons et nos attaches romanes avec le provençal, le limousin, le catalan et pourquoi l’Occitan moderne à condition, bien sûr, qu’il vienne en ami et non en colonisateur.
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> Les vœux des Béarnais : « béarnais » ou « occitan », langue morte
10 janvier 2012, par Dominique BIDOT-GERMA
La prise d’écriture entièrement libre, comme sur Alternatives paloises, est précieuse, même si parfois, comme avec la diatribe de J. Lafitte et le billet de Paysaa, elle ne distingue pas entre information, vérité scientifique et engagement partisan ou faux ponsifs. Il semble necessaire de rappeler quelques données.
Le Béarnais a une graphie historique depuis l’époque où il s’écit, c’est-à-dire le XIIIe siècle. cette graphie a, pour l’essentiel, été réhabilitée et constitue la graphie classique, dite improprement "occitane". Les Moncade, Gaston Fébus, Jeanne d’Albret, Henri IV écrivaient "bona annada" ! Ce n’est qu’après, par contamination du français, qu’on a perdu cette graphie historique, venue ni de Toulouse ni de la planète Mars, et commencer à écrire au gré des fantaisies, "boune anade", ou "bouno annado" ou "bouna annada" ... et "paysaa" au lieu de la forme correcte "paisan". Le Béarnais (mais existe-t-il "un" béarnais ?) est une forme du gascon, lui même dialecte occitan.
Le Béarn n’a jamais été indépendant, cela fait 30 ans maintenant que les historiens béarnais, P. Tucoo-Chala, B. Cursente, J.P. Barraqué et d’autres ont revu et éclairci la question, évoluant et faisant évoluer la recherche historiue ! Pour faire simple, le terme de "souverain" n’est utilisé en Béarn qu’à partir de la fin du XVe siècle, quand les vicomtes sont aussi rois de Navarre. ce terme n’a d’ailleurs jamais eu le sens contemporain qui est le sien aujourd’hui. Les amis du château de Pau ont organisé 3 conférences fin 2011, 2012 doit accueillir l’expo Gaston fébus. On ne peut qu’inviter les Béarnais à lire et à aller voir.
> Les vœux des Béarnais : « béarnais » ou « occitan », langue morte
12 janvier 2012, par paysaa
Le Béarn de Fébus n’aurait donc jamais existé...
D. Bidot Germa serait "sympha" d’éclairer le pauvre "paisan" en lui disant d’où sortent les appellations "occitanie" et "occitan" et à quelle époque elles ont fait leur apparition sur le "marché" des parlers d’Oc.
Il pourrait aussi lui expliquer comment le béarnais peut avoir une graphie classique dite improprement "occitane" en même temps qu’il serait une forme de dialecte "occitan" via le gascon ?!?!..
Quant à la vérité scientifique elle n’existe peut être que dans les sciences exactes et encore...Disons qu’il y en a plusieurs selon les époques et les chapelles et que chacune d’entre elle contient sans aucun doute une part de vrai.
> Les vœux des Béarnais : « béarnais » ou « occitan », langue morte
12 janvier 2012, par L’ OURS du Bois
Noou digués pas à d’aquere boulatye
Que souy partit ta noupa mey tourna
Douma mati qué quitti lou bilatye
Bouy essaya dé la poude oubliga
Qué tournerey quoan poussé la cérise
Reyne deüs prats dinqu’aquere sésou
Déchom ana qu’ey lou coo qué s’em brise
Dinqu aü printems adiü béroye flou
C.D.
> Les vœux des Béarnais : « béarnais » ou « occitan », langue morte
12 janvier 2012, par peyo
ma beroje flou / ma jolie fleur Ne dis pas à cette volage /
Que je m’en vais pour ne plus revenir / Demain matin, je quitte le village / Je vais essayer de l’oublier / Je reviendrai quand poussent les cerises / Reine des prés en cette saison-là / Car loin de toi, j’ai le coeur qui se brise / Jusqu’au printemps (bis) / O ma jolie fleur.
Reportez-vous sur
http://cauhape.bernard.free.fr/page_chants.html
> Les vœux des Béarnais : « béarnais » ou « occitan », langue morte
12 janvier 2012, par L’ OURS du Bois
Bonjour peyo
ma traduction dit ou plutôt écrit beroye avec un Y et non un J
Charles Darrichon aurai fait une erreur de transcription ????
> Les vœux des Béarnais : « béarnais » ou « occitan », langue morte
12 janvier 2012, par peyo
Je n’ose me prononcer sur la graphie "correcte", encore que beroye , avec y ,semble être celle qui est retenue
http://loceudepau.eu/Chants/Beroye%20flou/Beroye%20flou.htm
Le "dictionnaire du béarnais, ancien et moderne" de Lespy et Raymond (1887) propose beroy ... On attend la version officielle !
> Les vœux des Béarnais : « béarnais » ou « occitan », langue morte
14 janvier 2012, par pagalhosurós.
Bona annada mon Coronèu
Bonne année mon Colonel,
alors, toujours aussi sacripant notre bon colonel-linguiste (sans doute le seul en réserve de l’armée française, bien que l’on n’en trouve guère dans le service actif, à part dans le renseignement peut être, une Taupe béarnaise, un bohon bearnés ça aurait de l’allure, non ?) Que vei qu’es tostemps hardit !Tu m’as l’air quand même de n’être pas très au fait de la situation linguistique et militante de notre vieux Païs. Les "anciens" de Calandreta sont des cadres devenus dans l’industrie, le journalisme, la musique, des responsables culturels amoureux de la "petite patrie" béarnaise mais ouverts sur la grande Occitanie, l’Europe, le Monde. La langue, minorisée est toujours parlée, chantée,étudiée,jouée sur les emponts de nos villes et vilages. Récemment Los Pagalhós ont rempli durant trois soirées le théatre du Monte Charge à Pau, des écoles bilingues ouvrent en Béarn, ça piaille dans les Calandretas, notre langue s’affiche doucement sur les panneaux indicateurs (Merci à la Ville de Pau pour ses initiatives) On lutte bien sûr contre l’obscurantisme, la bêtise de certains croque-morts qui croyaient que tout allait disparaître avec eux, mais non le printemps occitan est là. Pour te remonter le moral, camarade, viens donc à Pau assister au Carnaval Biarnés, tu pourras te déguiser avec les Pagalhós et chanter La Sovirana, notre belle langue d’oc que tu aimes tant.
En te saludan Coronèu. A consulter sur internet : Carnaval Bearnés, Institut Occitan, Ostau Bearnés
> Les vœux des Béarnais : « béarnais » ou « occitan », langue morte
19 janvier 2012, par didier dufourcq
Bonjour à tous,
je suis étonné par le message de Mr Bidot-Germa.
je cite Mr Bidot-Germa :
’Le Béarn n’a jamais été indépendant, cela fait 30 ans maintenant que les historiens béarnais, P. Tucoo-Chala, B. Cursente, J.P. Barraqué et d’autres ont revu et éclairci la question, évoluant et faisant évoluer la recherche historiue !’
Or dans le livre de Mr Tucoo-Chala : la vicomté de Béarn et le problème de sa souveraineté, p° 101 je cite ’du milieu du XIVs à la fin du XVs,le Béarn a disposé, de facto, d’un statut d’état souverain, d’alleu souverain’ et la suite du livre parle des tentatives d’annexion de la vicomté par les rois de France.
Second point : je cite à nouveau Mr Bidot-Germa :
’Ce n’est qu’après, par contamination du français, qu’on a perdu cette graphie historique, venue ni de Toulouse ni de la planète Mars, et commencer à écrire au gré des fantaisies, "boune anade", ou "bouno annado" ou "bouna annada" ... et "paysaa" au lieu de la forme correcte "paisan"’
or dans le relevé des feux de Béarn de 1385 le nom de maison Paysaa est relevé à Montfort (Navarrenx). Le français n’avait sans doute pas encore contaminé le Béarn au XIVs.
Bonne soirée.
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