Les accès de Pau bouchés. Les parkings-relais insuffisants. La rocade trop chargée. Des milliers de "pendulaires*" en carafe. Conséquence : Une attractivité du territoire en berne. Qui pour débloquer la situation ?
On sait BAP en première ligne pour des combats comme l’axe routier Poey-de-Lescar-Oloron ou encore la liaison LGV directe entre Mont-de-Marsan et Pau. Ces deux grands combats font suite à celui engagé pour obtenir la réalisation de l’autoroute Langon-Pau. Le lobbying de l’association est une bonne chose dans un territoire où l’action politique à pour particularité de plutôt bloquer les dossiers que de les faire avancer. Mais pourquoi faut-il que BAP pense toujours en grand ?
On peut en effet se demander si l’association, à n’essayer de faire avancer que des dossiers majeurs, ne rate pas des "opérations de lobbying" plus immédiatement réalisables, aux investissements moins lourds et où les décisions politiques et administratives pourraient être plus rapides à obtenir.
Pourquoi ne se bat-elle pas pour obtenir des "parkings-relais" digne de ce nom aux sorties de l’A64 à Pau et à Lescar ? Pourquoi ne se bat-elle pas pour enfin obtenir l’échangeur Est sur l’A64 sur la route de Morlaas ? Comment améliorer la circulation sur la rocade paloise ?
Que ne se penche-elle pas sur la prolongation de l’axe nord-sud, avec passage au-dessus de l’A64, ce qui fluidifierait la circulation sur la route de Bordeaux ?
L’association pourrait y gagner un "affectif" populaire qu’elle n’a pas toujours. Elle qui est souvent taxées de vouloir bétonner à tout prix. Pourquoi ne pas se pencher sur le quotidien des béarnais pris régulièrement dans des bouchons ou des ralentissements dans le périmètre de la Communauté d’Agglomération Pau-Pyrénées ? Ces ralentissements, ces bouchons sont eux-aussi des freins à l’attractivité du territoire ?
Mieux circuler sur place, tous les jours, est en effet un "challenge" au moins aussi grand que de développer des axes, par rail ou par route, menant sur Bordeaux. Ce sont plusieurs milliers de béarnais qui perdent un temps précieux chaque jours sur les routes "du coin" - et plutôt deux fois qu’une ! - alors que ce ne sont que quelques petites centaines d’entre eux qui montent quotidiennement en direction de Bordeaux et Paris.
Le quotidien n’est-il pas plus urgent qu’un hypothétique futur ?
- par Bernard Boutin
PS : le combat de la Poey-de-Lescar-Oloron va dans le sens évoqué par le sujet. Il ne concerne toutefois qu’un type de trafic : celui d’Oloron vers Pau et vice-versa.
* pendulaire : automobiliste qui va le matin de son domicile à son travail et fait le chemin inverse le soir.
Face au prix élevé du carburant, le FN et DLR proposent une baisse de la TIPP. Le PS une modulation... qui ne va pas inciter les gens à réduire leur consommation énergétique, le seul moyen étant de frapper au portefeuille, le reste étant utopique.
Si Eva Joly ne galvanise pas les électeurs écolo, qui ont fait 16% aux européennes, ceux-là vont peut-être avoir du mal à voir en Hollande un allié. Que les grands partis ne s’intéressent pas à l’intérêt général, on le sait, mais même dans l’électoralisme, ces fines équipes en viennent à des positions assez incompréhensibles.
> Et si BAP revisitait (partiellement) ses objectifs ?
Congestion ne signifie pas forcément perte d’attractivité. On peut tout aussi bien dire le contraire.
Une voie bien remplie est aussi le signe d’une attractivité quelque part. Une voie vide est le signe qu’il n’y a rien à voir ou à faire.
La région Parisienne aussi est bouchée.
N’oubliez pas le cercle vicieux : Congestion=> voiries supplémentaires=> Etalement urbain=> congestion.
Il a fallu moins d’une génération pour parcourir ce cycle à Pau. Doit-on recommencer de la même manière ?
> Et si BAP revisitait (partiellement) ses objectifs ?
Qui pour sauver le territoire béarnais ????
La France vous regarde.........Ouf !Ouf !..
Malheureux, les atouts fondent comme neige au soleil !
Les élus et leurs acolytes soit disant économistes qui dirigent le territoire confondent infrastructure et économie.
Ils sont responsables de cet échec et doivent l’ assumer, atteints par la limite d’ age et en potentiel.
Notre grande chance est que les dirigeants de Total s’ engagent notamment pour Lacq, future capitale administrative du Béarn, aprés Lescar puis Pau, puisqu’ils sont les seuls à vouloir 1 forte communauté.
Les autres ont du mal à partager les compétences.. et le pouvoir ou ..le pognon.
Pauvre Béarn, meme l’ accés au chateau est cadenassé et par le Nord et par le Sud.
Bon roi Henri, ton lit est protégé.