Mon but n’est pas de vous parler de la place de la carotte au sein de la garbure. Ni de ses innombrables vertus dont celles d’améliorer la vision, et qui n’est pas consommée en quantité suffisante par certains de nos élus municipaux.

Je vais vous parler de cette carotte dont on se sert pour faire avancer quelques animaux récalcitrants. Cette carotte appelée vulgairement « subvention ». Il est nécessaire pour pouvoir mordre dans ce légume si riche en vitamines d’amener à terme un projet tel qu’un Zénith, une Médiathèque... cette liste n’est pas exhaustive.

Quand allons-nous sortir de ce mécanisme qui consiste à courir après une carotte accordée par des technocrates de Bruxelles, Paris ou ailleurs ?

Lorsque nous édifions une nouvelle structure municipale l en découle une augmentation de notre budget de fonctionnement. Les taxes seront d’autant plus importantes dans notre cas que notre ville subit une paupérisation de sa population ainsi qu’une perte du nombre d’habitants.

Lorsqu’un choix s’effectue c’est toujours au détriment d’un autre. Il me semble donc plus réaliste de réhabiliter les écoles, halles, rues... finalement, notre patrimoine.

Lors d’un conseil municipal il suffit pour convaincre les indécis, les sceptiques de prononcer cette phrase magique « c’est pour l’avenir ».

Après la lecture de cet article, pour ceux qui l’auraient oublié, la carotte est un légume.