Ah, JJP ! les trois premiers paragraphes (me) sont une relecture des différents médias (surtout France Culture pour la radio et Arte pour l’audiovisuel), et j’admets que les bosons, (avec la bévue du présentateur parlant d’un cercle de 27 km de diamètre)me sont totalement incompréhensibles, malgré la vulgarisation acharnée des scientifiques présents lors de l’émission ; mais j’ai quand même écouté ( normal, pour un électron libre ) . Le monde est si petit que ses habitants l’ont perdu de vue(s) et de vie(s). Il y a à dire sur bien des points, mais il faut aussi parfois écouter le silence des pierres, des paysages, des nuages (et la musique des battements du coeur amoureux).
Ensuite, les paragraphes de l’article passent du "Monde" à la "République des Pyrénées", de la planète au petit pays. On transite un instant vers "radio Classique", on passerait volontiers par les chorégies d’Orange, Marciac, et Avignon, en ce moment, Arles et la photographie, puis, vers septembre, Perpignan.
On voudrait écrire que partout, à chaque instant, une lumière brille qui réconcilie les gens à leur capacité de rendre meilleur tous les espaces vivants, quelles que soient leurs idées et leur couleur de peau. Mais écrire, à l’intention de lecteurs disparates, c’est déjà, un tant soit peu, avouer son refus de vivre dans le troupeau, c’est émarger sa peine qui ne croit plus en l’Homme. Ecrire, c’est dessiner dans la marge d’un cahier de brouillon de drôles de petits personnages que l’on appelle mots mais qui se nomment entre eux paroles.
Alors, et alors seulement, quand le silence prend la parole, les mots sont éloquents.
Bien à vous.

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