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> L’Amicale des Foreurs met les points sur les "i" ! |
27 septembre 2012, par Larouture
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Il n’a pas été demandé à nos deux générations précédentes d’agriculteurs des productions intensives pour nourrir des populations croissantes ---.
Cette affirmation reprend les discours de responsables agricoles qui se plaisent à répandre cette version sans aller, quand même, jusqu’à reconnaitre la pollution des nappes phréatiques.
En fait les politiques du début d’après-guerre ont d’abord voulu que l’agriculture sorte de l’autarcie et soit partie prenante de l’économie : Fournir des bras pour l’industrie naissante, consommer et aussi fournir des débouchés pour les produits industriels dont les engrais, les produits phytosanitaires, les machines agricoles.
La surproduction de produits agricole est une conséquence de cette politique économique et non une mission donnée à l’agriculture.
Mais le moteur principal de cette économie était aussi un pétrole bon marché. Or ce type de développement économique est maintenant en bout de course.
Le débat sur les gaz de schiste ne serait-il pas plus serein si l’objectif n’était pas de prolonger encore un peu ce modèle de développement au lieu d’anticiper un développement basé sur une économie dé-carbonée et en tout cas plus sobre ?
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> L’Amicale des Foreurs met les points sur les "i" ! |
24 septembre 2012, par Georges Vallet
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"Que feront-ils lorsqu’ils réaliseront enfin que les cimetières, vasières, tourbières, étangs... et les immensités de permafrosts saisonniers en rejettent des milliers de fois plus que l’humanité ne fait de gaz carbonique.... "
Ils le savent depuis longtemps. La fuite des permafrosts vient du fait qu’on a beaucoup trop foré de puits de pétrole et de gaz ; alors inutile d’en rajouter !
Quant "aux flatulences méthanières", ce serait une très bonne idée, pour de nombreuses raisons, que de manger beaucoup moins de viande !!
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> L’Amicale des Foreurs met les points sur les "i" ! |
24 septembre 2012, par Perplexe
Faites leur confiance |
Faites leur confiance, ils sont compétents puisqu’ils vous le répètent.
Ils vont donc se faire un plaisir de répondre aux questions ci-dessous concernant un forage effectué à Pau destiné à un chauffage par pompe à chaleur sur nappe phréatique à 17 m de profondeur par un des leurs.
La première question concerne la déclaration du forage, obligatoire au delà de la profondeur de 10 mètres.
Il faut savoir que le foreur(au moins le mien) ne fait pas la déclaration, et la laisse faire ou pas par le client. La pratique la plus courante consiste à ne pas la faire , qui viendra vérifier la profondeur du forage ?
Quel est l’avis de notre amicale, trouve t-elle normal que le professionnel ne traite pas des aspects légaux de son activité ?
La deuxième question concerne la mesure du volume d’eau prélevé, puisqu’il est logique de profiter de l’eau du puits disponible après le forage pour arroser son jardin.
La pose d’un compteur est obligatoire dans ce cas, mon expérience prouve que les professionnels du chauffage ignorent
ou font mine d’ignorer cette disposition légale.
Quel est l’avis de notre amicale ?
La troisième question concerne l’étanchéité des puits, technique maitrisée selon l’amicale des foreurs.
J’ai donc fait effectuer une analyse de l’eau prélevée à 17 mètres, qui n’est pas l’aquifère supérieur.
A Pau, cette eau est impropre à la consommation. Comment a t-elle pu être polluée ? Comment peut-on expliquer cette situation ? il y t-il bon et mauvais foreur comme il y a bon et mauvais chasseur ?
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> L’Amicale des Foreurs met les points sur les "i" !
24 septembre 2012, par L’Aquitain
Recueillez vous Mesdames,Messieurs , je suggère de faire une quête pour soutenir l’Amicale des Foreurs dont les membres ont fait voeux de pauvreté , d humilité ,d’honnêteté etc , au profit du bien public et nous éduquent pauvres ignorants que nous sommes.
> L’Amicale des Foreurs met les points sur les "i" !
24 septembre 2012, par L’Aquitain
Bonjour monsieur "Aquitain
Ne vous gênez pas, c’est une excellente initiative d’organiser une quête
pour le soutien de notre amicale.
Nous acceptons tous les chèques jusqu’à un million d’euros.
A Pau il y a d’excellentes sociétés qui font de la formation et de
l’initiation aux forages. Vous pouvez y participer, ce qui vous permettrais
de mieux comprendre la situation actuelle.
Qui veut tuer son chien l’accuse de la rage
Bien amicalement
Je publie l’amicale réponse des foreurs
réunis.Cette aide proposée pour comprendre la situation me va droit au coeur. Grand merci pour cette charité..
Juste un petit lapsus calami dans votre texte je pense qu’il faut lire
"tous les chèques à partir d’un million..."
> L’Amicale des Foreurs met les points sur les "i" !
24 septembre 2012, par garroustet
bonjour
en réponse à vos 3 questions :
la déclaration est obligatoire ,le déclarant peut etre le foreur ou le client ,dans la pratique il est honnete que ce soit le foreur qui s’en charge
le compteur est obligatoire que ce soit pour la géothermie ou l’arrosage
la cimentation est obligatoire et passible d’une amende ou plus si l’on a un risque de pollution
enfin il y a des bons et des mauvais foreurs ,comme dans toute profession
et si vous avez des doutes sur la qualité du forage d’eau il existe toutes sortes de moyen pour controler la qualité d’un forage et une police de l’eau .
bon courage
> L’Amicale des Foreurs met les points sur les "i" !
25 septembre 2012, par Yab
Elements de reponse
Je ne suis pas foreur mais neanmoins geologue et j’ai travaille plusieurs annees dans le domaine des sites et sols pollues de 2000 a 2006. J’ai donc quelques elements de reponse :
1) Il est vrai que la declaration des forages de plus de 10m de profondeur est rarement effectuee. Il semble que cela soit malheureusement accepte par tout le monde, y compris l’administration concernee.
2) Il y a un vide administratif incroyable pour ce qui concerne les puits de particulier. Si vous decidez de boire l’eau de votre puits, rien ne vous oblige a le declarer ni analyser l’eau. Il est impossible de se procuperer une liste exhaustive des particuliers utilisant l’eau souterraine, ni leur usage... je vous rejoins, c’est choquant, mais les foreurs n’y sont pour rien je pense.
3)Quant a la pollution des nappes, l’etancheite des puits ne me parait pas la raison la plus evidente de pollution, meme si c’est clairement une voie de transfert de pollution possible, mais generalement pas preponderante, sauf quand des dechets ont deliberement ete injectes dans le puits... 17m de profondeur reste une nappe peu profonde et donc peu protegee des potentielles pollutions industrielles et urbaines.
La encore il parait difficile d’accuser les foreurs.
> L’Amicale des Foreurs met les points sur les "i" !
25 septembre 2012, par Perplexe
On progresse ...mais il reste du chemin.
Il est évident que le foreur est le professionnel obligatoirement impliqué par l’intervention sur le domaine public par son forage du sous-sol.
Il serait donc logique qu’il connaisse la réglementation et qu’il fasse les déclarations obligatoires puisqu’il possède toutes les données. On voit bien qu’ils rechignent, d’ailleurs ils démontrent que la réglementation leur est étrangère . Par exemple, quand il est affirmé dans une réponse ci-dessus qu’un comptage des débits prélevés est obligatoire pour la géothermie : dans l’agglomération, il est interdit de renvoyer l’eau dans les égouts, il faut donc réinjecter le débit pompé dans la nappe phréatique ; il n’y a donc pas de prélèvement , donc pas de comptage imposé. Hélas , trop de professionnels recommandent le renvoi de l’eau pompée dans les égouts avec les frais associés d’épuration supportés par les consommateurs.
La conclusion qui s’impose est que l’activité de forage est peu surveillée, et que les nappes phréatiques sont gravement polluées.
Ce n’est pas l’exploitation du gaz de schiste qui polluera les nappes phréatiques puisque c’est déjà fait.
Et puis, on peut compter sur nos députés, en particulier sur Habib qui a réussi à obtenir récemment une dispense de taxe pour l’injection des déchets toxiques dans le bassin de Lacq.
> L’Amicale des Foreurs met les points sur les "i" !
25 septembre 2012, par Louis H
La discussion est en train de dévier, dommage. Parce qu’il y a une confusion (volontaire ?) avec le terme de "foreur" .
Perplexe, il est grotesque d’affirmer que la règlementation est étrangère aux "pétroliers" .
Il semble bien que par les temps qui courent on impute indistinctement au "pétrolier" tous les méfaits réels ou supposés.
Il faudrait quand même distinguer ce qui relève de métiers peu comparables, de qualifications très différentes et de lois assez peu homogènes
le puisatier du XXIéme siècle (forant à quelques dizaines de mètres de profondeur) pour prélever de l’eau ou pour de la géothermie/pompe à chaleur à usage quasi-familial , sans publicité, et sans beaucoup de surveillance
les entreprises de géothermie (travaillant le plus souvent pour les collectivités locales ou leurs émanations pour chauffage, piscines, etc) qui bénéficiaient (est-ce toujours valable ?) d’une indulgence dangereuse de leurs autorités
les entreprises réalisant des forages pour des hydrocarbures ou pour les stockages souterrains, travaillant après instruction d’une enquête publique, avis des services de l’Etat et publication au journal Officiel, il s’agit à l’évidence d’une catégorie totalement différente. Avec des exigences adaptées, une large information de l’Etat qui reçoit en temps réel l’information sur le déroulement des travaux .
Sans omettre par ailleurs des exigences de qualifications techniques qui ne sont pas comparables. D’un côté beaucoup de légèreté et d’autre part l’exigence d’une expertise, d’une qualification et de diplômes des personnels "qualité internationale" avec une règlementation particulière .
Quand l’Administration centrale, les Agences de l’eau, les Directions de l’agriculture ferment les yeux ou laissent faire , c’est regrettable mais ça n’a rien à voir avec les "pétroliers" soumis à la tutelle règlementaire précise et incontournable. On peut citer que l’Administration exige du "pétrolier" un dossier qui détaille spécialement les mesures qui vont être mise en oeuvre pour la traversée de tous les aquifères sans les endommager ou les polluer, puis pour l’isolation de ces aquifères au moyen de cuvelages cimentés... sans oublier le contrôle de la corrosion.
Alors améliorons l’information et étudions ce qui doit l’être, sans exclusives.
> L’Amicale des Foreurs met les points sur les "i" !
25 septembre 2012, par Autochtone palois
Louis H, il est donc urgent que l’Amicale des Foreurs fassent le ménage chez elle, ou bien change de nom et dénonce ces pollueurs dans l’illégalité que sont les puisatiers et les foreurs des entreprises de géothermie.
> L’Amicale des Foreurs met les points sur les "i" !
29 septembre 2012, par foreurs
Réponse à ’’yab’’ et à ’’Louis H’’ : Vos messages réchauffent le coeur : enfin des gens sensés qui expriment correctement la réalité.
En effet, il en est des foreurs comme des marins : il y a des pêcheurs locaux, des patrons de cabotage côtier, des officiers long cours.... Nous sommes essentiellement du dernier type...
Nous pouvons assurer qu’y a des écologistes dans notre Amicale, qui se sentent aussi insultés que tous par les propos de certains des idolâtres qui confondent tout avec n’importe quoi... Ils estiment que l’usage si terriblement abusif fait du soi-disant documentaire Gasland contre les hydrocarbures de ’schistes’, mais au fond pour promouvoir le rejet de tout élément carboné, finira par être très préjudiciable aux fondements de leur cause, qui ne posent aucun problèmes à notre Amicale.
Et tous, nous combattons la doctrine de Taggart, zident de Greenpeace dans les années 90, qui fit sa devise de ’’ la fin justifie les moyens’’, portail des terrorismes de toutes couleurs.
PAF 71.
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