La crue du gave de Pau, l’ouragan sur la côte Nord-est des Etats-Unis nous rappellent que la nature est une force qui ne peut être ignorée.
La question qui vient à l’esprit est évidemment : ces phénomènes violents sont-ils dus au réchauffement climatique ? On ne peut apporter qu’une réponse prudente à cette question dans l’état de nos connaissances. Au milieu du siècle dernier, les bonnes gens auraient accusé la bombe atomique. Le réchauffement climatique comporte suffisamment d’aspects inquiétants pour qu’on ne lui attribue pas toutes les responsabilités. Crues et cyclones ont toujours existé. Mais la question se pose de savoir si le réchauffement de la planète peut contribuer à une augmentation de la fréquence et de la violence de phénomènes catastrophiques.
Pour les crues, d’autres actions humaines peuvent être mises en cause : le déboisement, la disparition des haies, le bitumage des surfaces, le calibrage des cours d’eau, la transformation des saligues.
A l’avenir, plus de précautions devront être prises dans les zones sensibles. Une plus grande rigueur devra être observée ; et aussi une plus grande solidarité et une plus prompte réactivité. L’exemple des forestiers des Landes et des effets de la dernière tempête le montre.
Les phénomènes catastrophiques attirent aussi l’attention sur un point qui peut être sensible : la localisation des grands centres serveurs. Ils sont souvent placés hors du territoire national et échappent donc à notre vigilance et notre contrôle. Or ils ne concernent pas seulement les grandes firmes. Les participants des réseaux sociaux, les acheteurs de produits multimédias sont concernés. Et l’auteur de ces lignes constate que la communication avec son éditeur new-yorkais est coupée car celui-ci a fermé en raison du passage du cyclone. Pour bien des gens, les conséquences sont hélas beaucoup plus lourdes.
Et l’auteur de ces lignes constate que la communication avec son éditeur new-yorkais est coupée car celui-ci a fermé en raison du passage du cyclone.
C’est dingue. Que va-t’il devenir ?
> Les inondations de Lourdes, Sandy et nous
14 novembre 2012, par Jean Paul Penot
Un paysan apprenant que la laiterie qui ramasse son lait ferme à la suite d’une inondation se poserait la même question.
En ce qui concerne cet éditeur, on peut se dire que l’information n’est pas si anecdotique : en novembre il a publié 5 968 060 documents scientifiques.
Et il n’y a pas que les catastrophes naturelles qui menacent les éditeurs. Il y a eu tant de concentrations capitalistiques qui n’avaient pour buts que des objectifs financiers...
> Les inondations de Lourdes, Sandy et nous
14 novembre 2012, par pehache
Ah ouais là ça interpelle... Les producteurs de lait que je connais survivent tout juste en vendant leur lait, alors alors c’est sûr si ils n’arrivent même plus à le vendre c’est trou noir. Je comprends donc la situation dramatique de l’auteur de ces lignes... Y’a-t’il une souscription ouverte pour faire des dons ?