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Votre commentaire
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> Mille milliards de sabords, allons-nous bientôt faire de la politique ? |
15 avril 2013, par Daniel Sango
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"Mais mille milliards de sabords, il faut inventer, inventer partout, inventer nous-mêmes et pas seulement attendre les inventions des Etats, des entreprises de la taille d’un Etat qui ne valent pas mieux que les entreprises d’Etat, des techniques qui nous plantent des électrodes dans la tête pour nous piloter au gré de la seule rentabilité."
Reflexion de riche confortablement installé ?
Que pense un chômeur au RMI ?
On lui souhaite d’être très inventif.
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> Mille milliards de sabords, allons-nous bientôt faire de la politique ?
15 avril 2013, par Eric Thuillier
Bonjour,
Je ne vous connais pas assez pour savoir si votre commentaire est une pique destinée à lancer le débat ou si elle témoigne d’une réaction sincère.
Sous réserve de votre démenti, j’opte pour la deuxième hypothèse car même si je me trompe elle est symptomatique d’un procédé répandu qui consiste à disqualifier un propos, sous un prétexte ou un autre d’illégitimité.
C’est précisément un des aspect de cet art répandu de la disqualification que je me propose de combattre dans ce texte, qui pour mimer l’actualité, pourrait se nommer le projet, involontaire (plus ou moins) mais fortement relayé, d’incompétence pour tous.
Ai je le droit de le faire alors que je suis riche et confortablement installé ?
Et croyez vous que ce droit est concédé au Rmiste ?
Je ne sais pas qui est en mesure de parler et qui ne l’est pas. Je sais que notre société est en une fort mauvaise passe et que chacun, riche et moins riche, instruit et moins instruit, peut s’inquiéter et formuler le désir de voir progresser le politique, soit la genèse d’un bien commun le plus largement partagé.
Ce que j’en dit ne fait pas progresser cette genèse, il faut aller plus loin. Mais il me semble certain que dans une société ou certains sont riches et confortablement installés et d’autres pauvres et mal logés, dans une société effarée par les effondrements idéologiques, labourée par les nouveautés technologiques, on ne peut se permettre de rejeter personne car personne n’est capable de dire comment nous allons nous en sortir.
> Mille milliards de sabords, allons-nous bientôt faire de la politique ?
15 avril 2013, par Autochtone palois
... car personne n’est capable de dire comment nous allons nous en sortir.
Cette sentence définitive montre que peu de monde - en particulier parmi les politiques - est capable d’entendre ceux qui font un diagnostic et proposent des solutions pour "nous en sortir", quitte, après analyse, à ne pas être d’accord avec eux.
Qui écoute objectivement un L.Davezies ou un P.Larrouturou, lorsqu’ils proposent des diagnostics inhabituels qui dérangent ceux qui s’en tiennent à une vision majoritaire, dominante, consensuelle, et finiront par admettre qu’ils sont dépassés par la situation ?
> Mille milliards de sabords, allons-nous bientôt faire de la politique ?
15 avril 2013, par Rêveur des villes
"S’en sortir" nécessite sans doute de prendre des mesures impopulaires qui compromettent les élections suivantes pour le camp qui les prend. Qui donc osera ?... Nos politiciens ne sont pas (en majorité) des gens responsables mais des spécialistes de la communication aux masses (démagogie et langue de bois) et du clientélisme qui ne visent que l’élection suivante.
Mais le climat se tend entre la France et l’Allemagne. 1% de déficit du PIB d’un côté, 5% de l’autre... jusqu’à quand ? Pour traduire en chiffres compréhensibles, ça fait environ 25% de déficit public d’un côté et 5% de l’autre. (Ces chiffres de déficit public rapporté au PIB privé ont peu de sens).
> Mille milliards de sabords, allons-nous bientôt faire de la politique ?
16 avril 2013, par Eric Thuillier
La phrase « personne ne sait comment nous allons nous en sortir », ne signifie pas « nous n’allons pas nous en sortir ». J’appelle, comme vous le faites vous même, à une mise en débat le plus large possible, n’excluant personne par principe. Et effectivement les propositions de Larroutourou méritent d’être discutées, ne serait ce que pour servir de point de départ, parce qu’il va bien falloir prendre le problème par un bout au lieu de dire qu’il est intouchable tellement il est compliqué !
> Mille milliards de sabords, allons-nous bientôt faire de la politique ?
16 avril 2013, par Oscar du Pont
Et si au contraire on arrêtait de "faire de la politique"* on aurait peut-être(à mon point de vue terriblement influencé par toutes sortes de milliards..y compris d’hommes) une toute petite chance d’entrevoir un bout de soleil..Continuons à en faire et une fois à la cave, il nous faudra creuser encore.
*faire de la politique, c’est tenter de plaquer une utopie sur les réalités du monde. Vous le faites d’ailleurs très bien Eric...
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