Le Premier Secrétaire du Parti Socialiste ajoute sa voix aux aboiements des politiques de tous bords scandalisés par les pratiques de Jérôme Cahuzac. Il veut un referendum sur la moralisation de la vie politique.
Question : "Voulez vous des élus honnêtes et qui disent la vérité ?"
Voilà un beau referendum dont on imagine l’incertitude quant au résultat !
Le camp du non, non avoué, argumentant sur l’apport très positif des menteurs et des voleurs pour notre République...Voilà une démarche utile.
Pourtant, la liste des élus condamnés est longue, quant à celle des menteurs...
Le "patron" (comme disent certains journalistes, mais j’ai pour ma part toujours pris cette expression dans sa version humoristique) du PS est pourtant bien mal placé pour se faire le chantre de la morale.
Je reproduis ci-après ce que l’on peut lire dans Wikipedia.org :
"De novembre 1986 à octobre 1987, il occupe la présidence de SOS Racisme tout en étant salarié par l’« Association régionale pour la formation et l’éducation des migrants », basée à Lille en tant que « formateur permanent » et il perçoit pour cet emploi fictif, un salaire mensuel net de 8 900 francs. Cela lui vaut d’être condamné, le 17 décembre 1998, à 18 mois de prison avec sursis et 30 000 francs d’amende pour recel d’abus de biens sociaux.
Harlem Désir aurait également bénéficié d’une amnistie de François Mitterand concernant une dette de 80 000 francs au Trésor public, relative à des amendes de stationnement (décision de justice du 9 mai 1992) alors qu’il était président de SOS Racisme."
Son parcours est d’ailleurs exemplaire, par une grande connaissance du monde du travail et sa constance en politique :
"Après avoir quitté SOS Racisme en 1992, Harlem Désir fonde un éphémère parti politique appelé d’abord Le Mouvement, puis Mouvement action égalité, qui se transforme quelques mois plus tard en club de réflexion lorsque Harlem Désir adhère à Génération écologie.
Il se présente sous les couleurs de Génération écologie aux élections législatives de 1993 dans la onzième circonscription des Yvelines ; après avoir obtenu 6,84 % des voix au premier tour, il refuse d’appeler à voter pour le candidat socialiste au second.
Six mois plus tard, en décembre 1993, il rejoint le Parti Socialiste, dont il intègre le bureau national en 1994. Il est alors membre du courant Gauche socialiste. En 2003, il est nommé responsable national pour l’Europe, rejoignant aux côtés de Julien Dray, la majorité du parti.
Parallèlement, il est nommé membre du Conseil Economique et Social, de 1989 à 1994, puis de 1997 à 1999.
Il se présente une nouvelle fois sans succès, à l’élection législative d’Aulnay sous Bois, en 1997. Deux ans plus tard, il obtient son premier mandat, comme député européen."
Comme il le dit lui-même : une vie active réussie sans avoir travaillé. A l’abri du besoin financier pour avoir joué les chiens de compagnie du PS : "touche pas à mes potes ou je mords". Jamais élu il a été désigné par Martine Aubri...un scandale démocratique de plus. Un "cul" est toujours reconnaissant d’avoir été bien léché !