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Votre commentaire
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> Quelle mairie voulons-nous ? |
17 juillet 2007, par FUGU
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3 choix proposés tels quels ne conviennent pas pour une "gouvernance" moderne et efficace !
La "Mairette allégée" la "Colective avant tout" et leur sous-traitance tout azimuth ou absolue : même la sous-traitance a un prix ! De plus, qui décide si le sous-traitant convient ou pas ? Si ce n’est pas/plus le cas : risques de contentieux, de délais de remplacement pharaoniques...donc de frais...et par voie de conséquence d’Impôts !
La "mairette allégée" et ses "maires de quartier" de six mois : usine à gaz,et pour la simplification...c’est pas évident !
Quant à la "Progressiste" : toute mairie digne de ce nom le fait peu ou prou...y compris la "Mater familias" : sans cela, rien ne fonctionne !
La "Mater Familias", dans une époque où l’Etat se désengage de plus en plus, n’implique pas forcément un "suréquipement". Des impôts certes, mais bien employés,avec des comptes rendus réguliers et contrôlés, et un objectif gagnant-gagnant ne me semblent pas hors de portée.
Conclusion : une "Mater familias" durable, bien régulée, qui n’oublie pas l’économique mais dans les limites de ses compétences.L’humain...voilà l’essentiel et l’objectif.
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> Quelle mairie voulons-nous ?
17 juillet 2007, par Jerlau
C’est comme le steak. Les uns mettent du poivre un peu beaucoup, d’autres du sel, d’autres les 2.
Vous pourriez voter en prenant 50% de la Mater Familias, un fond de sauce quoi, avec 30% de Mairette et 20% de progressiste. A chacun sa salade !
> Quelle démocratie voulons nous en 2008 ?
17 juillet 2007, par Daniel
Quelle démocratie voulons-nous en 2008 ?
représentative : la délégation de souveraineté qu’implique la représentation aboutit à une confiscation de pouvoir.
participative : elle implique une certaine dose d’engagement des citoyens dans la prise de décisions collectives. Les élus organisent la concertation et rendent compte de leurs actions dans le souci de l’intérêt général de leurs administrés.
Délibération et contrôle populaires
Ce n’est pas demain que les cuisinières seront Présidentes ou que tous les articles de lois seront discutés par chaque citoyen avant leur mise en œuvre. Il faut donc admettre qu’il y a un gouvernement d’une part, et des débatteurs "professionnels" (dont c’est la fonction exclusive momentanément et non pas le métier bien sûr), ce qu’on appelait justement des parlementaires. Mais, même le fait que ceux-ci soient élus ne suffit pas à garantir qu’ils s’exprimeront au nom de l’intérêt général. Deux conditions s’imposent : le débat public et le contrôle du pouvoir en exercice.
La parole responsable
En tout lieu, à tout instant et à tout niveau, les décisions doivent faire l’objet d’un débat public préalable. Le "parlementaire" (député, conseiller municipal...) doit s’expliquer devant ses électeurs et justifier ses votes. L’évolution de la presse, et en particulier le rôle dominant de la télé, ainsi que le caractère publicitaire des élections, ont pratiquement supprimé le caractère public des débats politiques. Il appartient donc aux associations de susciter systématiquement ce débat ou ces explications. Plutôt que de vouloir se substituer aux élus, il convient d’avantage de demander à participer aux débats et à être témoin critique des prises de position. Il y a, bien entendu diverses modalités pratiques qui permettraient d’avancer en ce domaine, mais ce serait un peu long de s’y attarder maintenant.
Le contrôle populaire
Il est de tradition en France de se mobiliser éventuellement au moment de la décision, mais d’oublier ensuite de contrôler la pratique gouvernementale ou administrative. Le respect de la loi, l’usage des fonds publics, la pratique concrète de l’administration ou des entreprises, là est la véritable action démocratique.
Les atteintes aux libertés ou la dégradation de nos conditions de vie sont plus dans le quotidien de l’administration publique et de la gestion économique que dans le vote des lois. Là, les associations peuvent exercer, non un contre-pouvoir, mais un cinquième pouvoir, encore à inventer, le droit de regard et d’action juridictionnelle sur le (les) pouvoir. Une loi sociale, ou une convention collective, c’est bien, à condition encore qu’elle soit appliquée partout. Ce contrôle au quotidien permettrait de combattre le secret et les abus de pouvoir, qui sont le plus souvent non spectaculaires, mais qui polluent gravement la vie sociale.
Or, dans cette optique, les associations, au cœur du tissu social sont des acteurs éminemment politiques. Elles doivent donc prendre conscience, qu’au-delà de leur spécialité et de la défense légitime d’intérêts spécifiques elle doivent avoir à tout instant une posture politique, c’est-à-dire savoir se hausser en quelque domaine au niveau de l’intérêt général.
> Quelle démocratie voulons nous en 2008 ?
17 juillet 2007, par Bernard Boutin
Daniel,
Merci pour votre message. Il sera mis à "La Une" le 21 juillet.
Bernard Boutin
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