Une petite vingtaine de degrés, un soleil radieux...un samedi...le paradis ! Me voici sur mon vélo pour quelques instants de pur bonheur. La ville défile, les gens se promènent, çà et là. Le boulevard des Pyrénées, puis la place Clémenceau, je tourne alors vers le centre Bosquet.
Je goûte plus que jamais à cet air tiède qui m’entoure quand, soudainement, je ressens l’impact subi d’un objet qui m’est projeté dessus. Une sorte de grosse boule en papier Aluminium. Je me retourne, et là, j’aperçois une bande d’asolescents me regardant droit dans les yeux sans aucune vergogne, livrés à eux mêmes, qui n’ont rien trouvé de plus amusant que de jeter des choses sur les passants à....13 ans environ ! Ah pour sûr, sans vouloir être parti pris, ça contrastait drôlement avec la politesse des scouts à qui je venais d’acheter un calendrier !!!
Mais qu’est-ce que cela va être dans quelques années ? Est-ce que parce que je suis épanouie je devrais me cacher dans MA ville ? Or de question, et même si cela doit passer par un dépôt de plainte la prochaine fois. Cela peut paraît fort mais honnêtement, à quoi aurai-je droit la prochaine fois ? Et quand ils auront 10 ans de plus ?
Après leur avoir poliment demandé de mûrir et de dépasser l’âge mental des 10 ans non sans quelques courroux dans la voix, je contemple donc, plus statique puisque forcément à l’arrêt, mon environnement.
Il n’y avait que des bandes d’ados en quête d’un je ne sais quoi. Il faut occuper ces jeunes, leur proposer des activités certes, mais surtout leur inculquer le Civisme. Il nous faut les impliquer dans la vie de La Ville, Leur Ville et les faire mûrir, même si nous ne remplacerons par leurs parents qui visiblement ne font pas vraiment leur boulot et je suis vraiment au regret de le leur dire.
Comment construirons-nous Pau sans cela ? Si certains Palois se sentent parfois rejetés, il faudrait d’abord qu’ils se demandent ce qu’ils font au jour le jour pour être intégrés.
Vivre en Ville, c’est d’abord respecter l’espace commun et la liberté de chacune et chacun.