La nouvelle Pièce George Berou (George Dandin ) dont A@P assure la promotion. Lisez bien, c’est Palpitant !
1.1 Acte I George Bérou, riche paysan voulant s’élever au-dessus de sa condition, épouse Josy POUTOU, fille des Betenville, nobliaux ruinés de province. En rachetant leurs dettes, il gagne le droit de transformer son nom en « George de la Biroutière », mais sa belle-famille ne cesse de lui faire âprement sentir que la différence de condition n’en est pas pour autant abolie. Surpris par BÉROU alors qu’il sort de chez lui, Moutin, paysan journalier qui ne le connaît pas, lui révèle que Turieton, vicomte du voisinage, courtise sa femme. Si Moutin, qui fait la cour à Claudine, la servante de Josy, reconnaît à une femme la liberté de rencontrer qui lui plaît, George BÉROU, lui, pense que le mariage est une « chaîne » qu’il faut respecter. Mais pour Josy, être mariée ne signifie pas « renoncer aux plaisirs du monde ». À trois reprises, George BÉROU tente de prouver aux parents de sa femme l’inconduite de leur fille : Turieton nie être l’amant de Josy. La parole d’un noble suffit aux yeux des Bétenville, et c’est BÉROU qui doit présenter ses excuses. Les deux amants se retrouvent dans la maison : George BÉROU croit la partie gagnée, mais sa femme l’aperçoit, repousse Turieton, et il échoue encore à prouver son déshonneur. La nuit tombée, Josy sort retrouver son amant. Le triomphe de BÉROU paraît assuré : il ferme la porte et reste insensible aux suppliques de sa femme. Une manœuvre habile de Josy renverse de nouveau la situation en humiliation pour son mari. George BÉROU, anéanti, renonce et parle d’aller se jeter à l’eau.
1.2 Acte II Toujours grâce au même domestique maladroit, BÉROU apprend que Turieton est allé rejoindre Josy chez elle. Il avertit une nouvelle fois ses beaux-parents, qui, en arrivant, surprennent Josy et Turieton quittant la maison de BÉROU. Apercevant ses parents, Josy feint de se défendre verbalement contre Turieton, et, pour appuyer ses protestations de femme vertueuse, se saisit d’un bâton pour le frapper. Turieton pousse BÉROU entre eux, et c’est BÉROU qui prend les coups de bâton généreusement administrés par Josy. Les parents, ravis, félicitent leur fille, et il s’en faut de peu que BÉROU ne soit obligé de remercier Josy de son comportement exemplaire.
1.3 Acte III Turieton et Josy se sont donné rendez-vous de nuit à l’extérieur de la maison. Au bruit de la porte, BÉROU se réveille et aperçoit les deux amants. Certain cette fois que sa bonne foi triomphera, il dépêche discrètement un domestique prévenir ses beaux-parents, tandis qu’il verrouille la porte, empêchant le retour d’Josy. Quand Josy revient, elle trouve porte close et son mari, goguenard, à la fenêtre. Quand il lui apprend que ses parents vont bientôt venir, elle dit qu’elle préfère se tuer avec le couteau qu’elle possède plutôt que le déshonneur, et elle feint de le faire. La nuit est noire, et BÉROU descend pour voir si sa femme s’est vraiment tuée. Celle-ci en profite pour entrer dans la maison et verrouiller la porte derrière elle. Quand les beaux-parents arrivent, ils trouvent BÉROU dehors et Josy à la fenêtre. Elle se plaint à ses parents que son mari rentre souvent ivre la nuit. Après avoir été sévèrement réprimandé par ses beaux-parents, BÉROU est encore obligé de présenter ses excuses, cette fois à genoux à sa femme. Resté seul, BÉROU songe au suicide.