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IVG dans la Constitution : La liste des élus qui ont voté « contre »

Lors du Congrès réuni à Versailles le lundi 4 mars, la constitutionnalisation de l’interruption volontaire de grossesse (IVG) a été approuvée par 780 voix pour et 72 contre. Cependant, certains parlementaires se sont opposés à cette inscription. Dans cet article, nous vous présentons les arguments de ces opposants et leurs motivations.

Les raisons des votes contre l’inscription de l’IVG dans la Constitution

S’il est important de respecter le choix des femmes en termes d’avortement, il convient également d’analyser les raisons pour lesquelles ces 72 parlementaires ont voté contre. Parmi les arguments avancées, on peut citer :

  • La protection de la vie dès la conception : Certains parlementaires estiment qu’en inscrivant l’IVG dans la Constitution, on banalise l’avortement et on oublie la protection de la vie dès la conception.
  • Le risque d’élargissement des conditions de l’IVG : Les opposants craignent également que cette inscription puisse mener à un assouplissement des conditions de l’IVG, notamment en termes de délai et de motif.
  • L’atteinte aux valeurs traditionnelles : Pour certains députés et sénateurs, l’inscription de l’IVG dans la Constitution portait atteinte aux valeurs traditionnelles concernant la famille et la maternité.

La liste des votes CONTRE

PartiNoms
Les Républicains (Sénat)Jean Bacci, Arnaud Bazin, Catherine Belrhiti, Étienne Blanc, Christine Bonfanti-Dossat, Anne Chain-Larché, Alain Chatillon, Guillaume Chevrollier, Pierre Cuypers, Dominique de Legge, Albéric de Montgolfier, Louis-Jean de Nicolaÿ, Chantal Deseyne, Catherine Di Folco, Françoise Dumont, Laurent Duplomb, Jacqueline Eustache-Brinio, Christophe-André Frassa, Laurence Garnier, Pascale Gruny, Daniel Gueret, Muriel Jourda, Khalifé Khalifé, Daniel Laurent, et autres.
Les Républicains (Assemblée nationale)Thibault Bazin, Anne-Laure Blin, Xavier Breton, Hubert Brigand, Josiane Corneloup, Marie-Christine Dalloz, Philippe Gosselin, Patrick Hetzel, Marc Le Fur, Jérôme Nury, Nathalie Serre, Michèle Tabarot.
Rassemblement National (Assemblée nationale)Bénédicte Auzanot, Christophe Bentz, Caroline Colombier, Grégoire de Fournas, Hervé de Lépinau, Marie-France Lorho, Yaël Menache, Pierre Meurin, Mathilde Paris, Stéphane Rambaud, Laurence Robert-Dehault.
Union Centriste (Sénat)Brigitte Devésa, Alain Duffourg, Loïc Hervé, Christine Herzog, Hervé Marseille, Lana Tetuanui.
Divers droite et non-inscritsNathalie Bassire, Jean-Baptiste Lemoyne, Véronique Besse, Emmanuelle Ménard, Stéphane Ravier.

Le soutien des parlementaires à l’inscription de l’IVG dans la Constitution

Proclamée désormais comme une fierté française et un message universel par le président Emmanuel Macron, cette constitutionnalisation a néanmoins reçu un soutien massif lors du Congrès. La loi Veil datant de près de 50 ans aura ainsi été renforcée grâce aux 780 voix pour l’inscription de l’interruption volontaire de grossesse dans la Constitution.

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Quels sont les avantages de cette inscription ?

Cette décision historique présente plusieurs avantages pour les femmes françaises :

  • Une garantie constitutionnelle : L’inscription de l’IVG dans la Constitution permet désormais d’assurer un droit inaliénable aux femmes de recourir à l’avortement.
  • Un frein aux tentatives de restriction : Cette constitutionnalisation constitue également un barrage contre les éventuelles futures tentatives de restreindre l’accès à l’IVG.
  • Une avancée sociale majeure : La France devient ainsi le premier pays au monde à inscrire l’IVG dans sa Constitution, ce qui représente une avancée sociale considérable en termes de droits des femmes.

La répartition des votes entre députés et sénateurs

Dans le Rhône, sénateurs et députés ont très majoritairement voté en faveur de cette inscription. Cependant, il est intéressant de souligner la répartition des votes entre ces deux chambres :

  • À l’Assemblée nationale : Après un vote favorable fin janvier, les députés ont confirmé leur soutien à l’inscription de l’IVG dans la Constitution.
  • Au Sénat : Les sénateurs ont également approuvé cette révision constitutionnelle fin février par un vote majoritairement favorable des femmes.

La validation de cette révision constitutionnelle

Bien que faisant peu de doutes suite aux votes favorables successifs des deux chambres, il fallait encore que le Congrès, qui réunit les deux assemblées, valide cette révision constitutionnelle. C’est désormais chose faite avec au moins 512 voix requises pour cette majorité des trois cinquièmes, obtenues aisément grâce aux 780 voix pour.

Pour conclure, il est important de noter que si certains parlementaires se sont opposés à l’inscription de l’IVG dans la Constitution, cette décision historique représente néanmoins une avancée majeure dans le domaine des droits des femmes et constitue un message fort en termes de liberté et de choix pour celles-ci.

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