Bien loin des débats houleux qui ont animé le XXème siècle autour particulièrement des rencontres entre photographie et art contemporain, la photographie à l’épreuve de sa pérennité... pour un support qui défend la permanence de l’éphémère. La photographie est devenue doucement, au fil du siècle dernier, à force de luttes d’idées et de combats théoriques, un art.
C’est la raison pour laquelle le PARI consacre son mois de Mai à " l’art photographique " avec un invité de prestige, Edouard Boubat.
Mais pas seulement, la fabrique ouvre ses portes aux associations tarbaises où la photo reflète leur passion et
leurs photographes-artistes nous feront partager leurs univers.
Mais nous vous réservons encore une surprise autour de ses clichés car le patrimoine tarbais en est fort riche.

Edouard BOUBAT

Né à Paris en 1923, Edouard Boubat est un photographe de renommée internationale.
Il découvre la photographie juste après la guerre et reçoit le prix Kodak en 1947.
Dans les années 50, il voyage dans le monde pour le magazine " REALITES ".
Mais on se souvient surtout de ses photos de Paris. Il expose aux côtés de Brassaï et
Doisneau.
Après avoir acheté son premier Leica il commence une vie de voyageur inlassable toujours attentif à la magie de l’instant et très réceptif à l’être humain.
Il devient indépendant en 1967 et travaille avec l’agence Top Rapho avec ses collègues
Robert Doisneau et Sabine Weiss.
Grand Prix du Livre aux Rencontres d’Arles en 1977 pour la " survivance ", il reçoit en
1984 le grand prix national de la photographie.
Amoureux et témoin des petits plaisirs du quotidien Edouard Boubat a consacré sa vie
à saisir le bonheur avec humour et tendresse.
Il meurt en juin 1999.

LE PARI
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