Merci Madame pour cette réponse aux questions concernant l’ESAC.
Le financement des écoles supérieures d’art par les collectivités locales, villes principalement, s’expliquent donc par des considérations historiques principalement.
Néanmoins je reste sceptique concernant l’intérêt pour la ville de Pau de prendre en charge une telle école.
Comment cette école s’inscrit-elle dans le reste de la vie économique et sociale paloise ? Quelles synergies permet-elle ?
Vous dites "Cette école est un atout pour l’image de la ville " : outre que l’on peut dire la même chose de l’université ou d’autres écoles paloises non financées par la ville, je doute que ce supplément d’image suffisent à justifier la dépense consentie par la ville.
Car aux 1M€ environ de frais de fonctionnement et d’investissement à la charge de la ville, il faut ajouter la mise à disposition des locaux. Le projet de rénovation de la Miséricorde, futur emplacement de l’ESAC, est chiffré à 10M€ : en comptant amortissement et frais financiers cela revient à une dépense de 500.000€ par an. Soit en tout 1,5M€ par an pour la ville (1% du budget, ce qui n’est pas négligeable).
Reste la logique où les collectivités locales se substituent à l’état défaillant pour organiser l’enseignement supérieur...
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