Comme on ne répond pas aux questions posées, j’ai donc fait la recherche nécessaire sur l’emploi associatif. Vous trouverez ci-dessous ce que dit l’INSEE.
Quand M. Figiel nous dit "un emploi salarié privé sur 10 en France se situe dans le monde associatif", il confond sciemment associations et la notion (très floue) d’"économie sociale". En effet ces 10% incluent les salariés des banques dites coopératives, des compagnies d’assurance organisées en mutuelle, ainsi que de grandes fondations. Allez donc dire aux salariés de la MACIF ou des Banques Populaires qu’ils sont des travailleurs associatifs !
Tout cela n’est que de la foutaise pour tenter de justifier son existence. Le monde associatif n’emploie qu’un pourcentage infime de la main d’oeuvre française.
Voici donc ce que nous dit l’INSEE :
"L’économie sociale : 10 % des emplois salariés :
En 2006, l’économie sociale représente 9,8 % de l’emploi salarié national hors agriculture, et 8 % de la masse salariale . Sur les 22 millions de salariés que compte le pays, 2,1 millions travaillent dans ce secteur et sont employés dans 203 000 établissements.
L’économie sociale fait partie de la vie de millions de citoyens adhérents de mutuelles, de coopératives ou d’associations. Elle regroupe diverses structures économiques qui partagent des principes fondateurs.
Parmi les 100 plus grosses entreprises appartenant à l’économie sociale, 45 sont des coopératives (Coopérative atlantique, Banque populaire, etc.), 11 sont des mutuelles (Mgen, Macif, etc.), 36 sont des associations (Croix rouge française, Association des paralysés de France, etc.) et 8 des fondations. Par rapport aux autres entreprises, elles sont de plus petite taille et mieux réparties sur le territoire : seules 3 d’entre elles appartiennent aux 100 plus importantes entreprises employeuses de France et uniquement un quart des 100 plus gros employeurs de l’économie sociale ont leur siège en Île-de-France".
(www.insee.fr)
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