|
Votre commentaire
|
Et le service garanti ? |
6 avril 2010, par Lucilus
|
Pour devenir une véritable alternative, les transports en commun doivent garantir le service en toutes circonstances.
Personne n’évoque la dépendance dont sont victimes ceux qui ont organisé leur quotidien en fonction de ces modes de transports. Questionnez le Bordelais sur ce sujet, ou les Franciliens face à l’arrogante RATP !
Pas un mois sans préavis dans les transports en commun. A la première panne de machine à café ou réprimande c’est le blocage. Le niveau d’exigence et de cabotinage des syndicats est directement proportionnel au nombre d’usagers pris dans la nasse.
Localement je propose de démarrer le comptage des jours de grève qui en toute logique, pour donner le signal, commenceront bien avant le lancement du nouveau schéma.
Pas une ligne sur ce sujet dans les chères études sur les déplacements.
Mais ce sont des sujets trop violents pour les gentils écolos-bohèmes qui ne se déplacent qu’en bicyclette ( avec le petit panier devant pour faire les courses aux halles de PAU).
|
> Et le service garanti ?
7 avril 2010, par Carola
C’est vrai qu’il y a une dépendance aux services des transports en commun quand on fait ce choix mais il reste un bénéfice économique et écologique incontestable.
Quant à attaquer le droit de grève 
Ah la victime...Le grand mot est lâché et c’est vraiment n’importe quoi ! ça s’appelle de la petite haine ordinaire bien vendue dans la télé, je vous l’accorde, pour passer à côté des vrais questions de remise en cause des droits sociaux.
Et c’est sur ce plan là qu’il faut peut-être vous renseigner un peu plus pour les agents de la SNCF et de la RATP entre autre, et sur la précarisation des statuts pour les employés des transports et du reste de la société civile, d’ailleurs...
Et je ne vois pas pourquoi celui qui prend son vélo vous fait tenir des propos aussi méprisants.
C’est votre relation à votre voiture qui vous met dans cet état là ?
|
> Chères études |
5 avril 2010, par Tibob
|
Comment peut-on contester la nécessité d’avoir régulièrement un regard extérieur pour prendre des décisions ?
Les services sont à la fois juge et partie et n’ont ni le temps ni les moyens humains de conduire des études. Le bureau d’études vient en complément des observations produites par les services. Il permet d’apporter des éléments de comparaison, d’identifier le véritable problème au regard des solutions mises en place d’en d’autres villes, etc.
Certes tout cela à un coup, mais la connaissance a toujours un coup.
|
> Chères études
5 avril 2010, par Autochtone palois
Tibob, c’est sûr qu’on en prend un coup, avec le prix des études !
Ce n’est pas le principe des études qui est contesté, mais leur coût et le temps perdu à attendre les résultats.
> Chères études
5 avril 2010, par Contribuable Palois
Le bureau d’études vient en complément des observations produites par les services nous dit Tibob.
Sauf que moi je vois plutôt que le Consultant sait fort bien quelles sont les conclusions attendues (exigées ?) par le donneur d’ordre .
Un exemple de ce mauvais fonctionnement (que ce soit la CDA ne change rien à la démonstration puisque ce sont les services "communs" de la ville qui mènent les études) :le Bus à Haut Niveau de Service. Dans ce cas le rapport remis par SETEC est inquiétant de conformisme vis à vis du donneur d’ordre :
" La longue section de l’itinéraire du TCSP qui traverse la partie
Nord de l’agglomération entre le centre-ville et l’autoroute,
peut être le lieu d’une démonstration magistrale de la politique
que l’agglomération souhaite mettre en place en matière de
déplacements et d’aménagement urbain.
La démonstration peut en effet être double :
en matière de transports en commun, l’installation
d’un TCSP s’avère des plus opportune (c’est un des axes
privilégiés diagnostiqués par l’étude) et elle est relativement
aisée car l’espace abonde ;
en matière d’ aménagement urbain, l’aménagement
accompagnant le TCSP peut permettre de recréer un lien
entre les quartiers riverains, et d’instaurer une relation forte
entre le centre-ville, les grands équipements de périphérie et
la forêt de Bastard.
Bien plus qu’un simple aménagement de chaussée pour
faciliter la circulation des bus, on est donc là en présence
d’ un projet urbain global de grande portée, à plus d’un titre :
1 - En termes de déplacement, c’est un axe majeur qui relie
des entités très fortes de l’agglomération (le Centre-ville,
l’Université, l’Hôpital, le Zénith, le Palais des sports...) et qui
traverse des quartiers très habités. Y renforcer la desserte
par les TC est le premier motif, évident, de la création d’un
site propre.
2 - En termes d’espace, c’est un lieu où l’espace est
disponible (aucune expropriation n’est à prévoir, il y a peu
de stationnement latéral). L’installation du TCSP ne génèrera
donc pas de conflits avec des particuliers (source, parfois, de
conflits plus larges).
3 - Du fait que l’on se situe sur un axe routier majeur,
l’installation du TCSP peut être le vecteur d’une prise de
position forte sur la place de la voiture en ville. Dès lors que
l’on y réduira la place allouée aux véhicules particuliers au
profit, non seulement des bus, mais des autres modes de
déplacements (en utilisant notamment l’espace central), le
rééquilibrage de l’ensemble des pratiques de déplacement
prendra un relief particulier.
4 - En termes de vie sociale, la possibilité qui sera donnée
aux riverains de se réapproprier l’espace central en réduisant
la largeur des chaussées qui le bordent, en réduisant la
pollution et le bruit, constitue un enjeu de grande portée
pour la politique d’aménagement urbain, notamment dans la
séquence Sud où l’habitat est dense.
5 - En termes de modes de vie, l’affirmation du rôle de l’espace
central (réapproprié par les riverains et empruntable par les
circulations douces) en tant que liaison forte entre le centre
historique et les quartiers riverains avec la forêt de Bastard, va
dans le sens d’une meilleure prise en compte de la place de
la nature dans le mode de vie urbain de demain. La création
de cette liaison prolonge les dispositions récemment prises "......
Et plus loin " un enjeu urbain avec, d’un côté, la réhabilitation d’une
entrée de ville rehaussant son image et renforçant l’attractivité
de l’agglomération (économique, touristique...) et, de l’autre,
la revalorisation du cadre de vie redonnant le goût du vivre
en ville à ses habitants. "
Tout cela c’est 75 pages avec de jolis dessins paysagers alors que le titre du contrat pour 407.600€ HT est PROJET DE TRANSPORT COLLECTIF EN SITE PROPRE
DU RESEAU DE TRANSPORTS URBAINS
PAU-PYRENEES et que d’une ligne de bus on arrive à la démonstration qu’il faut faire de l’aménagement urbain payé par toute les communes de la CDA Pau Pyrénées !
Et malheureusement pour 407.600€ il y a beaucoup d’oublis sur des problèmes incontournables. Par exemple pas un mot de proposition pour les aménagements des circulations prioritaires qu’il sera nécessaire de réaliser au carrefour Alsace-Lorraine, aux ronds points Tourasse, Bd de la Paix, Ronsard, au Bd Hauterive. Rien sur les flux particuliers des piétons de la Fac ou du Leclerc . Rien sur les traversées piétons de cet axe par passerelles , juste évocation des passages avec feux. Rien non plus sur l’aménagement à la Gare ! surtout quand on nous disait il y a un an que, même sur un rond point ordinaire sans problème particulier, il était impossible de faire à moins de 1 million d’euro pièce ! Et rien sur la circulation et les adaptations à destination d’Hauterive et dans les voies de l’Hopital lui-même ! Pas grave, on commandera une nouvelle étude. Alors pensez-vous qu’en en ait pour notre argent ?
> Chères études
5 avril 2010, par Carola
Il y a vraiment beaucoup de blablas dans ces études...
Ne peut-on donc pas construire une expérimentation avant de se lancer dans un projet ficelé au prix fort ?
Ce pourrait être d’ouvrir d’abord la fameuse ligne avec la chaussée existante en mettant la rue Lamothe piétonne seulement, les sens de circulation en oeuvre et en balisant les arrêts provisoirement. 3 à 6 mois d’essais et ensuite bilan de la fréquentation, des durées de transport et des aménagements ultérieurement nécessaires.
Qu’est-ce qui empêche cela ?
Je ne sais pas. C’est peut-être une manière instinctive et empirique de voir les choses mais une gestion économe et concrète aussi, qui permettrait de s’adapter s’il faut faire machine arrière sur certains points.
Et puis les conseillers ne sont pas les payeurs. Ils ont la certitude large...
Si on en a pour notre argent ?
Voilà ce que ça me fait dire !
> Chères études
5 avril 2010, par pehache
Les études sont chères et/ou durent trop longtemps, ça ne veut pas dire qu’il faille les supprimer complètement !
> Chères études
5 avril 2010, par Louis H
Pehache, il ne s’agit que de recentrer le problème sur le véritable besoin :
question posée : comment se sortir d’une circulation embouteillée
solution envisagée : 1)avoir une ligne de bus à service efficace en n’étant plus tributaire des voitures particulières et 2) traiter, pour commencer, l’axe (et la ligne) Gare-Centre-sortie Nord de Pau
identification de la zone problématique : pour l’essentiel celle du Centre ville, c’est à dire Sud => Nord de Léon Say/Daran jusqu’au carrefour Alsace-Lorraine/Alliés et dans le sens Nord => Sud de Alsace-Lorraine/Carnot/Alliés jusqu’à Daran
Et là où ça dérape :
scope of works défini par l’équipe municipale qui s’est substituée à la CDA : considérer que tout doit être repensé depuis la Gare jusqu’aux entrées Nord et à l’hopital, et tout cela en site propre !
**************************
Un délire qu’on a du mal à expliquer. Sauf à penser que "notre" Martine LC veut laisser son empreinte, comme Lenôtre mis la sienne sur quelques lieux restés fameux !
Les problèmes de circulation sont réels dans le Centre. Mais dans cette démarche on veut aussi appliquer le même traitementau Nord du bd Alsace Lorraine, où les problèmes sont bien moindres et de nature différente. Il suffirait essentiellement d’avoir une voie réservée là où c’est nécessaire et d’assurer la priorité du bus aux intersections.
Les finances vont mal, mais la Députée-Présidente juge nécessaire de traiter de façon lourde en les remaniant totalement ces 5 kilomètres supplémentaires Lyautey/Dufau/Condorcet/Catherine de Bourbon où il n’y a aucune urgence véritable. Et dans le même temps l’étude SETEC n’a pas trouvé nécessaire de s’intéresser des zones délicates, quels que soient les moyens retenus : convergence sur la Gare et adaptation des voies sur Hauterive et à l’intérieur de l’emprise (et des parkings) de l’hopital F Mitterand.
Pensez-vous que ces constations de bon sens permettent de faire des propositions censées et adaptées au vrai problème ?
> Chères études
6 avril 2010, par pehache
Pensez-vous que ces constations de bon sens permettent de faire des propositions censées et adaptées au vrai problème ?
Ne me faites pas non plus dire ce que je n’ai pas dit. Je n’ai pas dit que cette étude était défendable. J’ai dit que partir du constat que certaines études sont trop chères/trop longues/mal foutues pour penser qu’on peut se passer complètement d’études, comme certains le disent ici, ça n’a pas de sens non plus.
> Chères études
5 avril 2010, par Louis H
Cet axe a été voulu par Labarrère ; qui avait même fait spécialement déplacer l’entrée de l’autoroute (prévu précisément route de Morlaas justement à l’Echangeur) pour avoir cette vue de l’entrée de Pau avec l’arrière plan des Pyrénées.
Modifier cette perspective ? un psy-machin dirait probablement que c’est "tuer le père" pour montrer son indépendance
> Chères études
6 avril 2010, par pehache
Cet axe a été voulu par Labarrère ;
Oui ben ça, on s’en fout complètement, hein...
qui avait même fait spécialement déplacer l’entrée de l’autoroute (prévu précisément route de Morlaas justement à l’Echangeur)
Belle connerie que l’on mesure aujourd’hui, maintenant que tout le monde se rend compte que ce serait bien mieux si on avait un échangeur Est et un échangeur Ouest de telle sorte que l’autoroute puisse servir de super-rocade.
Modifier cette perspective ?
La ligne de bus ne modifiera aucunement la perspective.
|
|
|
 |
|
|
|